Milhavet est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.
Milhavet | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté de communes Carmausin-Ségala |
Maire Mandat |
Thierry Calmels 2020-2026 |
Code postal | 81130 |
Code commune | 81166 |
Démographie | |
Population municipale |
91 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 01′ 48″ nord, 2° 01′ 39″ est |
Altitude | 278 m Min. 255 m Max. 322 m |
Superficie | 4,28 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Albi-3 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau.
Milhavet est une commune rurale qui compte 91 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 204 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Milhavétois ou Milhavétoises.
Livers-Cazelles | Virac | |
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Villeneuve-sur-Vère |
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le ruisseau de l'Escourou et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[4].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senouillac », sur la commune de Senouillac, mise en service en 2000[9]et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 636 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 14 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[13] à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].
Milhavet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[I 1],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,5 %), zones agricoles hétérogènes (29,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Milhavet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Milhavet est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[23].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[24]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 52 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 52 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982.
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2008[28] | En cours | Thierry Calmels |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 91 habitants[Note 7], en augmentation de 4,6 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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180 | 169 | 187 | 204 | 195 | 182 | 183 | 189 | 179 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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174 | 174 | 161 | 147 | 160 | 151 | 140 | 147 | 122 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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119 | 124 | 115 | 115 | 116 | 130 | 116 | 106 | 121 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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112 | 122 | 90 | 87 | 92 | 94 | 85 | 85 | 86 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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88 | 91 | - | - | - | - | - | - | - |
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 4] | 0 % | 12,7 % | 7 % |
Département[I 5] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 41 personnes, parmi lesquelles on compte 81,4 % d'actifs (74,4 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 18,6 % d'inactifs[Note 8],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 6 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 32, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,1 %[I 8].
Sur ces 32 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 4 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 94,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
12 établissements[Note 9] sont implantés à Milhavet au [I 11]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantées à Milhavet), contre 13 % au niveau départemental[I 12].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 11 | 5 | 5 | 5 |
SAU[Note 10] (ha) | 278 | 340 | 365 | 431 |
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 431 ha[35],[Carte 6],[Carte 7].
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Blasonnement :
Barré de sable et d'argent de quatre pièces.
Commentaires : Armorial général de France, dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier |