Marminiac est une commune française, située dans l'ouest du département du Lot en région Occitanie.
Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de la Masse, le Caverieux et par un autre cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Marminiac est une commune rurale qui compte 350 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 171 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Marminicois ou Marminicoises.
Géographie
Communes limitrophes
Marminiac est limitrophe de sept autres communes, dont trois dans le département de la Dordogne. Au nord-est, le territoire communal est distant de 200 mètres de celui de Florimont-Gaumier, et au nord-ouest, de 400 mètres de celui de Saint-Pompont.
Carte de la commune de Marminiac et des communes avoisinantes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 12,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cazals - Dde», sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,4°C et la hauteur de précipitations de 940,7 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 17 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[11], à 12,7°C pour 1981-2010[12], puis à 13,1°C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[16],[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[18]:
«le Moulin du Touron» (210ha), couvrant 2 communes du département[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[18]:
les «ruisseaux de l'Herm et de la Masse» (661ha), couvrant 8 communes du département[20].
Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 à Marminiac.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Marminiac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 1],[22].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (59,4%), zones agricoles hétérogènes (36,2%), terres arables (2,3%), prairies (2%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Marminiac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Masse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[27],[24].
Marminiac est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire 0. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marminiac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 331 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 324 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98%, à comparer aux 72% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Toponymie
Le toponyme Marminiac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Marminius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois-acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[32].
Histoire
Marminiac était jadis une des stations sur la voie romaine reliant Cahors à Périgueux.
Les Vielcastel sont mentionnés comme seigneurs de Marminiac dès le milieu du XIIIesiècle.
On peut voir sur le territoire de la commune une tour, dite "tour des Anglais", vestige d'un château-fort. La ville fut prise plusieurs fois par les Anglais. Philippe le Bel l'hypothéqua en 1287.
Les Vielcastel sont les cousins des Bonafous (ou Bonafos). En 1425, Marc de Bonafous, cadet d'une famille descendant des seigneurs de Pestilhac récupère la tour, seule vestige de son château de Bonafous. Le château a été vendu en 1659 à Jean-Marc de Gauléjac, fils bâtard légitimé en 1625 de Gabriel de Gauléjac, seigneur de Puycalvel.
Au dénombrement de 1504, Bernard de Vieuxchasteau, ou de Vielcastel, seigneur de Marminiac, possède à Marminiac une maison noble, avec jardin et colombier[33]. Une branche de la famille de Vielcastel, les Salviac de Vielcastel, s'est installée à Cazals où ils ont reconstruit le château des Guerre après la guerre de Cent Ans.
Jean de Vielcastel, marié à Hélène de Bonafos de Presque en 1614, a construit le château de Roquecave.
notaire, conseiller général du Lot (1892-1904), fils d'Henri C.
1947
1983
François Molinié
PCF
Instituteur
mars 1995
2020
André Bargues
PS
Conseiller général du canton de Cazals (2004-2015) Président de la communauté de communes Cazals-Salviac (2014-2020)
2020
En cours
Rachel French
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 350 habitants[Note 7], en diminution de 5,66% par rapport à 2013 (Lot: +0,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
965
971
984
1 063
1 162
995
1 099
1 147
1 171
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 153
1 123
1 095
1 163
1 110
1 081
1 074
1 008
980
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
905
868
779
672
647
605
567
557
516
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
530
460
385
368
307
318
358
370
371
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
356
350
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 163 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 359 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 990 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 180 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1% d'actifs (70,6% ayant un emploi et 5,6% de chômeurs) et 23,9% d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 60 emplois en 2018, contre 73 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 137, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,3%[I 10].
Sur ces 137 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 38% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,5% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5% les transports en commun, 2,9% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,1% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
32 établissements[Note 10] sont implantés à Marminiac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
32
Construction
9
28,1%
(13,9%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
7
21,9%
(29,9%)
Information et communication
1
3,1%
(1,8%)
Activités immobilières
2
6,3%
(3,5%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
7
21,9%
(13,5%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
2
6,3%
(12%)
Autres activités de services
4
12,5%
(8,7%)
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1% du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 32 entreprises implantées à Marminiac), contre 13,9% au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39]:
Etablissements Fradin, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (277 k€)
Aux Airs De Fanny, services des traiteurs (174 k€)
Agriculture
La commune est dans la «Bourianne», une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 42 en 2000 puis à 23 en 2010[42] et enfin à 19 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60% de ses exploitations[43],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 765 ha en 1988 à 614 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 32 ha[42].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Vincent de Marminiac date du XIIIesiècle. Elle a été agrandie par adjonction de bas-côtés en 1895[44]. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général de la région Occitanie[45].
