Marsangis est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Marsangis | |
![]() Église Saint-Gengoult. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de Sézanne-Sud Ouest Marnais |
Maire Mandat |
Philippe Lebègue 2020-2026 |
Code postal | 51260 |
Code commune | 51353 |
Démographie | |
Population municipale |
47 hab. (2019 ![]() |
Densité | 7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ 22″ nord, 3° 50′ 13″ est |
Superficie | 6,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vertus-Plaine Champenoise |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Marsangis est situé sur le CD 5, à 55 km au sud-ouest de Châlons-en-Champagne et 15 km au nord-est de Romilly-sur-Seine (Aube). La commune est également à 100 km au sud de Reims et 45 km au nord de Troyes. Sa surface est de 670 ha et son altitude moyenne de 77 m. Les communes limitrophes sont Anglure, Allemanche, La Chapelle-Lasson, Thaas, Saint-Saturnin et Granges/Aube. Un canal, le ruisseau de l’Echu, creusé dans les années 1830, a permis d’assécher les marais, impraticables pendant six mois de l’année, en indivision avec la commune de La Chapelle-Lasson. Il se jette dans le Choisel, puis dans l’Aube.
La Chapelle-Lasson | Thaas | |
Allemanche-Launay-et-Soyer | ![]() |
Saint-Saturnin |
Anglure | Granges-sur-Aube | Vouarces |
Marsangis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (89,7 %), prairies (6,5 %), zones urbanisées (3,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Elle est en grande partie basée sur l’agriculture (essentiellement céréales et betteraves). Une entreprise de vente et entretien de matériel agricole est également présente.
La commune dépendait de la seigneurie d’Anglure. A la fin du 18e siècle, elle faisait partie de la généralité de Châlons et du diocèse de Troyes.
La plus ancienne dénomination remonte à 1131 (Andecy) sous le nom de Massangy. Pas beaucoup de modification depuis, puisqu’en 1812, on la retrouve sous le nom de Marsangy. Ce nom serait d’origine gallo-romaine.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1803 | 1806 | Claude Aveline | ||
1806 | 1833 | Jacques Aveline | ||
1833 | 1835 | Sylvestre Rondeau | ||
1835 | 1836 | Pierre Aveline | ||
1836 | 1837 | Nicolas Joly | Adjoint faisant fonction de maire | |
1837 | 1840 | Nicolas Joly | ||
1840 | 1871 | Louis Millet | ||
1871 | 1876 | Alexandre Aveline | ||
1876 | 1882 | Eugène Aveline | ||
1882 | 1896 | Louis Jacquesson | ||
1896 | 1904 | Arsène Roger | ||
1904 | 1912 | Gabriel Aveline | ||
1912 | 1919 | Emile Lebrun | ||
1919 | 1920 | Léonce Jeanson | ||
1920 | 1935 | Léon Hallier | ||
1935 | 1945 | Auguste Lebrun | ||
1945 | 1977 | Louis Laprun | ||
1977 | 1995 | André Lebègue | ||
1995 | 2001 | Roger Jeanson | ||
2001 | En cours (au 4 juillet 2014) |
Philippe Lebègue | Réélu pour le mandat 2014-2020[8],[9] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 47 habitants[Note 2], en diminution de 16,07 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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60 | 76 | 66 | 58 | 82 | 92 | 81 | 86 | 87 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
82 | 80 | 88 | 97 | 88 | 89 | 87 | 87 | 84 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
79 | 94 | 89 | 99 | 93 | 81 | 80 | 69 | 73 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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70 | 85 | 79 | 67 | 62 | 57 | 52 | 55 | 48 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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47 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L’église est dédiée à saint Gengoult. Elle date du début du siècle, avec remploi de chapiteaux romans. Un incendie le a détruit le maître autel et endommagé le mobilier. Le nouvel autel est en bois de chêne sculpté, avec clochetons.
A ses côtés le monument aux morts, inauguré en , porte les noms de huit habitants tués (10 % de la population) au cours du conflit 1914-1918.
Une fontaine Saint-Gengoult, restaurée par un villageois, est située dans une propriété privée à la sortie du village, en direction d’Anglure.
La mairie-école, actuelle mairie et salle de réunions, date de 1839.
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