Maruéjols-lès-Gardon est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Gard.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Maruéjols-lès-Gardon | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Le Vigan |
Intercommunalité | Communauté de communes du Piémont Cévenol |
Maire Mandat |
Freddy Felix 2020-2026 |
Code postal | 30350 |
Code commune | 30160 |
Démographie | |
Gentilé | Maruejolais |
Population municipale |
261 hab. (2019 ![]() |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 00′ 23″ nord, 4° 07′ 54″ est |
Altitude | Min. 84 m Max. 220 m |
Superficie | 3,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Quissac |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Maruéjols-lès-Gardon est une commune rurale qui compte 261 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Maruéjolois ou Maruéjoloises.
Village chargé d'histoire, marqué par les croisades et ses martyrs de la foi Maruéjols-lès-Gardon, dont l'étymologie, d'origine gauloise, signifie grande clairière, est un petit village de la Gardonnenque, remarquable à plus d'un titre.
Avec ses 247 habitants recensés dernièrement, on peut dire que la population est particulièrement stable, et ce depuis des décennies. Ni commune dortoir, ni lieu de résidences secondaires, ici, les habitants sont du terroir et on est vigneron de père en fils. D'ailleurs, on est fait pour la vigne, avec de riches terres en bordure du Gardon. Témoin la cave coopérative et ses vingt mille hectos annuels de vins de grande qualité avec une médaille d'or pour le Chardonnay, au concours général agricole de 1999. « Ici, on vit surtout de la vigne » rappelle M. Félix Robert. Et en parallèle à cette importante activité viticole, les pépinières Bertrand, avec plusieurs emplois, constituent un des facteurs importants de l'économie locale. Tout comme la fabrique de meubles Vincent, la menuiserie Bertrand ou l'entreprise Pésenti, spécialisée dans les travaux agricoles. Avec ses 361 hectares, Maruéjols est une commune à vocation essentiellement agricole. Enserrée par le Gardon au nord et les collines au sud, elle présente une particularité. Le POS n'autorise aucune construction compte tenu de la disposition des lieux. Zone inondable en bordure de la rivière et relief accidenté à l'opposé du village. Les seuls terrains constructibles sont plantés de vignes. Autre curiosité au mas Maraval ou mas des Tuileries, une pièce d'habitation est à moitié dans la commune de Cassagnoles, à moitié dans celle de Maruéjols. On vit bien à Maruéjols-lès-Gardon qui a gardé son caractère convivial comme autrefois. On se connaît tous. Il n'y a pas si long- temps encore, et selon une coutume ancestrale, les hommes se retrouvaient, sur la place du relais de poste, après le repas de midi, tous les jours, quelle que soit la saison. Ce rassemblement prisé portait le nom de « clu ». « Même les gamins s'y rendaient avant de retourner en classe. On y discutait de tout. Des travaux des champs, de l'actualité locale, régionale ou nationale » précise Xavier Laurent. Ah ce « clu », point de rencontre et d'information au cœur du village, c'était un rendez-vous au quotidien, que tout un chacun n'aurait voulu manquer pour rien au monde ! De nos jours, les écoliers n'ont plus cet intermède de la mi-journée. Dans le cadre du RPI, les grands du CM1 et CM2 sont scolarisés à Maruéjols. A deux pas de l'école, on a trouvé, lors de la construction de la cave coopérative des vestiges d'une villa romaine. D'ailleurs, la route qui traverse le village est une ancienne voie romaine tout comme la Régordane qui passe plus bas, en bordure du Gardon. Plus tard, Maruéjols-lès-Gardon sera marqué par l'histoire des croisades que se plaît à raconter Mme Mathilde Gardies, propriétaire du château, mais aussi mémoire vivante du village « Cette demeure, précise-t-elle, a été construite pendant les Croisades. Le comte de Toulouse avait rassemblé ses partisans ici, pour aller délivrer le tombeau du Christ. Plus tard, ce fut le tragique épisode des guerres de religion. Ravanel, adjoint de Cavalier, avait tendu une embuscade aux hommes du capitaine Chênevert. Trente grenadiers avec leurs officiers furent tués par les Camisards. Les représailles furent terribles. Le maréchal de Montrevel fit incendier le château et raser le village qui comptait une centaine d'habitants, tous protestants. Les hommes furent envoyés aux galères et les femmes emprisonnées à la Tour de Constance. » Maruéjols-lès-Gardon fut donc un village martyr. D'ailleurs ce bourg à cent pour cent protestant, ou presque, possède un unique bâtiment cultuel. Colette Villaret ajoute «Le temple est l'ancienne église romane, reprise au XVIe siècle, détruite au XVIIe et brûlée au XVIIIe. » Voilà pour l'histoire particulièrement marquante et tragique de ce village de la Gardonnenque qui compte encore une petite épicerie-traiteur, dans la Rue-Haute. De nos jours, la route qui longe Maruéjols-lès-Gardon connaît une circulation intense. Provençaux et Nîmois l'empruntent pour aller en Cévennes, en fin de semaine. Mais la quiétude du village, un peu à l'écart, ne paraît nullement perturbée par le roulis. A Maruéjols-lès-Gardon, il fait toujours bon vivre.
