Malaussène est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Commune située au dessus de la vallée du Var, à 3 km au sud-est de Villars-sur-Var, la plus grande ville proche[1] et à 44 km de Nice.
Géologie et relief
Malaussène, commune rurale de montagne située dans le Massif des Alpes, village de la moyenne vallée du Var, situé sur la rive droite du Var (fleuve), à la sortie des gorges de la Mescla[2], grandes dalles subverticales de calcaires tithonique à faciès subalpin[3].
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau traversant le territoire de la commune[4]:
Tempête Alex. Prise de vue aérienne de l'IGN à la suite des intempéries qui ont frappé les Alpes-Maritimes
Prise de vue aérienne très haute résolution réalisée par l'IGN à la suite de la tempête Alex d’une rare violence qui à frappé les Alpes-Maritimes.
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[8]( tempête Alex: conjugaison d'une goutte froide + épisode cévenol ) .Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Malaussène, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[9].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[10].
Voies de communications et transports
Voies routières
Village desservi par la route nationale 202 puis la D 326.
La commune de Villars-sur-Var est desservie par la ligne Nice - Digne des Chemins de fer de Provence (plus connue sous le nom du «Train des Pignes»)[12].
Depuis le , Malaussène fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes des vallées d'Azur, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.
La communauté de communes, créée le 1er janvier 2017 regroupe 34 communes des vallées du Var, du Cians et de l'Estéron.
Urbanisme
Le plan d'occupation des sols étant caduc depuis le 1er janvier 2016 c'est le règlement national d'urbanisme qui s'applique[15].
Typologie
Malaussène est une commune rurale[Note 1],[16]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Toponymie
Cité Malauzena au XIIIesiècle.
dans Toponymie des lieux dans les Alpes-Maritimes est écrit[21]: Malaussa, Malaussena: terrain de poudingue. Village de Malaussène et nom de famille.
Histoire
Fief des Grimaldi de Bueil jusqu'en 1621. Après l'exécution d'Annibal Grimaldi, le duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier inféode Malaussène au colonel Marc-Antoine Badat, gouverneur de la citadelle de Verceil. Le fief passe ensuite à son fils aîné Victor-Amédée, puis à Marc-Antoine II, fils aîné du précédent, enfin à son frère Charles-Thomas, commandant d'Agosta.
Le , le roi de Sardaigne érige la seigneurie en comté au profit de Jean Alziari, fils d'un notaire de Roquestéron. Il est investi du comté le . Jean Alziari est alors illustrissimo signor conte di Malaussena. Son fils aîné Louis lui succéda en 1734 et fut lieutenant-colonel d'infanterie. Après sa mort, son frère Jean-François devint le 3ecomte de Malaussène. Il fut capitaine au régiment de Nice et mourut en 1783. Il s'était marié avec Anne Corporandi, sœur de Joseph Corporandi, seigneur d'Auvare. Leur fils aîné Jean-Joseph-Antoine s'est remarié en 1790 avec Apollinie Corvisi, fille de Clément Corvisi, comte de Gorbio.
Leur fils Joseph-Antoine-Clément lui succéda à son frère aîné qui était mort à Breil en 1811. De son mariage est né Frédéric-Octave-François, mort en 1866 à la bataille navale de Lissa où il était commandant en second du Re d'Italia et Gustave-François Régis qui a été maire de Nice, mort en 1905 sans descendance, ainsi que trois filles. Le frère cadet de Joseph-Antoine-Clément, Jean-Albert, s'est marié en 1842 avec Françoise Héraud. Le fils aîné de ce mariage François Alziari, né en 1844, est devenu comte de Malaussène à la mort de son cousin en 1905. Il est mort en 1934[22],[23].
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[25]:
total des produits de fonctionnement: 589 000 €, soit 1 848 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 368 000 €, soit 1 185 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 1 752 000 €, soit 5 688 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 535 000 €, soit 1 737 € par habitant;
endettement: 1 531 000 €, soit 4 970 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 17,86%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 10,68%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 13,58%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 100 €[26].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2019, la commune comptait 321 habitants[Note 3], en augmentation de 15,47% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
343
313
336
296
384
388
416
378
380
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
346
342
325
320
1 048
303
336
289
267
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
209
206
205
181
190
134
110
114
72
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2006
2010
2015
2019
-
-
72
129
173
220
267
305
321
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Viaduc de 40 m de hauteur[38] pour porter un aqueduc imposant de 7km de long construit entre 1774 et 1775 pour alimenter le village à partir de la source de l'Adous[39],[40]. Il permettait d'alimenter le moulin à farine et le moulin à huile, ainsi que le lavoir municipal et d'assurer l'irrigation des cultures.
Vieux moulin à huile et à farine.
Vestiges du vieux village et du château féodal de Malaussène d'en haut.
Patrimoine religieux:
Église de l'Assomption, construite en 1639 dans le village actuel. Elle a été agrandie d'un tiers en 1727[41].
Chapelle des Pénitents blancs ou de la Sainte-Croix[42]. Elle possède une copie d'un tableau peint en 1684 par Charles Lebrun à Versailles et représentant une Descente de Croix. Le mur extérieur de la chapelle sert de monument aux morts[43].
Chapelle Saint-Roch, antérieure à 1674. Elle a été réparée à la suite du tremblement de terre du [44].
Chapelle Saint-Louis-de-Gonzague, chapelle privée cimetériale érigée en 1878 ayant reçu la tombe de certains membres de la famille Emelina.
Chapelle Saint-Joseph[45], du XVIIesiècle, au sommet de la colline.
Chemin de croix réalisé en 1737 après une grande sécheresse.
Chapelle Notre-Dame des Grâces (disparue en 1940)
Oratoires
oratoire Sainte-Apollonie
oratoire de la Vierge
double oratoire du col des deux cyprès (Immaculée-Conception et Saint-Antoine)
oratoire Saint-Arnoux
Patrimoine naturel:
Grotte de l'eau salée, près des gorges de la Mescla[46]. Elle est parcourue par une rivière d'eau tiède légèrement salée [47].
Grotte de la Colombière[48]. Elle a abrité le bandit provençal Gaspard de Besse.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
Blason
D'azur à la tour d'or, maçonnée, ouverte et ajourée de sable; chaussé d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Personnalités liées à la commune
Gaspard Bouis, dit Gaspard de Besse
Galerie
Vue générale 1
Vue générale 2
Chapelle des Pénitents blancs
Une ruelle
Pont suspendu
Voir aussi
Bibliographie
Collectif, Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.II: Cantons de Menton à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 574p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Villars-sur-Var: pp. 973 à 974: Malaussène
Philippe de Beauchamp, Le haut pays méconnu. Villages & hameaux isolés des Alpes-aritimes, p.100-101, Éditions Serre, Nice, 1989 (ISBN2-86410-131-9); p.159
Dr Michel Bourrier, Villages de montagne à l'heure de la grande guerre, Le canton de Villars-sur-Var, Nice, Lou Savel, , 280p. (ISBN2-9510630-1-6)
sous la direction de Colette Bourrier-Reynaud, La vallée du Var. Route des vignobles d'hier et des vins d'aujourd'hui., Nice, Serre Editeur, , 40p. (ISBN2-86410-314-1)
Malaussène, Vignes d'autrefois, par Jean Emelina, Professeur d'Université émérite (c'est l'auteur Michel Lénan), pp. 10 à 13 Syndicat mixte touristique des Alpes d'Azur (SITALPA). Ouvrage collectif coordonné par Colette Bourrier-Reynaud, présidente du SITALPA. L'Ancre Solaire
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Mas, archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
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