Maxou est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Maxou | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Cahors |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cahors |
Maire Mandat |
Béatrice Calas 2020-2026 |
Code postal | 46090 |
Code commune | 46188 |
Démographie | |
Gentilé | Maxoucois, maxoucoise[1] |
Population municipale |
300 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 32′ 15″ nord, 1° 26′ 38″ est |
Altitude | Min. 168 m Max. 382 m |
Superficie | 12,59 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Cahors (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Causse et Bouriane |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Calamane et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Maxou est une commune rurale qui compte 300 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 015 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Maxoucois ou Maxoucoises.
Le ruisseau de Calamane, le ruisseau de Maxou sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Gigouzac | Mechmont | |
Boissières | ![]() |
Francoulès |
Calamane | Saint-Pierre-Lafeuille | Bellefont-La Rauze |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint Géry-Vers, mise en service en 1974[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 862,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[15] : le « bois des carrières » (313 ha), couvrant 4 communes du département[16] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[15] : la « vallée du Vert » (4 238 ha), couvrant 17 communes du département[17].
Maxou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[I 1],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), prairies (19,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Maxou est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2005 et 2010[24],[21].
Maxou est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[26]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 170 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 168 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].
Le toponyme Maxou serait basé sur[30] :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1796 | 1799 | Thomas Bru | ||
1799 | 1812 | Jacques Bru | ||
1812 | 1830 | Baptiste Bru | ||
1830 | 1834 | Baptiste Rueyres | ||
12/1834 | 21/12/1835 | François Larnaudie | ||
21/12/1835 | 1848 | Baptiste Bru | ||
1848 | 1852 | Jean-pierre Perie | ||
1852 | 1855 | Pierre Gibert | ||
1855 | 1865 | Jean Monteil | ||
1865 | 1874 | Jean Perie | ||
1874 | 1877 | Pierre Lagreze | ||
1877 | 1896 | Marcel Monteil | ||
1896 | 1909 | Baptiste Garrigou | ||
1909 | 1912 | Frédéric Rigal | ||
1912 | 1920 | Léon Bris | ||
1920 | 1921 | Antoine Bertrand | ||
1921 | 1925 | Georges Bru | ||
1925 | 1929 | Léon Bris | ||
1929 | 1935 | Marcel Delmas | ||
1935 | 1965 | Ernest Lagrive | ||
1965 | 1971 | Maurice Villieres | ||
1971 | 1989 | Jean Garrigou | ||
1989 | 2014 | Gérard Gras | ||
2014 | 2016 | Aimé Sabot | ||
2016 | 2019 | Jean- Luc Vivier | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 300 habitants[Note 8], en diminution de 0,33 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
296 | 738 | 733 | 953 | 1 015 | 987 | 998 | 1 008 | 942 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
931 | 945 | 954 | 911 | 871 | 863 | 723 | 674 | 638 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
535 | 531 | 456 | 391 | 357 | 336 | 309 | 268 | 129 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
141 | 125 | 118 | 184 | 210 | 237 | 225 | 225 | 291 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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300 | 300 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 127 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 299 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 520 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,3 % | 5,2 % | 5,4 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 170 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (69,1 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 79 emplois en 2018, contre 77 en 2013 et 93 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 123, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,1 %[I 10].
Sur ces 123 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 93,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
21 établissements[Note 11] sont implantés à Maxou au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 21 entreprises implantées à Maxou), contre 13,9 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 15 | 14 | 6 | 11 |
SAU[Note 13] (ha) | 242 | 254 | 79 | 111 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 15 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 14 en 2000 puis à 6 en 2010[38] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 27 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[39],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 242 ha en 1988 à 111 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 16 à 10 ha[38].
Maxime Bonnal ( avec deux « n » hein ) accompagné de ses collaborateurs Enzo ( avec la voiture verte la !) et Louis ( je connais pas son nom de famille ). Ils ont beaucoup de projets ils en parlaient encore ce matin à la pause café !