Masnières [manjɛʁ] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Masnières | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Cambrai |
Maire Mandat |
Francis Noblecourt 2020-2026 |
Code postal | 59241 |
Code commune | 59389 |
Démographie | |
Gentilé | Masnièrois |
Population municipale |
2 745 hab. (2019 ![]() |
Densité | 250 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 06′ 57″ nord, 3° 12′ 38″ est |
Altitude | Min. 54 m Max. 119 m |
Superficie | 10,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Masnières (ville-centre) |
Aire d'attraction | Cambrai (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Cateau-Cambrésis |
Législatives | Dix-huitième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Masnièrois[1].
L'ouverture du canal de Saint-Quentin, inauguré en 1810, favorisa l'industrialisation de la commune. Masnières fut le théâtre de violents combats lors de l'offensive de la bataille de Cambrai en 1917. La guerre laissa le village presque entièrement en ruines et classé en zone rouge.
Masnières est située dans la région Nord-Pas-de-Calais, le département du Nord et l'arrondissement de Cambrai, à environ 7 km au sud de Cambrai et 30 km au nord de Saint-Quentin à vol d'oiseau[Note 1].
Marcoing | Rumilly-en-Cambrésis | Rumilly-en-Cambrésis |
Marcoing | ![]() |
Les Rues-des-Vignes Crèvecœur-sur-l'Escaut |
Marcoing Villers-Plouich |
Villers-Plouich | Les Rues-des-Vignes |
La superficie de la commune est de 1 097 hectares ; son altitude varie entre 54 et 119 mètres[2].
La commune est traversée par l'Escaut et le canal de Saint-Quentin[3].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, mise en service en 1954[10] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,9 °C pour 1991-2020[14].
Masnières est située sur la route départementale 644 (ancienne RN 44) qui relie Cambrai à Saint-Quentin. La commune est à un peu plus de 7 km au nord de l'échangeur no 9 de l'autoroute A26.
La commune est desservie par le réseau TUC (Transports Urbains du Cambrésis), majoritairement par la ligne 13B et par la ligne 13A dans certains cas.
Masnières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Masnières, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 6 058 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,6 %), zones urbanisées (11,2 %), prairies (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 141, alors qu'il était de 991 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 91,6 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,6 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 74 %, stable par rapport à 1999 (72,9 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 9,4 % contre 8,9 % en 1999[a 3].
On trouve la localité mentionnée au Moyen Âge sous les noms de Mainerris ou Maneriis, Maneriae, Mannières ou Mainières et Masnières en 1325. Selon Boniface, le nom provient du bas latin maneria, manerium : habitation et terres environnantes livrées à un fermier. La lettre s serait due à l'influence saxonne[25].
Les premières traces d'occupation humaines datent du néolithique.
Charles Boutery, vicomte de Masnières, combat et trouve la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[26].
Le canal de Saint-Quentin est inauguré par Napoléon Ier en 1810. En 1818 une verrerie s'installe, et d'autres industries suivront jusqu'au début du XXe siècle[27].
Le fut lancée la Bataille de Cambrai, qui devait permettre au général Douglas Haig d'expérimenter l'emploi massifs de chars pour briser les défenses allemandes de la ligne Hindenburg et permettre à l'infanterie et à la cavalerie de reprendre Cambrai. Masnières se trouvait au centre du champ de bataille.
En fin de matinée, le major Phillip Hamond, à la tête d'une douzaine de tanks du bataillon F entra dans Masnières. Son objectif était d'installer une tête de pont sur le canal de Saint-Quentin. Le tank Flying Fox II tenta de franchir le pont à 14 heures. Celui-ci, miné et en mauvais état, s'écroula et l’avancée des tanks alliés fut ainsi stoppée. Dans l'après-midi le régiment d'infanterie de Terre-Neuve, Newfoundlands Regiment, accompagné du régiment de cavalerie canadienne[28]'Fort Garry Horse parvint à franchir le canal par d'autres passerelles. Ils atteignirent la crête de la Montagne Blanche en vue de Cambrai mais les batteries allemandes arrivées en renfort arrêtèrent leur progression. Le monument du caribou marque l'avancée extrême de l'infanterie vers Cambrai. Le maire de Masnières fit évacuer la population, qui gagna Gouzeaucourt à travers champs et tranchées. Une dizaine d'attaques se succèdent aux abords de l'Escaut, faisant de Masnières un tragique bûcher, évacué par les Britanniques le . Pour ses faits d'armes lors de la prise et de la défense de la tête de pont de Masnières, le Régiment de Terre-Neuve reçut le titre de « Royal » du roi George V, distinction qu'aucun autre régiment de l'armée britannique ne reçut pendant la durée du conflit[29].