Eglise Saint-Pierre de Boissièrette. La première référence connue d’une église à Boissièrette date de 1455. Ce bâtiment a totalement disparu. L’église actuelle a été construite en 1834 grâce aux donations des paroissiens – ils étaient une centaine en 1900. Après le décès vers 1905 du dernier prêtre attaché à l’église, la paroisse est rattachée à celle de Marminiac. L’église est de moins en moins fréquentée, le bâtiment se dégrade progressivement. En 1965, l’artiste Louttre.B décide de réparer l’église. Il commence par le gros œuvre puis entreprend sa décoration intérieure. Il la conçoit d’emblée dans sa globalité, ce qui donne aujourd’hui au visiteur ce sentiment d’harmonie et de paix. Louttre.B conçoit et réalise le plafond peint, le sol en mosaïque de galets et de pierre de Crayssac, l’autel et le chemin de croix en béton coloré de sable de Marminiac, les chandeliers et la grille du confessionnal en fer forgé ainsi que la broderie et la fresque qui orne le mur derrière l’autel. La broderie en fil de laine laisse apparaître par les espaces laissés libres le mur décoré de motifs de fleurs peints en ocre et gris. Les cinq vitraux de l’église ont été réalisés par l’atelier du verrier Paul Viriglio. Les deux de gauche en entrant, à partir de cartons de Roger Bissière, les deux de droite en entrant et l’oculus au-dessus du porche, à partir de cartons de Louttre.B. Le Christ en croix est un fac-similé de celui de Roger Bissière, daté de 1938. Les quatre tentures faites de tissus de jeans assemblés sont des œuvres de Laure Louttre-Bissière réalisées au cours des années 1990.
Tour des Anglais, ou tour de Bonafos, est une tour carrée. La seigneurie de Marminiac appartenait aux Vielcastel dès le milieu du XIIIesiècle. Le château de Marminiac, occupé par les garnisons anglaises et françaises, a été détruit pendant la guerre de Cent Ans. La tour conserve des éléments datant du XIIIesiècle et XIVesiècle, mais date, pour l'essentiel, d'une reconstruction du XVesiècle[46], (Catherine Didon 1996, p.138).
Halle
Ferme de Bouteille-Haut, inscrite au titre des monuments historiques en 1995 (Catherine Didon 1996, p.132).
Château de Roquecave était un ensemble fortifié. En 1614, Jean de Vielcastel a épousé Hélène de Bonafos de Presque. Il a obtenu du roi Louis XIII le droit d'ajouter Marminiac à son nom. Il a construit le château de Roquecave. Le château passe aux Durfort, seigneurs de Léobard à la fin du XVIIesiècle. En 1714, le château devient la propriété de François Louis Caors de la Sarladie par mariage. Ses descendants résident à Roquecave jusqu'en 1834, date où le château est vendu à un agriculteur[47], (Catherine Didon 1996, p.134).
Château de Bonafous. En 1425, Marc de Bonafous récupère la tour, vestige de son château détruit pendant la guerre de Cent Ans. En 1659, le château est vendu à Jean-Marc de Gauléjac, fils bâtard, légitimé en 1625, de Gabriel de Gauléjac, seigneur de Puycalvel. Pendant la Révolution, un des fils de la famille, Paul-François de Gauléjac, s'est enrôlé dans l'armée des Princes et a participé à la guerre de Vendée où il est surnommé «Renault l'Invincible». Le château a appartenu à la famille de Bonafous jusqu'en 1817 date à laquelle les fils de «Renault l'Invincible», complètement ruinés, ont dû le vendre à Louis Bouson de La Comte qui l'a revendu en 1826 à Louis de La Sudrie qui lui a donné son aspect actuel. En 1845, il est vendu au notaire Marc Cangardel (Catherine Didon 1996, p.138).
Église.
Tour des Anglais.
Halle.
Personnalités liées à la commune
Paul-François de Gauléjac, né à Marminiac le . Avant la Révolution, il est officier au régiment provincial de Rodez. Au début de la Révolution, il est officier au régiment de Maine-Infanterie. Il a pris le chemin de l'exil, et s'est enrôlé dans l'armée des Princes. Il est rentré en France au commencement de 1792 et a été emprisonné en 1794, délivré quatre mois après. Il a participé à la guerre de Vendée dans l'armée royaliste de Henri de La Rochejaquelein. Fait prisonnier par l'armée républicaine, il est condamné à mort et fusillé. Ayant survécu, il est surnommé «Renault l'Invincible» et «Trompe-la-Mort», il reprend le combat aux côtés de Rochambeau. Il est tué au cours d'un engagement à Courberie, le [48],[49].
Henri Cangardel, né le 6 juillet 1884 à Marminiac, mort le 30 janvier 1971 à Paris, armateur, président de la Compagnie Générale Transatlantique, membre de l'Académie de Marine, commandeur de la Légion d'honneur, un des promoteurs du célèbre paquebot Normandie. Il était le fils, le petit-fils et l'arrière-petit-fils de trois maires de Marminiac.
Roger Bissière (1886-1964), peintre, a habité au village de Boissièrette à partir de 1939. Il y avait son atelier et y décéda en 1964; il y est enterré. Son fils, le peintre Louttre.B, y a vécu aussi. Bissière a attiré dans la commune certains de ses amis, qui y ont acheté des maisons ou y ont vécu: l'écrivain Walter Lewino, les peintres Jean Léon, Rylsky et Charlotte Henschel.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy: Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127p. (ISBN2-910540-16-2), p.116.
Louis d'Alauzier, Le dénombrement de 1504 en Quercy pour le ban et l'arrière-ban, p.270, 277, 279, dans Bulletin de la Société des études du Lot, 1984, tome 105.
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