Mansencôme (Massencoma en gascon) est une commune française située dans le nord du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté.
Mansencôme
Château du Busca.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Gers
Arrondissement
Condom
Intercommunalité
Communauté de communes de la Ténarèze
Maire Mandat
Étienne Barrère 2020-2026
Code postal
32310
Code commune
32230
Démographie
Population municipale
46 hab. (2019 )
Densité
11 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 52′ 20″ nord, 0° 20′ 26″ est
Altitude
200 m Min. 112 m Max. 201 m
Superficie
4,05 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Condom (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Armagnac-Ténarèze
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
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Mansencôme
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Mansencôme
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Mansencôme
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Mansencôme
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Manipau et par deux autres cours d'eau.
Mansencôme est une commune rurale qui compte 46 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 272 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Condom. Ses habitants sont appelés les Mansencômois ou Mansencômoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1927, et le château du Busca-Maniban, inscrit en 1967 et classé en 1972.
Géographie
Localisation
Mansencôme est une commune de Gascogne située dans l'Armagnac dans la Ténarèze.
La commune de Valence-sur-Baïse entoure le territoire communal sur plus des trois quarts de son périmètre[1].
Géologie et relief
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Mansencôme se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le ruisseau de Manipau et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le ruisseau de Manipau, d'une longueur totale de 10,2 km, prend sa source dans la commune de Beaucaire et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Osse à Mouchan, après avoir traversé 6 communes[5].
Réseaux hydrographique et routier de Mansencôme.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 12,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Beaucaire», sur la commune de Beaucaire, mise en service en 1973[11] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 777,8 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 32 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour 1981-2010[15] à 13,5°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].
Urbanisme
Typologie
Mansencôme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Condom, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (69,8%), cultures permanentes (16,3%), zones agricoles hétérogènes (13,9%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Mansencôme est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mansencôme.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 36 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 36 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 2003 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Toponymie
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Histoire
Anciennement Massencome, le petit village était une seigneurie de Blaise de Monluc.
La commune fait partie de la communauté de communes de la Ténarèze depuis le .
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2019, la commune comptait 46 habitants[Note 6], en stagnation par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
157
133
132
170
175
250
272
252
256
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
195
196
180
208
220
205
197
183
153
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
149
150
124
130
130
118
132
124
110
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
93
88
71
69
73
68
67
46
47
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
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46
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De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 34 personnes, parmi lesquelles on compte 76,5% d'actifs (73,5% ayant un emploi et 2,9% de chômeurs) et 23,5% d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Condom, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 13 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 26, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60%[I 8].
Sur ces 26 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 4 travaillent dans la commune, soit 15% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 92,3% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
3 établissements[Note 8] sont implantés à Mansencôme au [I 11].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 66,7 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 3 entreprises implantées à Mansencôme), contre 27,7% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 375ha[34],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-André.
Au centre du village s'élève un «château gascon» du XIIIesiècle. Semblable à ses voisins, les châteaux de Lagardère et du Tauzia, le château de Mansencôme est le mieux conservé.
Château du Busca-Maniban
À l'extérieur du village, sur une colline voisine, se trouve le château de Busca. Avec sa façade en majesté, largement ouverte sur un jardin à la française, Busca-Maniban, noble demeure d'une illustre famille de magistrats, a des airs de petit Versailles.
Le château a sûrement inspiré le désir de grandeur de Thomas de Maniban lorsqu'il fit bâtir la demeure actuelle. Un portail d'entrée, coiffé d'un chapeau de gendarme, fait pénétrer dans la cour d'honneur. Il porte la date de 1649, le début des travaux qui se poursuivirent jusqu'à la fin du règne de Louis XIV. De part et d'autre de la cour, les ailes bizarrement crénelées tranchent avec la porte d'entrée, travée dorique surmontée d'un fronton cintré.
Logé sous une voûte en arc de cloître, le vestibule occupe toute la moitié nord du corps du logis sur toute sa hauteur et toute sa profondeur, largement éclairé par les fenêtres du palier côté jardin. Il comporte un escalier monumental, avec des pilastres de style ionique et une rampe en fer forgé.
Au rez-de-chaussée se trouvent les cuisines, la salle de garde et une cheminée monumentale.
Au premier étage, sous la galerie, une porte conduit à «la salle à l'italienne», sous une voûte aussi majestueuse que celle du vestibule.
Personnalités liées à la commune
Armes des Maniban, dessin de P. Benouville
Famille Maniban: les Maniban sont une famille de bourgeois qui gravit l'échelle sociale en occupant des charges. Ce fut le cas de Jean, maître des requêtes ou notaire royal, puis de Thomas, son fils, avocat général du parlement de Toulouse.
Le petit-fils de celui-ci fut président du parlement du Languedoc. Le marquisat leur fut donné en 1681.
Les armes de la famille, gravées sur le fronton de leur château côté jardin, portent le double attribut de magistrat et marquis.
Bernard de Faudoas mestre de camp du régiment de Picardie.
Voir aussi
Bibliographie
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.II: Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39919209)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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