Massignieu-de-Rives est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant le Bugey et une commune de l’Ain.
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Massignieu-de-Rives | |
Le bourg de Massignieu-de-Rives. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Intercommunalité | Communauté de communes Bugey Sud |
Maire Mandat |
Didier Vinette 2020-2026 |
Code postal | 01300 |
Code commune | 01239 |
Démographie | |
Gentilé | Massignolants |
Population municipale |
620 hab. (2019 ![]() |
Densité | 65 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 45′ 18″ nord, 5° 46′ 01″ est |
Altitude | Min. 220 m Max. 494 m |
Superficie | 9,52 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Belley (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Belley |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | massignieuderives.fr |
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Les habitants de Massignieu-de-Rives s'appellent les Massignolants.
Commune située à 8 km à l'est de Belley et à 2 km du Rhône, donc de la Savoie pour le chef-lieu. Elle est située dans la zone d'appellation AOC des vins du Bugey.
Présence d'une base de loisirs avec plan d'eau, plage, port de plaisance et camping sur la commune.
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Saint-Champ | Cressin-Rochefort | ![]() | |
Magnieu | N | Lucey (Savoie) Jongieux (Savoie) | ||
O Massignieu-de-Rives E | ||||
S | ||||
Parves et Nattages | Yenne (Savoie) |
Massignieu-de-Rives est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belley, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,9 %), forêts (28 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), eaux continentales[Note 3] (9 %), prairies (8,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), zones urbanisées (2,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les premières traces d'occupation de la commune datent du campaniforme (environ du IIe millénaire av. J.-C.), elles ont été mises au jour lors des travaux du Lit-au-Roi au niveau du lac de Bart. Une pierre à cupules était visible au même endroit.
En 1854, au lieu-dit Rocher de la Corbières , une hache et une faucille de bronze ont été mises au jour.
Sous l'occupation romaine, une villa romaine (villa de Massinus) est attestée par des vestiges de tombe à incinération au lieu-dit Paris de Boutz.
Les différents vestiges gallo-romains mis au jour sur la commune s'étalent de Néron à Constantin (environ de 60 apr. J.-C. à 320). L'occupation gallo-romaine est liée au passage sur la commune de la voie romaine de Lemincum.
Un sarcophage gallo-romain à deux places connu sous le nom de Lit-au-Roi se trouvait anciennement sur la commune. Ce sarcophage est celui de Silanius Luciolus et sa femme Connia antiquae. Il se trouve depuis 1760 sur la commune de Lavours. Ce sarcophage doit son nom au fait qu'en 877, il aurait servi de tombeau au roi Charles le Chauve avant le transfert du corps de ce dernier à Saint-Pierre de Nantua. La famille d'Escrivieux, citée pour la première fois au XIIe siècle, possédait une maison forte au hameau du Grand Écrivieu aujourd'hui totalement ruinée. Au XVIIe siècle, la famille s'éteint sans postérité et le fief est cédé successivement à plusieurs familles de la région.
Le hameau du Grand Écrivieux présente encore de nos jours les restes d'un couvent et d'un presbytère Renaissance. Au XIXe siècle, la commune présente une importante sériciculture (élevage des vers à soie) et compte jusqu'à cinq cafés.
En 1878, un pont, dit pont de Lucey, est construit entre le hameau de Rives (Ain) et le village de Lucey (Savoie). Le 22 juin 1940, à la suite de l'invasion du village par les troupes allemandes, ce pont est détruit par les troupes françaises. Les combats dans ce hameau sont parmi les derniers de la campagne de France.
En 1982, les travaux de dérivation du Rhône ont fortement modifié le paysage de Massignieu-de-Rives ; un lac, appelé lac du Lit du Roi, comprenant une base de loisirs, a été aménagé dans le nord la commune, près du hameau des Mures.
La commune de Massignieu-de-Rives est membre de la communauté de communes Bugey Sud, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Belley. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Belley pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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juin 1995 | mars 2008 | Georges Bassieu | ||
mars 2008 | avril 2014 | Jean-Claude Lyonnet | ||
avri | mai 2020 | Julien Quinard[10] | Agriculteur exploitant | |
mai 2020 | en cours | Didier Vinette[11] | Profession intermédiaire administrative et commerciale des entreprises | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 620 habitants[Note 4], en diminution de 4,02 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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498 | 409 | 581 | 633 | 579 | 603 | 710 | 792 | 815 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
752 | 701 | 672 | 646 | 651 | 608 | 607 | 593 | 585 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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564 | 570 | 518 | 455 | 440 | 405 | 420 | 377 | 308 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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302 | 323 | 305 | 404 | 412 | 498 | 564 | 625 | 613 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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620 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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