In "le journal des villages cévenols" de Roger Roux
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cardet », sur la commune de Cardet, mise en service en 1969[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 951,3 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 26 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « Gardon d'Anduze et Gardon » (461 ha), couvrant 11 communes du département[14] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[13] :
Maruéjols-lès-Gardon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[I 1],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), cultures permanentes (39,2 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), prairies (6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Maruéjols-lès-Gardon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994, 2001, 2002, 2005 et 2010[22],[20].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 93 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 93 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 8] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].
Durant la guerre des Cévennes, les troupes royales incendient Maruéjols le en représailles à une embuscade des Camisards dans le village qui avait fait plus de quarante morts dans leurs rangs. On ignore le nombre de victimes civiles.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2008 | Gérard Compan | DVG | |
mars 2008 | avril 2011[28] | Alain Gas | DVG | Cadre de l’éducation nationale Vice-président de la Communauté de communes Autour de Lédignan Président de l’Office de tourisme intercommunal de Vézénobres Vice-président de la Fédération archéologie et histoire du Gard |
2011 | En cours | Freddy Félix | DVG | Retraité Fonction publique |
Les données manquantes sont à compléter. |
![]() |
Blason | De tenné aux trois épis liés d'or, accostés des lettres M et G capitales de sable. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
La préposition « lès » signifie « près de ». Le village de Maruéjols-lès-Gardon étant tout simplement situé près du Gardon.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2019, la commune comptait 261 habitants[Note 9], en augmentation de 7,85 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
153 | 142 | 145 | 144 | 160 | 160 | 148 | 166 | 156 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
175 | 171 | 161 | 159 | 150 | 116 | 148 | 119 | 145 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
168 | 165 | 154 | 177 | 151 | 150 | 141 | 159 | 172 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
168 | 152 | 143 | 149 | 161 | 144 | 154 | 152 | 233 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
238 | 261 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 101 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 236 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,5 % | 16,9 % | 13 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 156 personnes, parmi lesquelles on compte 78,4 % d'actifs (65,4 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs) et 21,6 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 54 emplois en 2018, contre 62 en 2013 et 54 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 103, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,4 %[I 10].
Sur ces 103 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
32 établissements[Note 12] sont implantés à Maruéjols-lès-Gardon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 32 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 15,6 % | (7,9 %) |
Construction | 5 | 15,6 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 46,9 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 3,1 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 3,1 % | (3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 6,3 % | (14,9 %) |
Autres activités de services | 3 | 9,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,9 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 32 entreprises implantées à Maruéjols-lès-Gardon), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 15 | 11 | 13 | 9 |
SAU[Note 14] (ha) | 271 | 373 | 375 | 260 |
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 260 ha[35],[Carte 5],[Carte 6].
Sur les autres projets Wikimedia :