Mauroux est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
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Mauroux | |
Église de Cabanac. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Cahors |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble |
Maire Mandat |
Jean-Marc Xuereb 2020-2026 |
Code postal | 46700 |
Code commune | 46187 |
Démographie | |
Gentilé | Maurouxois |
Population municipale |
524 hab. (2019 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 27′ 22″ nord, 1° 02′ 50″ est |
Altitude | 213 m Min. 65 m Max. 271 m |
Superficie | 16,2 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Puy-l'Évêque |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la Mairie |
modifier ![]() |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot, le Dor et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « coteaux de Thézac et de Montayral ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mauroux est une commune rurale qui compte 524 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Maurouxois ou Maurouxoises.
Commune située dans le Quercy (Quercy Blanc) entre Fumel et Lacapelle-Cabanac, elle est limitrophe avec le département de Lot-et-Garonne.
Mauroux est limitrophe de sept autres communes dont trois dans le département de Lot-et-Garonne.
Montayral (Lot-et-Garonne) |
Soturac | Touzac |
Thézac (Lot-et-Garonne) |
![]() |
Lacapelle-Cabanac |
Masquières (Lot-et-Garonne) |
Sérignac |
Le Lot délimite sa frontière nord avec la commune de Soturac.
La superficie de la commune est de 1 620 hectares ; son altitude varie de 65 à 271 mètres[2].
Accès avec les routes départementales D 5 et D 4.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Anglars », sur la commune d'Anglars-Juillac, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 796,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 41 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « coteaux de Thézac et de Montayral »[16], d'une superficie de 434 ha0[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[18] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[18] : les « coteaux de Thézac et Montayral » (1 038 ha), couvrant 4 communes dont une dans le Lot et trois dans le Lot-et-Garonne[22].
Mauroux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 1],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (69,7 %), forêts (15,8 %), cultures permanentes (7,4 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), prairies (1,3 %), eaux continentales[Note 8] (1,3 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Mauroux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2007[29],[26].
Mauroux est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[31]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 336 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 332 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 9] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[35] et 296 millions de mètres cubes[36],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[37].
La commune de Mauroux possède sur son territoire les ruines d'un ancien castrum, la ville d'Orgueil, qui avait reçu une charte de franchises en [1271 ]. La seigneurie d'Orgueil comprenait aussi Lacapelle-Cabanac et Touzac. La ville d'Orgueil occupée par des compagnies au service des Anglais pendant la guerre de Cent Ans, fut rasée sur intervention du comte d'Armagnac.Propriété privée.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[38],[39].
Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble et du canton de Puy-l'Évêque.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1802 | 1803 | Jean Baptiste Solmiac | ||
1803 | 1808 | Jean Carles | ||
1808 | 1830 | Jean François Duroc De Mauroux | ||
1830 | 1848 | Jean Baptiste Solmiac | ||
1848 | 1851 | L. Bernou | ||
1851 | 1860 | Sébastien Redon | ||
1860 | 1865 | Géraud Montbet De Jouanisson | ||
1865 | 1879 | Alexandre Carles | ||
1879 | 1880 | Jean Bons | ||
1880 | 1896 | Jean Loubieres | ||
1896 | 1897 | Borredon | ||
1897 | 1899 | Eugène Pouzet | ||
1899 | 1900 | A. Cuquel | ||
1900 | 1902 | Esquieu | ||
avant 1981 | Roger Esquieu | |||
2001 | 2008 | Marie-claude Liger | ||
mars 2008 | 2014 | Guy Delbès | UMP | |
2014 | 2020 | Jean Pierre Joannic | ||
2020 | Jean-Marc Xuereb |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].
En 2019, la commune comptait 524 habitants[Note 10], en augmentation de 2,14 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
946 | 747 | 750 | 1 030 | 969 | 973 | 903 | 920 | 874 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
862 | 821 | 835 | 800 | 795 | 768 | 719 | 680 | 530 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
556 | 526 | 475 | 406 | 415 | 378 | 377 | 331 | 364 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
338 | 353 | 325 | 336 | 371 | 417 | 500 | 524 | 513 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
530 | 524 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[45] | 1975[45] | 1982[45] | 1990[45] | 1999[45] | 2006[46] | 2009[47] | 2013[48] |
Rang de la commune dans le département | 88 | 119 | 96 | 93 | 67 | 76 | 72 | 77 |
Nombre de communes du département | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 |
Mauroux fait partie de l'académie de Toulouse.
Chasse, pétanque, randonnée pédestre,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SYDED[49].
En 2018, la commune compte 235 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 534 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 070 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,1 % | 8 % | 11 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 281 personnes, parmi lesquelles on compte 70,8 % d'actifs (59,8 % ayant un emploi et 11 % de chômeurs) et 29,2 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 83 emplois en 2018, contre 103 en 2013 et 102 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 170, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,4 %[I 10].
Sur ces 170 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 60 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 3,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
44 établissements[Note 13] sont implantés à Mauroux au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 44 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 6,8 % | (14 %) |
Construction | 5 | 11,4 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 16 | 36,4 % | (29,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2,3 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,3 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 20,5 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 6,8 % | (12 %) |
Autres activités de services | 6 | 13,6 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 44 entreprises implantées à Mauroux), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[50] :
La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 32 | 21 | 16 | 10 |
SAU[Note 16] (ha) | 722 | 600 | 568 | 402 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 32 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 21 en 2000 puis à 16 en 2010[53] et enfin à 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[54],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 722 ha en 1988 à 402 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 40 ha[53].
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