Martinet est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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Martinet | |
Le parc des Ouches et l'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Achards |
Maire Mandat |
Michel Paillusson 2020-2026 |
Code postal | 85150 |
Code commune | 85138 |
Démographie | |
Gentilé | Martinézien |
Population municipale |
1 171 hab. (2019 ![]() |
Densité | 64 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 40′ 39″ nord, 1° 40′ 41″ ouest |
Altitude | 42 m Min. 12 m Max. 63 m |
Superficie | 18,40 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Talmont-Saint-Hilaire |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Le territoire municipal de Martinet s’étend sur 1 840 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 42 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 12 et 63 mètres[1],[2].
Elle est située sur le plateau du sud du Massif armoricain, dans le Bas-Bocage vendéen, en arrière du littoral, soit à environ vingt-cinq kilomètres des Sables-d'Olonne et de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Ce plateau culmine à 51 mètres près de Bel-Air.
La commune est bordée au nord par le Jaunay qui serpente dans une vallée parfois creuse et bordée de pittoresques coteaux. Les ruisseaux de la Malvergne, du Guy des Noues et de la Garangeoire ont formé d'autres petites vallées qui rejoignent le Jaunay. Par contre, au sud de la commune, l'écoulement des eaux se fait par le ruisseau de Montmarin en direction de l'Auzance.
Le paysage de Martinet est très bocager. Le remembrement ne l'a aucunement affecté et de nombreux espaces boisés, ainsi que des chemins anciens peu retouchés, ont préservé un espace verdoyant et une nature attachante.
La Chapelle-Hermier | Aizenay | Beaulieu-sous-la-Roche |
![]() |
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Saint-Julien-des-Landes | Saint-Georges-de-Pointindoux |
Martinet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,8 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), prairies (7,7 %), forêts (4,8 %), zones urbanisées (3,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Martinet : forge actionnée par la force de l'eau.
Un habitat préhistorique a sûrement existé sur ce territoire. Des découvertes nombreuses de haches néolithiques ont été faites sur le secteur des Aigrefeuilles et de la Maison Neuve, dans la zone sud de la commune qu'occupe aussi une vaste zone restée boisée, le Bois-Neuf.
L'histoire de Martinet est celle des humbles. On ne note pas de grands événements. Avant la Révolution, les petites seigneuries ont simplement vécu du labeur incessant des hommes de la terre. En 1788, on se plaint de ne pas pouvoir franchir le Jaunay au gué de Garreau, trop souvent rendu impraticable par les inondations et on réclame pont et route. En 1789, le bourg compte toutefois de nombreux artisans ruraux liés aux métiers agricoles.
Durant la Révolution et les Guerres de Vendée, Martinet ne demeure pas en reste. En 1793, ses hommes accompagnent ceux de Jean-Baptiste Joly qui part de la Chapelle-Hermier et en regroupe des centaines d'autres des communes environnantes. Ils participent aux deux attaques manquées du pôle républicain des Sables-d'Olonne. Puis ils l'accompagnent plus ou moins régulièrement dans ses diverses campagnes militaires sur le territoire de la Vendée, sous la conduite de leur premier maire et capitaine de paroisse Jacques Martin. Celui-ci est d'ailleurs pris au village du Petit-Bois, alors qu'il est venu acheter du tabac. Il sera interrogé et fusillé le à la Mothe-Achard.
Sous l'Empire, Martinet est le lieu où se cache un groupe de réfractaires à la conscription de Napoléon, venu des communes voisines. Un combat entre eux et les gendarmes a lieu près de la Florencière le , qui fait trois morts parmi les déserteurs et deux parmi les gendarmes.
Au cours du XIXe siècle, l'agriculture s'améliore. De vastes surfaces de landes sont mises en exploitation et laissent apparaître plusieurs fermes nouvelles. La commune s'organise et progresse peu à peu. La population atteint son maximum en 1911 avec plus de sept cents habitants. Plus de vingt-cinq d'entre eux laissent cependant la vie dans les combats de 14-18.
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Blasonnement :
D'or à trois martinets de sable volant en pal ; au chef d'azur chargé de trois lis de jardin d'argent. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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1945 | 1983 | Georges Bougault | propriétaire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | 1995 | Maxime Ménard[Note 3] | retraité, ancien secrétaire de mairie | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995 | novembre 2007 | Pierre Mignen[Note 4] | formateur retraité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
novembre 2007 | mai 2020 | Alain Perrocheau | enseignant retraité, écrivain | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours | Michel Paillusson[10] | responsable commercial, vice-président de la communauté de communes chargé du tourisme et de l'animation | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 1 171 habitants[Note 5], en augmentation de 16,87 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
553 | 397 | 425 | 483 | 405 | 558 | 562 | 583 | 607 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
581 | 597 | 639 | 720 | 706 | 733 | 785 | 796 | 768 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
756 | 755 | 716 | 752 | 720 | 685 | 668 | 610 | 553 |
1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
527 | 557 | 604 | 689 | 724 | 844 | 1 052 | 1 171 | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,4 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 582 hommes pour 572 femmes, soit un taux de 50,43 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,3 |
4,8 | 75-89 ans | 5,3 |
15,3 | 60-74 ans | 13,5 |
17,0 | 45-59 ans | 18,7 |
24,3 | 30-44 ans | 23,1 |
12,8 | 15-29 ans | 14,4 |
25,1 | 0-14 ans | 23,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
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