Mant est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
Cet article est une ébauche concernant une commune des Landes.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Mant
La place de l'église de Mant.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Landes
Arrondissement
Mont-de-Marsan
Intercommunalité
Communauté de communes Chalosse Tursan
Maire Mandat
Michel Prugue 2020-2026
Code postal
40700
Code commune
40172
Démographie
Population municipale
266 hab. (2019 )
Densité
14 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 35′ 12″ nord, 0° 30′ 28″ ouest
Altitude
Min. 68 m Max. 208 m
Superficie
19,34 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Hagetmau (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Chalosse Tursan
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Mant
Géolocalisation sur la carte: France
Mant
Géolocalisation sur la carte: Landes
Mant
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Mant
modifier
Géographie
Localisation
Commune située au sud-est d'Hagetmau. Elle est limitrophe du département des Pyrénées-Atlantiques.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 13,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bahus Fleton», sur la commune de Bahus-Soubiran, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9°C et la hauteur de précipitations de 997,3 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Mont-de-Marsan», sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[12], à 13,5°C pour 1981-2010[13], puis à 13,9°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Mant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Hagetmau, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (58,1%), forêts (20,2%), prairies (19,8%), zones agricoles hétérogènes (1,8%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Mant est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Luy. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009, 2018 et 2020[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mant.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 43,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 144 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 24 sont en en aléa moyen ou fort, soit 17%, à comparer aux 17% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Toponymie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Histoire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Protohistoire
Au lieu dit «cimetière de Monget»[26],
une enceinte ovale précédée d'un fossé a été découverte lors de prospections aériennes en juin 1984. Située sur un sommet, elle domine les landes d'Arboucave et de Lacajunte où se trouvaient d'autres enceintes similaires quoique de formes différentes[27] (l'enceinte d'Arboucave est sub-circulaire[28]). À Monget, la porte de l'enceinte est au sud-est; les vestiges du rempart de terre ont été endommagés lors de la construction d'un réservoir d'eau[26].
Antiquité, Moyen-Âge
Le site du «cimetière de Monget» a également été occupé pendant l'Antiquité; et de nouveau au Moyen-Âge, avec une activité métallurgique détectée à droite de l'entrée[26].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2001
2008
Jacques Castaing
UDF
Industriel Conseiller régional Premier Vice-Président du Conseil régional d'Aquitaine
mars 2008
En cours
Michel Prugue
DVD
Exploitant agricole
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2019, la commune comptait 266 habitants[Note 7], en diminution de 7,96% par rapport à 2013 (Landes: +4,14%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
635
706
699
719
882
897
893
860
816
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
773
757
742
648
658
660
648
609
583
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
598
631
600
548
583
537
502
443
432
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
420
379
329
331
322
273
278
292
271
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
266
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'économie de Mant repose principalement sur l'agriculture. Il y eut une manufacture de chaises dans la mouvance des villages voisins (Notamment Hagetmau qui en comptait plusieurs).
Lieux et monuments
Abbaye de Pontaut.
Église Saint-Fabien-et-Saint-Sébastien de Mant.
Arènes Jean de Lahourtique.
Vie pratique
Service public
Enseignement
Mant est doté d'une école primaire enseignant sur un niveau (CE1) et fait partie du regroupement scolaire local le RPI des sept collines comportant: Monségur, Morganx, Peyre, Lacrabe et Poudenx.
Culture
Activités sportives
Écologie et recyclage
Voir aussi
Bibliographie
Mant d'hier et d'aujourd'hui, Odette Castaignos-Baqué, 1997.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
[Didierjean 1989] François Didierjean, «Apport de l'archéologie aérienne à l'étude des nécropoles tumulaires des Chalosses», dans Les Landes - Forêt - Thermalisme (Actes du 40e congrès d'études régionales, Dax, 3-5 avril 1987), Fédération Historique du Sud-Ouest, , 435p. (lire en ligne[PDF] sur clubdubalen.fr), p.73-82. Voir p.80, fig. 4 : photo aérienne du «cimetière de Monget» à Mant, et sa légende historiée.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии