Maurs [mɔʁs] est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La ville est aussi appelée Maurs-la-Jolie.
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Maurs | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Aurillac |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne |
Maire Mandat |
Florian Morelle 2020-2026 |
Code postal | 15600 |
Code commune | 15122 |
Démographie | |
Gentilé | Maursois, Maursoises |
Population municipale |
2 111 hab. (2019 ![]() |
Densité | 68 hab./km2 |
Population agglomération |
2 896 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 42′ 41″ nord, 2° 11′ 56″ est |
Altitude | Min. 237 m Max. 551 m |
Superficie | 30,84 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Maurs (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-maurs.fr |
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La commune est située dans le Massif central sur la Rance dans le département du Cantal, entre l'Aveyron et le Lot.
Elle s'insère dans le bassin de Maurs qui fait partie du territoire de la Châtaigneraie. Le paysage offre un relief de plaine collineuse à la topographie très douce, dans laquelle l’érosion a dégagé un chapelet de buttes témoins, au sommet arrondi ou tabulaire. Le relief peu contraignant, associé à un climat clément, a permis une colonisation précoce par l’homme. L’activité agricole est tournée vers la polyculture et se caractérise encore aujourd’hui par son dynamisme, parmi les plus importants du Cantal. Dans ces paysages agricoles très humanisés, abondamment mis en valeur par une polyculture traditionnelle, alternent prairies et parcelles cultivées (maïs, céréales)[1].
La commune est limitrophe du département du Lot.
Saint-Cirgues (Lot) |
Quézac | |
Linac (Lot) |
![]() |
Saint-Étienne-de-Maurs |
Bagnac-sur-Célé (Lot) |
Le Trioulou | Saint-Constant-Fournoulès |
Maurs est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Maurs, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 1] et 2 896 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[I 2],[I 3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,3 %), forêts (25,9 %), prairies (24,3 %), zones urbanisées (4,3 %), terres arables (1,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 410, alors qu'il était de 1 375 en 2013 et de 1 364 en 2008[I 6].
Parmi ces logements, 74,1 % étaient des résidences principales, 14 % des résidences secondaires et 12 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,4 % des appartements[I 7].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Maurs en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (14 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 63,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,9 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 8].
Typologie | Maurs[I 6] | Cantal[I 9] | France entière[I 10] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 74,1 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 14 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 12 | 11,9 | 8,2 |
Attestée sous les formes Sanctus Petrus Mauricis, donnant ad Mauros en 941, un ancien poste romain occupé par des mercenaires maures.
Le nom de Maurs est mentionné pour la première fois en 941, ce qui en fait une des villes les plus anciennes du Cantal. Une abbaye y est alors située, peut-être antérieure à la création de la ville. Maurs devient « Bonne ville » en 1260. Ce titre accordé par le roi Saint Louis signifie que Maurs était dotée d'une municipalité. Cela démontre également son importance, qui en fait un objet de rivalités entre plusieurs seigneurs tout au long du Moyen Âge.
Serrée autour de son clocher trapu, la cité a conservé la forme d'un cercle presque parfait que lui avaient donné ses remparts, et qu'emprunte aujourd'hui le Tour de Ville, un boulevard établi sur des douves qui furent comblées en 1774.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
3 février 1790 | 5 novembre 1790 | Antoine-Benoît Jalenques | Avocat, juge et notaire | |
5 mai 1817 | 12 octobre 1830 | Antoine-Benoît Jalenques | Avocat, juge et notaire | |
25 février 1832 | 2 octobre 1834 | Antoine-Benoît Jalenques | Avocat, juge et notaire | |
22 août 1843 | 8 novembre 1846 | Urbain Jalenques | Notaire, juge de Paix | |
8 novembre 1846 | 4 décembre 1855 | Jean-Baptiste Galtayries | ||
4 décembre 1855 | 30 avril 1871 | Jean-Pierre Clary | Medecin d'hospice | |
mai 1896 | fevrier 1898 | Jean-Baptiste Fel | Quincailler | |
1898 | 1899 | Antonin Sol | ||
1899 | 1926 | Jean-Baptiste Fel | Quincailler | |
1926 | 1929 | Francis Roques | ||
1929 | 1941 | Louis Lavergne | Radical socialiste |
Instituteur |
1945 | 1956 | Auguste Causse | ||
1956 | 1962 | Jean Belaubre | ||
1962 | 1971 | Roger Jalenques | ||
1971 | 1977 | Georges Tourrilhes | ||
1977 | 1989 | Pierre Cabrespine | ||
1989 | mars 2001 | Maurice Visinoni[7] | PS | Président de la Communauté de communes du Pays de Maurs |
mars 2001 | mars 2008 | Roger Estival | ? puis UMP | |
mars 2008 | septembre 2009 | François Bounie | PS | |
septembre 2009 | mai 2020 | Christian Rouzières | PS | Agriculteur |
mai 2020 | En cours | Florian Morelle[8] | DVD | Chargé de mission d'une collectivité territoriale Conseiller départemental depuis 2021 |
Maurs est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 2 111 habitants[Note 2], en diminution de 2,49 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 045 | 2 080 | 2 185 | 2 296 | 2 423 | 2 880 | 3 004 | 3 083 | 3 081 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 033 | 3 002 | 3 172 | 3 002 | 3 046 | 2 964 | 2 975 | 2 998 | 2 924 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 816 | 2 766 | 2 924 | 2 393 | 2 483 | 2 475 | 2 511 | 2 692 | 2 552 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 485 | 2 535 | 2 566 | 2 426 | 2 350 | 2 253 | 2 265 | 2 282 | 2 213 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 170 | 2 111 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (43,6 %) est supérieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 1 007 hommes pour 1 121 femmes, soit un taux de 52.68 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
2,3 | 90 ou + | 5,4 |
15,2 | 75-89 ans | 19,3 |
22,6 | 60-74 ans | 22,0 |
19,3 | 45-59 ans | 17,6 |
15,1 | 30-44 ans | 12,6 |
13,0 | 15-29 ans | 11,5 |
12,4 | 0-14 ans | 11,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,8 |
9,9 | 75-89 ans | 13,8 |
21,8 | 60-74 ans | 21,4 |
22,4 | 45-59 ans | 20,9 |
16,5 | 30-44 ans | 15,5 |
13,7 | 15-29 ans | 11,9 |
14,6 | 0-14 ans | 13,7 |
L'église Saint-Sulpice est appelée couramment église Saint-Césaire[14],[15],[16], étant le patron de la ville, évêque d'Avignon.
L'église est à nef unique de trois travées avec un chœur se terminant sur une abside pentagonale. On entre dans l'église par un portail suivi d'un pseudo-narthex surmonté du clocher.
Dimensions principales :
L'église a été classée Monument historique par arrêté du .
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Blason | D'or à une fasce de sable. |
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Détails | ![]() Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() |
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![]() Armes attribuées par Charles d'Hozier en 1696. |
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