Marcoux/maʁ.ku/ est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Marcoux dispose de la station d'épuration intercommunale de Digne nouvelle, d'une capacité de 35 000 équivalent-habitants[5].
Géologie et relief
Marcoux et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Le village est situé à 730 m d’altitude[6]. La commune est traversée par la Bléone.
La commune compte 1 035ha de bois et forêts[1].
Elle comporte plusieurs entités distinctes:
le Liman (versant est);
la vallée de la Bléone dont le plan de Marcoux. La vallée s'élargit sur deux kilomètres de large, ce qui contraste avec la vallée de la Bléone en aval;
la Grande Colle, relief situé entre la Bléone et le Mardaric, dont l'extrémité nord-est forme la colline Saint-Michel;
la vallée de l'Escure, site caractéristique pour ses terres noires, et où passe une partie du raid VTT des Terres-Noires;
la vallée du Bouinenc (empruntée par la route menant à Draix et Archail) et de la Cougourde.
Vue de la vallée de la Bléone et de la commune de Marcoux.
Paysage de terres noires à l'adret de l'Escure.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Est auquel appartient Marcoux est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[7], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune de Marcoux est également exposée à trois autres risques naturels[8]:
feu de forêt;
inondation (dans la vallée de la Bléone);
mouvement de terrain.
La commune de Marcoux est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9]. La départementale RD900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[10].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune [9] et le Dicrim n’existe pas non plus[11].
La commune a ressenti quelques tremblements de terre. Un seul l’a été fortement, en atteignant une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets), celui du 8 février 1974, dont l’épicentre était situé à Thorame[12],[13].
Urbanisme
Typologie
Marcoux est une commune rurale[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,9%), forêts (26,2%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (19%), terres arables (11%), zones agricoles hétérogènes (7%), zones urbanisées (0,9%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1113 (de Marculfo), et provient d’un nom propre d’origine germanique, Marcolfus[21].
Histoire
Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de Marcoux. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[22].
Environ un siècle après l’abandon de l’organisation administrative de l’Empire romain, le territoire de Marcoux est signalé, dès 814, dans le polyptyque de Wadalde: deux colonges s’y trouvent[23]. Les moines de l’abbaye Saint-Victor de Marseille perdent ensuite leurs biens dans la commune. L’abbaye Saint-Honorat de Lérins y a aussi possédé un prieuré[24].
En 1122, Guillaume Marcoux était seigneur de Marcoux[25].
Le village et le château fort appartenaient aux évêques de Digne[26], jusqu’à la Révolution[23]. Les églises relevaient du chapitre de Digne, qui cède l’église paroissiale et les revenus attachés à l’évêque en 1476 (contre celle de Courbons)[23]. La communauté relevait de la baillie de Digne[23].
Le château est vendu en 1525 par les évêques qui participent ainsi au paiement de la rançon de François Ier, fait prisonnier à la bataille de Pavie en 1525.
Saint-Martin constituait un fief distinct au Moyen Âge[27].
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[28]. La chapelle Saint-Martin est vendue comme bien national, et a disparu depuis[23].
Comme de nombreuses communes du département, Marcoux se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry: en 1863, elle en possède deux, qui dispensent une instruction primaire aux garçons, la première étant située au chef-lieu[29] et la seconde au hameau des Granges[30]. Aucune instruction n’est donnée aux filles: ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[31], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Marcoux[32]. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve aux Granges (achevée en 1883) et rénover celle du chef-lieu[33],[30], ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Marcoux sont régulièrement scolarisées.
Jusqu’au milieu du XXesiècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture, qui s'était maintenue dans l'entre-deux-guerres mondiales malgré la crise phylloxérique[34], a depuis été abandonnée[35].
En 1945, l’école des Granges est fermée, à cause de la désertification. Puis on la rouvre en 1950-1951, et en 1953. En 1954, elle s’installe dans un bâtiment neuf. Elle est finalement fermée au milieu des années 1960[30].
Héraldique
«D’azur à un château d’or sur une rivière d’argent»[36],[37].
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 247 personnes, dont 14 chômeurs[38] (20 fin 2011[39]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (80%)[40] et travaillent majoritairement hors de la commune (84%)[40].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 16 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[41].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 14 en 2010. Il était de 12 en 2000[42], de 24 en 1988[43]. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures. Quatre exploitations pratiquent la polyculture[42]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait un peu augmenté, de 909 à 1 047ha[43], avant de fortement régresser lors de la dernière décennie, reculant à 601ha[42].
