Mansac est une commune française située dans le département de la Corrèze, en région Nouvelle-Aquitaine.
Mansac | |
Panorama depuis le bourg de Mansac. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin de Brive |
Maire Mandat |
Isabelle David 2020-2026 |
Code postal | 19520 |
Code commune | 19124 |
Démographie | |
Gentilé | Mansacois, Mansacoises |
Population municipale |
1 449 hab. (2019 ![]() |
Densité | 79 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 10′ 10″ nord, 1° 23′ 03″ est |
Altitude | Min. 88 m Max. 243 m |
Superficie | 18,40 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Brive-la-Gaillarde (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pantaléon-de-Larche |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mansac.correze.net |
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Dans la partie sud-ouest du département de la Corrèze, dans le bassin de Brive, la commune de Mansac est bordée au sud sur cinq kilomètres par la Vézère, et à l'ouest sur six kilomètres par son affluent, la Logne.
L'altitude minimale, 88 mètres, se trouve au sud-ouest, là où la Vézère quitte la commune et sert de limite entre celles de Cublac et Terrasson-Lavilledieu. L'altitude maximale avec 243 mètres est localisée à l'extrême nord-est, près du lieu-dit Longevialle, en limite des communes de Varetz et d'Yssandon.
À l'intersection des routes départementales (RD) 133 et 133E2, le bourg de Mansac se situe, en distances orthodromiques, à huit kilomètres au nord-est du centre-ville de Terrasson et douze kilomètres à l'ouest de Brive-la-Gaillarde.
Le territoire communal est également desservi par les RD 39, 147, 151 et 152 et l'autoroute A89 dont l'échangeur no 18, celui de Terrasson, se trouve en fait sur la commune.
Au niveau ferroviaire, la gare de La Rivière-de-Mansac se trouve sur la ligne Périgueux-Brive.
Mansac est limitrophe avec sept autres communes, dont deux dans le département de la Dordogne.
Brignac-la-Plaine | Yssandon | Varetz |
Cublac | ![]() |
Saint-Pantaléon-de-Larche |
Terrasson-Lavilledieu (Dordogne) |
Pazayac (Dordogne) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,7 °C pour 1981-2010[10], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[11].
Mansac est une commune rurale[Note 5],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,8 %), forêts (27,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), zones urbanisées (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Mansac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tulle-Brive, regroupant 20 communes concernées par un risque de débordement de la Corrèze et de la Vézère (17 dans la Corrèze et trois dans la Dordogne), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[20]. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2001[22],[18]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Vézère », approuvé le [23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 638 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 638 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe A[Note 7] situé dans le Cantal et disposant d'une retenue de 20,5 millions de mètres cubes[27]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Mansac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
La première mention écrite connue du lieu date de l'an 573, dans le testament de saint Yrieix[30]. Au Moyen-Âge, Mansac dépend de la châtellenie d'Ayen[30]. Mansac passe dans le giron de la famille d'Albret au début du XVe siècle puis à la famille de Noailles en 1581, avant de devenir une commune aux débuts de la Révolution française[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Marie-Josée Rousselie | UMP | |
mars 2008 | En cours | Isabelle David | PS | Professeure |
La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 1 449 habitants[Note 8], en augmentation de 5,92 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 009 | 1 035 | 1 144 | 1 062 | 1 199 | 1 211 | 1 224 | 1 252 | 1 251 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 216 | 1 161 | 1 195 | 1 113 | 1 106 | 1 172 | 1 182 | 1 219 | 1 207 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 092 | 1 089 | 1 046 | 969 | 1 010 | 1 084 | 1 111 | 1 019 | 1 071 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 104 | 1 114 | 1 227 | 1 281 | 1 341 | 1 312 | 1 356 | 1 362 | 1 420 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 449 | - | - | - | - | - | - | - | - |
À partir de 1860 et la mise en service du tronçon ferroviaire Périgueux-Brive, le bourg de Mansac périclite au profit du lieu-dit la Rivière, en bordure de la Vézère et desservi par la gare de La Rivière-de-Mansac[30].
Implantée à la Rivière de Mansac de 1916 à 1984, « la Paumellerie électrique » a employé jusqu'à 1 200 personnes en 1972[36].
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Blason | D'argent au lion de gueules, couronné de même, à la bordure d'azur chargée de huit besants d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |