Marray est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Marray | |
![]() Le château de La Roche-d'Alès. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes de Gâtine et Choisilles - Pays de Racan |
Maire Mandat |
Patrick Boivin 2020-2026 |
Code postal | 37370 |
Code commune | 37149 |
Démographie | |
Gentilé | Marraysiens |
Population municipale |
483 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 37′ 18″ nord, 0° 42′ 06″ est |
Altitude | Min. 89 m Max. 182 m |
Superficie | 23,81 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Renault |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.marray37.fr/ |
modifier ![]() |
Chemillé-sur-Dême | Les Hermites | |
![]() |
La Ferrière | |
Beaumont-Louestault | Saint-Laurent-en-Gâtines |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 17,83 km, comprend un cours d'eau notable, la Dême (5,338 km), et huit petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
La Dême, d'une longueur totale de 32,5 km, prend sa source à 160 m d'altitude à Monthodon et se jette dans le Loir à Vouvray-sur-Loir, à 47 m d'altitude, après avoir traversé 9 communes[3]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 2[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[4]. Sur le plan piscicole, la Dême est classée en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[5].
Deux zones humides[Note 2] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Dême de Marray à Chemillé-sur-Dême » et « l'étang du Buis »[6],[7].
Marray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,2 %), forêts (27,8 %), prairies (10 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones urbanisées (1,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Le territoire de la commune de Marray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Beaumont, est classée au niveau de risque 3, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 235 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 235 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1995 et 1999[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2014 | En cours | Patrick Boivin | DVD | Maire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2019, la commune comptait 483 habitants[Note 5], en augmentation de 11,29 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 006 | 921 | 1 090 | 1 040 | 950 | 883 | 829 | 864 | 786 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
728 | 732 | 715 | 671 | 666 | 666 | 648 | 655 | 651 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
641 | 638 | 637 | 555 | 563 | 548 | 510 | 535 | 429 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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414 | 348 | 301 | 272 | 262 | 337 | 391 | 406 | 434 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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478 | 483 | - | - | - | - | - | - | - |
Marray se situe dans l'académie d'Orléans-Tours (zone B) et dans la circonscription de Saint-Cyr-sur-Loire.
L'école élémentaire accueille les élèves de la commune et les élèves du RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) de la vallée de la Dême (écoles de Chemillé sur dême, Marray et La Ferrière.