Meloisey est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Cet article possède des paronymes, voir Mélisey (Haute-Saône) et Mélisey (Yonne).
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Meloisey | |
Meloisey en février | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Beaune |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud |
Maire Mandat |
Pascal Malaquin 2020-2026 |
Code postal | 21190 |
Code commune | 21401 |
Démographie | |
Population municipale |
320 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 02′ 02″ nord, 4° 44′ 09″ est |
Altitude | Min. 281 m Max. 590 m |
Superficie | 12,27 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Beaune (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Ladoix-Serrigny |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Molesiacus en latin médiéval fin XIIe siècle, Meloisé en 1282[1]. « Mlô-yé » en patois bourguignon.
Toponyme de type gallo-roman *MOLISIACU, basé sur un anthroponyme gallo-romain Molisius, dérivé du nom gaulois Mollius, suivi du suffixe -(i)-acum[2] d'origine gauloise, qui marque le lieu ou la possession. On le trouve souvent sous forme de finale -ey dans la région (comme dans l'Avranchin par exemple), alors qu'ailleurs en France du nord, c'est plutôt -ay ou -y, ainsi que -é à l'ouest.
Meloisey rappelle le mot bourguignon meloise, ce qui a peut-être motivé l'évolution de *Moloisey en Meloisey. Les meloises sont des terrains humides. Le nom peut désigner des prés proches des maisons. La rue des Chaumaillots reflète cette possibilité : la rue des champs mouillés. La topographie, géologie et l'hydrographie confirmeraient cette hypothèse.
Maitranceaux viendrait du nom du (ou des) propriétaire(s) du moulin à eau situé dans le hameau : Maître Anceaux
Situé en Bourgogne, dans le département de la Côte d'Or, à environ 10 kilomètres à l'ouest de Beaune, la commune est constituée d'un village et d'un hameau, Maitranceaux.
![]() |
Montceau-et-Écharnant | Mavilly-Mandelot | ![]() | |
Montceau-et-Écharnant | N | Nantoux | ||
O Meloisey E | ||||
S | ||||
Saint-Romain | Volnay |
Meloisey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,6 %), prairies (26,9 %), cultures permanentes (11 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4 %), terres arables (4 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones urbanisées (3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
De nombreux tumuli sont présents sur la commune et dateraient de la Tène (second Âge du Fer). Ce sont des monuments funéraires utilisés par les habitants d'alors, possiblement des Lingons. Certains tumuli furent fouillés en 1864 par Alexandre Bertrand et Félix de Saulcy. Ces tumuli ne sont pas à confondre avec les fréquents "murgers", accumulations de rocailles résultant de l'épierrage des vignes et champs.
Des statuettes de la déesse gauloises des sources, Béléna, ont été trouvées à la source du ruisseau de Gevrey attestant d'une présence ou tout à le moins, un culte. Dans les murs de certaines maisons du village on peut distinguer des pierres tombales romaines fortement érodées.
Au moins une voie romaine traversait la commune.
Une partie de Meloisey est réputée avoir été donnée à l'abbaye de Luxeuil par Louis le Débonnaire (possiblement Charlemagne) en 815.
Au XIIIe siècle, l'église de Meloisey est transmise de l'abbaye de Luxeuil au Chapitre d'Autun. Au même moment Eudes IV remet aussi ses possessions à Meloisey au Chapitre.
En 1713, le Prince de Condé acquit certains droits dont la Justice.
En 1772, le comte de la Marche possède une partie de la seigneurie. Le reste dépend de la cathédrale d'Autun.
Publiée entre 1790 et 1815, la carte de Cassini représente le village avec l'église Saint-Pierre et une maison forte à l'écart appelée Montfort. Maitranceaux y figure avec son moulin. Le calvaire du Mont est visible aussi.
L'écart Montfort fut rattaché au village par la suite, laissant une rue de Montfort et une ruelle Montfort dans la toponymie.
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Blason | De gueules à deux clés d'or, les pannetons adossés, surmontées d'une étoile à dix rais flamboyants du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1790 | 1793 | Edme Arvier | ||
1793 | 1797 | Nicolas Fortier | ||
1797 | 1800 | Pierre Carré | ||
1800 | 1815 | Jacques Misserey | ||
1815 | 1818 | Pierre Carré | ||
1818 | 1830 | Pierre Fortier | ||
1830 | Emile Renfer | |||
1864 | 1870 | Etienne Arvier | ||
1871 | 1874 | Simon Fortier-Péchoux | ||
1874 | 1878 | Adolphe Molin | ||
1878 | 1882 | François Porcheray-Favelier | ||
1882 | Adolphe Molin | |||
2001 | 2014 | Jean-Paul Gueret | ||
2014 | en cours | Pascal Malaquin | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 320 habitants[Note 3], en diminution de 8,83 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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408 | 557 | 592 | 596 | 597 | 592 | 570 | 591 | 647 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
607 | 627 | 628 | 634 | 701 | 748 | 712 | 664 | 624 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
621 | 584 | 530 | 418 | 357 | 334 | 315 | 313 | 283 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
293 | 295 | 271 | 291 | 318 | 303 | 286 | 349 | 332 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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320 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Estimation de 1763 : 79 feux multiplié par un coefficient de 5.
Église Saint-Pierre du XIIe siècle.
Monument aux Morts, place de l'Église.
Le Single (le mont du Single)
Mairie du XIXe siècle.
Ancien lavoir.
Une petite sente, joliment appelée la Meusserotte longeait le clos Fortier par sa droite, pour rejoindre le chemin menant au mont, au pied de la croix.
Parmi les plus anciennes familles installées, il faut retenir : la famille Fortier, les Maulins, les Misserets dont les noms figurent encore gravés sur les bancs en bois de l'église, où prenaient place ces familles aux offices. L'un des Fortier a été nommé maire de Meloisey pendant son absence au Maroc où il effectuait son service militaire dans la deuxième partie du XIXe siècle. Ce fut le plus jeune maire de France.
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