Complètement détruit, le village fut classé en zone rouge en 1919 et n'aurait pas dû être reconstruit.
La commune faisait historiquement partie du canton de Marcoing. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton du Cateau-Cambrésis.
Masnières est situé dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.
La commune a adhéré en 2006 à la Communauté de communes de la Vacquerie, remplacée en 2017 par la Communauté d'agglomération de Cambrai.
Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007[30], 38,52 % des électeurs de Masnières ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 61,48 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 81,89 %.
Au deuxième tour des élections législatives de 2007[31], 40,07 % des électeurs de Masnières ont voté pour François-Xavier Villain (UMP) (57,45 % dans la 18e circonscription du Nord), et 59,93 % pour Brigitte Douay (PS) (42,55 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 58,21 % à Masnières et de 60,08 % dans la circonscription.
Aux élections européennes de 2009[32], les deux meilleurs scores à Masnières étaient ceux de la liste du Parti communiste conduite par Jacky Hénin, qui a obtenu 195 suffrages soit 25,56 % des suffrages exprimés (département du Nord 8,01 %), et de la liste du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 164 suffrages soit 21,49 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), pour un taux de participation de 40,98 %.
Au deuxième tour des élections régionales de 2010[33], 67,40 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 17,79 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 14,81 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 54,28 %.
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[34], les quatre candidats arrivés en tête à Masnières sont François Hollande (PS, 31 %), Marine Le Pen (FN, 25,10 %), Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 17,39 %) et Nicolas Sarkozy (UMP, 15,34 %), avec un taux de participation de 81,30 %.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le conseil municipal compte 23 membres[35].
Maire en 1802-1803 : Léop. Tranchant[36].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
M. Chappelier | Conseiller général de Marcoing (1848 → 1852) | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1912 | 1941 | Gabriel Delmotte | Rad. | Ingénieur, astronome, Député du Nord (1928 → 1932) |
1941 | 1945 | Émile Maury | ||
1945 | 1947 | Raymond Doffe | ||
1947 | 1951 | Roger Deville | ||
1951 | 1953 | Maurice Martel | ||
1953 | 1970 | Marcel Hue | ||
1970 | 1989 | Michel Debève | ||
mars 1989 | 4 juin 2016[37],[38] | Colette Dessaint[39],[40] | PCF | Conseillère régionale (1998 → 2010) Présidente de la CC de la Vacquerie (2009 → 2016) Démissionnaire |
4 juin 2016[41] | En cours | Francis Noblecourt Réélu pour le mandat 2020-2026[42] |
Ancien directeur d'école[43] |
La collecte (assurée chaque vendredi), et le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est du ressort de la Communauté d'Agglomération de Cambrai.
Au conseil municipal du , la Ville indique étudier la possibilité de récupérer l'énergie issue de la fusion du verre de la Verrerie (couplée à d'autres sources potentielles comme le solaire ou la géothermie), pour alimenter un réseau de chaleur qui alimenterait les besoins en énergie des bâtiments industriels, communaux et logements. Une étude de faisabilité va être réalisée.
Au , Masnières n'est jumelée avec aucune autre commune[44].
En 2019, la Ville a été sollicitée par la ville de Saint-Pierre-Port de Guernesey afin d'établir un jumelage. A suivre...
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].
