Moissat est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Puy-de-Dôme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Il y a deux bourgs qui composent le territoire communal: Moissat-Haut et Moissat-Bas. Les habitants de Moissat-Haut sont les Moissadaires et ceux de Moissat-Bas sont les Moustelaires. En 1840, la municipalité de Moissat pétitionna en vain auprès du conseil général du Puy-de-Dôme pour créer deux communes distinctes[1].
S'y ajoutent deux hameaux: les Charles (situé au nord-nord-ouest) et Pironin (au sud-ouest). On compte d'autres lieux-dits comme la ferme des Barguières, la ferme de Moulin Bas, la ferme de la Touraille et Goëlle.
L'altitude de la commune varie entre 317 et 395 mètres (à Moissat Haut)[M 1].
Voies de communication et transports
La commune est traversée par les routes départementales 10 (reliant Vertaizon à l'ouest et Ravel à l'est) et 229 (reliant Lezoux au nord et Billom au sud)[2]. L'autoroute A89 peut être empruntée à Lezoux (échangeur 28).
Plus à l'ouest, la D 104 relie Seychalles et Vassel en desservant les hameaux des Charles, de Moissat Haut et de Pironin[2].
Urbanisme
Typologie
Moissat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (70%), prairies (13%), zones agricoles hétérogènes (10,9%), zones urbanisées (4,9%), forêts (1,2%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Zonages d'étude
Selon les zonages d'étude définis par l'Insee en vigueur en 2020, Moissat fait partie de l'aire d'attraction et de la zone d'emploi de Clermont-Ferrand, ainsi que du bassin de vie de Lezoux. Elle n'est rattachée à aucune unité urbaine[9].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Moissat serait le village de naissance du troubadour Peire de Maensac et le fief de sa famille[10].
Politique et administration
Découpage territorial
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [11]. La communauté de communes entre Dore et Allier à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement de Thiers; ainsi, Moissat est passée le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui de Thiers[12].
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de quinze membres, dont quatre adjoints, élus à la suite des élections municipales de 2020[M 2].
Depuis la seconde moitié du XXesiècle, la population de cette commune rurale (moins de 2 000 habitants) a presque doublé.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2019, la commune comptait 1 226 habitants[Note 3], en augmentation de 3,2% par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme: +3,3%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 421
1 639
1 729
1 718
1 835
1 838
1 802
1 741
1 705
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 644
1 537
1 512
1 456
1 405
1 340
1 276
1 230
1 194
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 130
1 085
1 020
878
823
765
726
635
620
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
588
584
547
596
643
751
946
1 001
1 188
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 222
1 226
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Saint-Pierre-aux-Liens
Cette église romane du XIesiècle (vraisemblablement la plus authentiquement ancienne de Basse-Auvergne) est située dans le bourg de Moissat-Bas. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [19].
Il s'agit de l'église paroissiale du village. Elle aurait été édifiée en 912 par les moines de Saint-Lomer de Blois qui fuyaient les invasions normandes et auraient ainsi protéger les reliques de leur fondateur, saint Lomer. Au début du XIIesiècle, une châsse en cuivre repoussé a été commandée aux ateliers de Limoges pour contenir ses ossements. Ce reliquaire est aujourd'hui déposé dans le trésor de la cathédrale de Clermont.
La façade occidentale de l'église présente des peintures murales datant du XVesiècle. Au-dessus du porche, s'étend une mise au tombeau. Sur un pilier de la porte, des vignettes évoquent sans doute le passage de Louis XI en Basse-Auvergne. Sont également représentés de part et d'autre de l'entrée, un chevalier et une danse macabre dont il ne reste qu'un squelette incomplet (le crâne a été effacé par l'usure du temps). Gravée au bas du pilier situé à droite de la porte, on trouve l'inscription «F.E.D.E.R» dont on n'a pour l'instant pas élucidé la signification. L'inscription étant contemporaine à la construction de l'édifice.
Vestiges de la prieurale Saint-Lomer
Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine et comte d’Auvergne, fait le don de la villa Magenciacum (Moissat-Bas) aux moines de l'abbaye Saint-Lomer de Blois en 912 pour y fonder un prieuré. Une bulle du pape Jean X confirme ce don en 914. Une église est construite aux XIIeetXIIIesiècles. Le prieuré passe en commende au XVIesiècle. Le prieuré a été réuni au collège des jésuites de Billom en 1608. Le délabrement de l'église a entraîné la démolition du clocher de la croisée du transept en 1768. Le prieuré est vendu comme bien national en 1793 puis sert de carrière de pierres[20]. Il n'est reste aujourd'hui que quelques vestiges[21],[22].
Héraldique
Blason
Écartelé, au 1, de gueules à la crosse d'or accostée de deux fleurs de lys du même, au 2, d'azur à trois fleurs de lys d'or, au chef du même, au 3, d'argent à une branche de noyer de sinople feuillée de cinq pièces du même et fruitée de deux pièces d'or, au 4, de gueules à trois heaumes d'argent.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Mémoire à MM. les conseillers généraux et d'arrondissement du département du Puy-de-Dôme, contre la demande en division de la commune de Moissat, canton de Vertaizon, Clermont: [S. n.?], 1840.
Carte de Moissat, sur geoportail.gouv.fr, Institut national de l'information géographique et forestière (consulté le ). Couches «Photographies aériennes», «Carte IGN» et «Communes» activées.
Jean-Pierre Chambon, «Notes d'ancien auvergnat. En relisant le Testament de Peironelle de Bulhon», Romania, t.102, no406, , p.226-237 (ISSN0035-8029, lire en ligne, consulté le ).
Antoine Estienne et Matthieu Perona, «Moissat-le-Moutier (Puy-de-Dôme), une fondation oubliée de Guillaume le Pieux, une église disparue», La lettre des Amis de Montluçon, (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Laurent Fiocchi, «La crypte de la prieurale Saint-Lomer de Moissat (premier quart du XIIesiècle)», Bulletin du Centre des études médiévales, Auxerre, vol.19, no1, (lire en ligne, consulté le ).
Damien Martinez, «Les premiers monastères d’Auvergne à la lumière de la documentation textuelle et archéologique (Ve – Xesiècle): état de la question: Les fondations d'époque carolingiennes: Moissat», BUCEMA Bulletin du Centre d'études médiévales d'Auxerre, Auxerre, noHors-série 10, (lire en ligne).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии