Missery est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (58,4%), forêts (18,7%), terres arables (11,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8%), zones agricoles hétérogènes (3,1%), zones urbanisées (2,6%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
D’après Claude Courtépée[8]: Meseriacum, Misseyum. Paroisse sous le vocable de saint Michel. Le seigneur est le prieur de Glanot à Mont-Saint-Jean. Courtépée note que l'église est propre et ornée; qu'il existe une chapelle du Dieu de Pitié dans le village érigée en 1768 par Étienne Morize, le dernier curé.
Missery et Saiserey sont donnés à l'abbaye de Saint-Andoche de Saulieu, par Waré en 721. Les deux terres sont probablement cédées depuis à l’église d'Autun, et passées aux comtes de Nevers, puisque le comte Hervé en rend hommage à l’évêque Gauthier en 1209.
Bertrand de Chazans, seigneur en 1340 par sa femme Charlotte de Charny; Oudot de Nesle et Guillaume Damas, comme maris de Philiberte de Chazans; de là le fief de Chazans. Jacquette d'Amboise porte partie de Missery à Louis de la Trimouille, seigneur de Dracy-Saint-Loup, dont elle est veuve en 1449. Hugues de Rabutin, seigneur en partie en 1463, et pour l'autre, Jean de Loges de Chailly par sa femme Loïse de Rabutin. Ils font hommage à J. Lemairet sire de Mauvilly, de même que Hugues de Clugny en 1475. Jean de Malain, en 1491: Jean II son fils réunit les deux portions dont sa veuve Françoise de Beaufremont reprend le fief en 1540.
Charles de Malain, chevalier de l'Ordre, élu de la noblesse en 1566, et nommé par Charles IX pour rédiger la coutume avec les deux élus: Francois de la Plume, en 1580; son fils Louis, mort a Condé de ses blessures, en 1655: Odette-Catherine sa sœur apporte cette terre en 1659 à N. Bernard-Maillard de Marcilly, qui en reprend le fief en 1737. M. Suremain de Flamerans, alors conseiller au Parlement l'acquit en 1752.
Il démolit l'ancien château presque en ruines, mais orné de belles peintures, et ne conserve que les quatre tours; il en construit un autre qui, quoiqu'au bas de la montagne, a vue sur un beau vallon. Vastes cours, terrasses, promenades agréables, fossés larges et bien revêtus. Le fief d'Esseingey ou les Ingeys, comprenant un feu, est donné au prieuré de Bar en l'an 1000 par les sires de Mont-Saint-Jean. C'était autrefois un hospice pour les chanoines réguliers de Bar. Du rocher voisin, sortent deux sources qui font aller un moulin et se déchargent dans le Serein près de Sonnotte dont la seigneurie a été réunie à celle de Missery en 1762.
47 feux, environ 400 communiants. Dépendance Saiserey beau village de 40 feux au même seigneur avec jolie chapelle.
Mercueil pour un tiers, alternativement avec la Motte, 20 feux. Recette de Semur, subdélégation et grenier à sel de Saulieu, bureau de contrôle à Mont-Saint-Jean. Bon froment. Coteaux et vignes. Vin commun. Mauvais chemins. Un seul cabaret pour les passants, aussi on entend presque jamais parler de querelles, ni de procès en cette paroisse bien réglée...
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1988
en cours
Jean-Claude Nevers
DVG
Retraité de l'enseignement
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 108 habitants[Note 2], en augmentation de 5,88% par rapport à 2013 (Côte-d'Or: +0,82%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
432
344
337
386
399
441
430
432
463
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
462
442
451
416
406
387
400
397
376
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
372
365
314
261
245
218
195
190
161
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
156
142
124
110
105
89
99
102
107
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
100
108
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux, monuments et pôles d'intérêt
La commune compte 1 monument classé à l'inventaire des monuments historiques[13], 3 éléments inscrits à l'inventaire des monuments historiques[14] et 2 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[15].
Château XIVe - XVIIe et XVIIIe siècle: entouré de douves en eau, il est installé sur un terrain carré dont les quatre coins portent une tour. Le corps du château rejoint deux tours selon un plan rectangulaire, la cour d'honneur étant inscrite entre la façade et les deux autres tours. Celles-ci abritent pour l'une une chapelle (au sud) et pour l'autre un pigeonnier (à l'est), entre elles la grande allée qui rejoint la rue principale du village traverse les douves par un joli pont.
Canal d'alimentation des douves et tour-chapelle.
Anciennes dépendances.
L'église Saint-Michel est composée de deux bâtiments rectangulaires séparés par un massif clocher en bâtière carré, l'ensemble couvert par trois toits à deux pans alignés est ouest. Cet édifice tout en longueur n'a pas de transept et n'a d'ouvertures que dans le mur sud, hormis l'œil-de-bœuf qui surmonte le petit porche en bois de la façade ouest. Quatre contreforts à 45e soutiennent les angles, trois autres de chaque côté stabilisent les murs, deux au niveau de la nef, un au niveau du chœur. L'église est à l'intérieur d'un enclos qui contient également le cimetière.
Église Saint-Michel dans l'enclos du cimetière.
Côté nord sans ouvertures.
Chapelle du Dieu-de-Pitié: construite par le curé Morize en 1762[16], c'est un bâtiment carré renforcé de quatre contreforts implantés aux angles à 45° (comme l'église) surmonté d'un toit à deux pentes et quatre côtés. En façade, la porte en plein cintre est encadrée par deux montants portant un fronton grec; une fenêtre existait au-dessus, disparue en 1857[17]. Cette chapelle contient un groupe sculpté polychrome du Christ aux plaies Classé MH(1938) [18]. Elle a été restaurée en 1990-1991.
Croix de place et chapelle du Dieu-de-Pitié.
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Intérieur et sculpture du Christ aux plaies.
Village fleuri: trois fleurs depuis 2011.
Personnalités liées à la commune
L'origine de cet article est une photo du panneau se trouvant devant le pavillon Bougenot à la Martinique:
Émile Bougenot, né a Missery en 1838, est un grand nom de l'histoire économique de la Martinique. Il est issu d'une famille de paysans aisés. Ingénieur diplômé de l'école des Arts et Métiers de Chalon-sur Marne en 1859, il entre au service de la maison Cail qui en 1860 l'envoie à la Martinique diriger le montage de l'usine Lareinty au Lamentin .
Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or. Bourgs et villages du Pays de Pouilly-en-Auxois, édition annotée, commentée et illustrée, éditions Jalon, 2019.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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