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 10 établissements, n’employant aucun salarié[41].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 14 établissements (avec onze emplois salariés), auxquels s’ajoutent les cinq établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant deux personnes[41].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est secondaire pour la commune, avec moins d’un touriste accueilli par habitant[44], l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande[45]. Les structures d’hébergement à finalité touristique sont peu nombreux à Marcoux, et se limitent à des meublés labellisés[46] et non-labellisés[47]. Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil[48]: au nombre de 53, elles représentent logement sur cinq[49],[50].
Restaurant Bistrot de pays Le Cheval blanc[51],[52].
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[56]:
total des produits de fonctionnement: 253 000 €, soit 479 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 256 000 €, soit 485 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 311 000 €, soit 591 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 217 000 €, soit 412 € par habitant;
endettement: 207 000 €, soit 392 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 7,21%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 12,36%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 38,11%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015: médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation: 21 795 €[57].
Intercommunalité
Marcoux fait partie:
de 2002 à 2013, de la communauté de communes des Trois Vallées;
de 2013 à 2017, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon;
depuis le , de la communauté d'agglomération Provence-Alpes.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[59].
En 2019, la commune comptait 451 habitants[Note 3], en diminution de 11,74% par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence: +1,48%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1765
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
369
309
257
301
300
319
360
363
385
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
375
346
287
280
300
317
306
288
262
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
304
270
271
288
262
214
199
184
178
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
189
180
166
305
390
414
402
468
478
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2012
2017
2019
-
-
-
-
-
-
516
464
451
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315
1471
78 feux
28 feux
L’histoire démographique de Marcoux, après la saignée des XIVeetXVesiècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXesiècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1836 à 1856. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1936, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[62]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1960. Marcoux connait ensuite une croissance rapide, triplant sa population en trente ans.
Le château, résidence d’été des évêques de Digne, est partiellement en ruines. Un papier peint de l’époque de Louis XIII y a été retrouvé. Une corniche de gypseries ornée d’entrelacs décore la grande salle[66].
L’église Saint-Étienne (fin du XIIe/début du XIIIesiècle) est inscrite aux monuments historiques[67]. Un des contreforts date de 1434, un autre est construit dans les années 1960, avec la grande campagne de consolidation et de restauration (pose de tirants, réfection de la charpente). La nef à trois travées, voûtée en berceau, est longue de 21,6 m et large de 5,9 m. Le campanile du XIXesiècle est posé sur le clocher construit en 1888-1889[68]. Sa cloche date de 1699 (classée au titre objet[69]). L’autel, en bois doré, date du XVIIesiècle (classé[70]).
La chapelle de la Peyrière est peut-être l’ancien prieuré Saint-Marcellin[23] (actuellement indiquée comme Sainte-Marthe).
Le monument aux morts. Conflits commémorés: Guerres 1914-1918 et 1939-1945[71].
Personnalités liées à la commune
saint Jacques Chastan (1803-1839), né à Marcoux, martyr de l’Église catholique en Corée.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Marie-Paule Baume, Tranches de vie à Marcoux du XIVe au XIXe siècle, Digne-les-Bains, Communauté de communes des 3 Vallées, 2003, (ISBN2-9520539-0-1)
Sources
Bibliographie
Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559p.
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017)
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence: le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. «Villes et villages de France», 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN2-7399-5004-7)
Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 2 août 2012
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96
Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.2: Formations non-romanes; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no194), , 676p. (ISBN978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 14919, p.851.
Brigitte Beaujard, «Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s.», Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
Daniel Thiery, «Marcoux», Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2010, mis à jour le 4 décembre 2011, consulté le 2 août 2012
Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence: nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p.221
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017), p. 181
Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., p. 196
Patrice Alphand, «Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no307, 1ertrimestre 1989, 108eannée, p 296-298.
Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN978-2-86-004-015-0), p.9.
Ministère de l'Agriculture, «Orientation technico-économique de l’exploitation», Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien: attention, le fichier fait 4,4 Mio)
Comtesse du Chaffaut, Gypseries en Haute-Provence: cheminées et escaliers (XVIe – XVIIesiècles), Turriers, Naturalia publications, (ISBN2-909717-22-4), p 78
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