En 2019, la commune comptait 2 745 habitants[Note 8], en augmentation de 3,12 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 011 | 970 | 1 141 | 1 245 | 1 397 | 1 507 | 1 603 | 1 697 | 1 713 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 835 | 1 766 | 1 967 | 1 900 | 1 876 | 1 983 | 1 958 | 2 392 | 2 615 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 710 | 2 736 | 2 736 | 2 171 | 2 265 | 2 230 | 2 225 | 2 137 | 2 169 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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2 399 | 2 351 | 2 446 | 2 655 | 2 708 | 2 525 | 2 581 | 2 597 | 2 662 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 731 | 2 745 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 307 hommes pour 1 424 femmes, soit un taux de 52,14 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,5 |
4,5 | 75-89 ans | 8,5 |
14,9 | 60-74 ans | 16,4 |
17,8 | 45-59 ans | 16,9 |
20,4 | 30-44 ans | 18,9 |
17,2 | 15-29 ans | 14,7 |
24,8 | 0-14 ans | 23,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Masnières est rattachée à la circonscription de Cambrai-sud de l'inspection académique du Nord dans l'académie de Lille.
La commune gère deux écoles :
- L'école maternelle publique Elsa-Triolet, constituée de 5 classes.
- L'école primaire publique Hostetter, constituée de 10 classes. Elle a été agrandie en 2019 pour y accueillir 6 classes supplémentaires et une cantine plus grande.
L'école primaire publique Marie-Curie, demandant de lourds investissements de mise aux normes à long terme, a donc été fermée et devrait prochainement accueillir des associations et/ou une salle des fêtes.
Le département du Nord gère le collège Jacques-Prévert[51].
Trois médecins généralistes ainsi qu'un kinésithérapeute sont installées à Masnières. La commune dispose également d'une pharmacie[52]. La résidence « Doux séjour » est un établissement de type EHPAD[53]. Les établissements hospitaliers les plus proches sont à Cambrai. Notez également la présence régulière d'infirmier(e)s et d'un(e) diététicien(ne).
Les Masniérois disposent d'un lieu de culte catholique : l'église Saint-Martin. Cette église dépend de la paroisse « Saint-Paul du Haut-Escaut » rattachée à l'archidiocèse de Cambrai[54].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 303 €, ce qui plaçait Masnières au 20 794e rang parmi les 31 525 communes de plus de 50 ménages en métropole[55].
Masnières se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Cambrai.
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 678 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,0 % d'actifs dont 62,6 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs[a 4].
On comptait 1 095 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 200 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 052, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 9] est de 104,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi par habitant actif[a 5].
Au , Masnières comptait 120 établissements : 11 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 7 dans l'industrie, 15 dans la construction, 56 dans le commerce-transports-services divers et 31 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2011, 14 entreprises ont été créées à Masnières[a 7], dont 8 par des autoentrepreneurs[a 8].
Les deux entreprises principales de Masnières :
La commune ne contient ni monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques ni lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[56]. On peut toutefois citer trois édifices.
Le mémorial, appelé aussi « monument du caribou », commémore l'engagement du régiment d'infanterie de Terre-Neuve lors de la bataille de Cambrai en 1917.
L'église de Masnières datant de 1860 et sa tour du XVIe siècle furent détruites pendant la Première Guerre mondiale. Une nouvelle église de style néo-gothique, due à l'architecte Pierre Leprince-Ringuet, fut construite vers 1920. L'architecte utilisa dans la reconstruction un matériau nouveau, le béton armé. Les formes sont épurées et on retrouve l’esprit gothique à l’intérieur de l’édifice, dont les voûtes de brique jaune sont supportées par de hautes colonnes de béton[57].
Cette école a été nommée en mémoire du Lieutenant Theodore Hostetter, aviateur né à New York, enrôlé dans la Royal Air Force et abattu en 1918 au-dessus de Masnières au cours d'une mission visant à détruire les ballons d'observation ennemis disposés le long du canal. Elle fut construite en partie grâce aux dons de la mère de l'aviateur[Note 10].
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Les armes de Masnières se blasonnent ainsi :"D'azur à l'écusson d'argent, accompagné de onze billettes du même mises en orle."
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