Depuis le , la commune appartient à la commune nouvelle des Hauts-d'Anjou[1] et devient commune déléguée.
Géographie
La commune se trouve dans le Haut-Anjou, dans la partie orientale du Segréen[2], au nord-ouest de Cherré, dans le nord du département en limite de celui de la Mayenne.
Urbanisme
En 2009 on trouvait 284 logements sur la commune de Marigné, dont 85% étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91%, et dont 75% des ménages en étaient propriétaires[3].
Toponymie et héraldique
Toponymie
Les mentions anciennes de Marigné sont: Molendinus novus in villa Marigniaco 1030[4], Marignacus v. 1080[4], Marinniacus 1082-1094[4], Ecclesia de Marignieio 1177[4], Marigne 1256[4], Marigné sous DaonXVIesiècle[4], v.1757[5].
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi:
De gueules, à la fasce ondée d'argent, accompagnée en chef de deux chouettes affrontées d'or et en pointe d'un marteau de forge du même.
Histoire
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La terre et châtellenie de Marigné-sous-Daon relevait en partie de la baronnie de Candé. Le seigneur devait la foi, l'hommage lige, la bouche et les mains au baron de Candé en Anjou, qui s'est toujours confondu avec le baron de Châteaubriant en Bretagne. Ainsi Marigné avait des liens en Bretagne.
Les propriétaires de la châtellenie furent:
En 1407, Lancelot Turpin de Crissé rend hommage à Charles de Dinan. En 1414, Denise de Montmorency, veuve du précédent et tutrice de leurs enfants.
1445 Anthoine Turpin de Crissé rend hommage à Catherine de Rohan veuve de Jacques de Dinan. À cette date, les hommes de foi sont: le seigneur de Grez-sur-Mayenne, Jehanne d'Orvaux, veuve de Jehan des Rues, tutrice d'Estienne des Rues, Amaury de Vrigné pour son domaine du Plessis-Gaudin, Jehan Giffart pour sa terre de la Perrine autrement Estriché, Hugues de Montalais pour ses fiefs en la paroisse de Marigné, Robert Hernault pour partie de la Chabocière.
1453 François de Coesmes par sa femme Jeanne Turpin, fille d'Antoine
1499 Nicolas de Coesmes
1523 Jean de Montalais l'acquiert et réunit la terre de Marigné à celle de Chambellay
1634 Pierre de Montalais, seigneur de Chambellay, baron de Keraër, vicomte de Querambourg, seigneur de Vernée, Daon, Bréon, Fourmentières, Vern et Sceaux
1665 Françoise de Montalais
1698 Messire Lechat de Vernée l'acquiert
1784 Louis André de la Forest d'Armaillé, époux de Pauline Louise de Lesrat, fille de Pauline Lechat
Pendant les troubles de la Ligue, Marigné ne fut pas épargnée. Les habitants, comme dans bien d'autres bourgs du Haut-Anjou durent se réfugier au château de leur seigneur. Or le seigneur de Marigné ne demeure pas sur la paroisse mais dans son château de Vernée à Champteussé.
Un rapprochement intervient en 2016. Le , les communes de Brissarthe, Champigné, Contigné, Cherré, Marigné, Querré et Sœurdres, s'associent pour former la commune nouvelle des Hauts d'Anjou. Marigné en devient une commune déléguée[1]. Un nouveau regroupement intervient en 2019 avec l'intégration de la commune de Châteauneuf-sur-Sarthe, qui devient alors le siège de la nouvelle commune[6].
Politique et administration
Administration municipale
Administration actuelle
Depuis le , Marigné constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle des Hauts-d'Anjou et dispose d'un maire délégué[1].
La commune était membre de la communauté de communes du Haut-Anjou[10], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen. Le , la commune nouvelle de Les Hauts-d'Anjou entraine sa substitution dans les établissements de coopération intercommunale[1].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 697habitants, en augmentation de 9,08% par rapport à 2009 (Maine-et-Loire: 3,2%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 200
1 113
1 177
1 267
1 312
1 208
1 217
1 104
1 163
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 175
1 134
1 075
1 056
1 068
1 069
1 026
989
986
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
940
968
918
802
820
780
722
724
712
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2008
2013
2014
637
642
584
575
514
523
627
686
697
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,1%) est en effet inférieur au taux national (21,8%) et au taux départemental (21,4%).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,8% contre 48,7% au niveau national et 48,9% au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante:
51,8% d’hommes (0 à 14 ans = 23,7%, 15 à 29 ans = 16,3%, 30 à 44 ans = 21,5%, 45 à 59 ans = 19,1%, plus de 60 ans = 19,4%);
48,2% de femmes (0 à 14 ans = 24,2%, 15 à 29 ans = 15,6%, 30 à 44 ans = 17,5%, 45 à 59 ans = 21,9%, plus de 60 ans = 20,9%).
Pyramide des âges à Marigné en 2008 en pourcentage[15]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90ansou+
1,0
7,4
75à89ans
7,0
11,7
60à74ans
12,9
19,1
45à59ans
21,9
21,5
30à44ans
17,5
16,3
15à29ans
15,6
23,7
0à14ans
24,2
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[16].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90ansou+
1,1
6,3
75à89ans
9,5
12,1
60à74ans
13,1
20,0
45à59ans
19,4
20,3
30à44ans
19,3
20,2
15à29ans
18,9
20,7
0à14ans
18,7
Vie locale
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Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 16 669 €, pour une moyenne sur le département de 17 632 €[3].
En 2009, 48% des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51% sur le département[3].
Tissu économique
Sur 71 établissements présents sur la commune à fin 2010, 54% relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17% sur le département), 7% du secteur de l'industrie, 9% du secteur de la construction, 27% de celui du commerce et des services et 4% du secteur de l'administration et de la santé[3].
Lieux et monuments
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Le bourg: maisons anciennes. L'église Saint-Pontien, inscrite aux monuments historiques en 1971, date des XIe, XIIe, XVIeetXVIIesiècles, et conserve un reliquaire de saint Pontien et saint Pérégrin.
La motte féodale.
Le lavoir.
La Grand-Maison: le , Mathurin Blouin, curé de Mézangé en Bretagne, évêché de Nantes, tant en son nom que comme père et tuteur naturel de ses enfants de †Delle Elizabeth Gaillard, vend à René Marchays Sr du Petit Boys Dt à Angers la Trinité, les lieux et métairie et closerie de la Tardiverie et Grand Maison situés au bourg et paroisse de Cherré et Marigné, avec un petit logis et jardin qu’il avait acquis, consistant en maison, jardins, écuries, cours, ayreaux, droits, rues issues, terres labourables et non labourables, prés, pâtures, vignes, qu’il avait tant par acquêts que par échange, et que ce qui peut appartenir à ses enfants par la succession de leur †mère, suivant les partages faits entre lui et noble homme Jean Gaillard des biens à eux échus de la succession de †n.h. François Gaillard Sr de Launay leur père passés par Leconte Nre Angers, fors à l’égard de 400L de rente que Mr de Chambellay doit à ladite succession comme seigneur du four à ban dudit [Cué]… et lui cède pour 181L les bestiaux et semances à lui deues par André Houdebine métayer de la Tardiverie (AD49 Lecourt Angers).
La Perrine: château du XIXesiècle. Le fief a appartenu aux familles Giffart et Champagné.
Le Port-Joulain: le château du XVIIesiècle domine les courbes de la Mayenne. Le fief relevait de Daon, et tient son nom de Joulain du Port seigneur en 1396 qui fonda la chapelle du XVesiècle toujours existante.
La Ragotière: Le , Jean d’Andigné écuyer et Delle Françoise Descore son épouse Dt à Marigné baillent à moitié pour 5 ans à Pierre Chevalier la closerie de la Ragotière à Marigné (AD49 Chevallier Nre de la court de Marigné).
La Rochette: Le Pierre Marchandye Md Dt au bourg de Méral pays de Craonnais, et Jehanne Froger sa femme, baillent à ferme pour 20L pour 5 ans à Jacques Guerin Md au bourg de Marigné, la closerie de la Rochette appartenant à ladite Froger de la succession de Pierre Froger (AD49 Chevallier Nre de la court de Marigné).
Personnalités liées à la commune
Bernardin de Saint-François (1529-1582), né à Marigné, religieux.
François-Louis Chartier, prêtre guillotiné le à Angers, béatifié par Jean-Paul II en 1984.
Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou: D-M, t.2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2eéd. (BNF34649310, lire en ligne)
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
PORT (Celestin) Dictionnaire historique, géographique et biographique du Maine-et-Loire (1876), t. 2, p.595.
IGN, Plan de cassini.
Préfecture de Maine-et-Loire, «Arrêté portant création de la commune nouvelle de Les Hauts-d'Anjou», Recueil des actes administratifs spécial no84 du 26 novembre 2018, , p.15-17 (lire en ligne[PDF]).
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