Malval (Malaval en occitanmarchois) est une ancienne commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Malvalais(es).
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Malval
La mairie de Malval
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Creuse
Arrondissement
Guéret
Intercommunalité
Communauté de communes Portes de la Creuse en Marche
Malval est située au nord de Bonnat, elle est traversée par la Petite Creuse, affluent de la Creuse. Malval a une superficie de 403 hectares.
Toponymie
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De l'adjectif occitanmala «mauvaise» et val «vallée»[1].
Histoire
Un prieuré d'hommes fut fondé à Malval le , grâce à une fondation effectuée par Albert de Chambon, seigneur de Malval. Il était issu de celui de Chambon-sur-Voueize, et fut placé sous le patronage de sainte Valérie.
Une place forte existait sans doute dès cette époque à Malval. Les ruines que l'on voit aujourd'hui sont celles du château Abain du XIIesiècle restauré au XIVe après l'attaque de 1365
. Selon Froissart, Du Guesclin y aurait séjourné en 1370. Il écrit en effet: "Si se bouta ès chateaux du signeur de Malval qui estoit tourné François" (Chron., XIV, 207). A la page précédente de sa chronique, Froissart rapporte que Du Guesclin parcourait alors le Limousin avec "200 lances" et qu'il se barricadait le soir dans des forteresses, ne voulant pas faire reposer ses troupes en rase campagne.
Jean de Brosse, mort en 1433, avait dans son testament désigné son proche parent, l'amiral de Culant, comme tuteur de ses enfants. Marguerite de Malval, leur grand-mère maternelle, entendait les soustraire à l'autorité de l'amiral. Elle les installa d'autorité dans son château de Malval. Après quelques démarches infructueuses, l'amiral fut contraint de mettre le siège devant le château pour obtenir la restitution des enfants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[6].
En 2016, la commune comptait 42 habitants[Note 1], en diminution de 8,7% par rapport à 2010 (Creuse: −3,52%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
173
175
155
153
188
191
199
187
178
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
189
179
160
171
154
172
166
156
139
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
129
133
125
129
123
125
101
96
94
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
80
72
55
53
50
57
48
46
42
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2016
-
-
-
-
-
-
-
-
42
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église Sainte-Valérie. Seul cet édifice subsiste du prieuré qui dépendait autrefois de l'abbaye de Chambon-sur-Voueize. L'église originelle se composait d'un chœur avec une abside semi circulaire, de deux absidioles, d'un transept et d'un clocher donjon de forme octogonale où l'on observe des vestiges de fortifications. Des éléments de sépultures gallo-romaines ont été utilisés par endroits pour la construction. La nef ne fut jamais commencée. À une époque indéterminée, l'église a été amputée de son transept nord et d'une absidiole, ce qui accentue encore l'aspect ramassé de cet édifice austère, qui fut érigé en église paroissiale en 1880. Un tombeau placé entre le chœur et une abside comporte l'inscription suivante:"Cy gist le corps de noble et scientiffique personne Me B. de Sallignac, qui trespassa le ". Il s'agit sans doute de la sépulture d'un ancien prieur commendataire. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1912[9].
Une châsse en émail, chef-d'œuvre d'orfèvrerie limousine, provenant de cette église, est conservée au Musée des Beaux-Arts de Guéret. Elle représente la lapidation de saint Étienne.
Château fort XIVesiècle (voir ci-dessus) dont il ne reste que les ruines du donjon et d'une tour. Un troupeau de chèvres récemment installé autour des ruines évite à celles-ci d'être totalement envahies par les ronces et la végétation. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2005[10].
L'église Sainte-Valérie
Ruines du château
Ruines du Château
Ruines du Château
croix
Personnalités liées à la commune
Bertrand Du Guesclin
Notes et références
Notes
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2018, date de référence statistique: 1erjanvier2016.
Références
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Formations non-romanes; formations dialectales, p.920, consulté le 20 janvier 2021.
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