Maisoncelle-Tuilerie est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Maisoncelle-Tuilerie | |
![]() Paysage de la rue principale | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Clermont |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Oise Picarde |
Maire Mandat |
Gérard Levoir 2020-2026 |
Code postal | 60480 |
Code commune | 60377 |
Démographie | |
Gentilé | Maisoncellois, Maisoncelloises |
Population municipale |
290 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 35′ 23″ nord, 2° 13′ 15″ est |
Altitude | Min. 110 m Max. 188 m |
Superficie | 7,72 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Just-en-Chaussée |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.maisoncelletuilerie.fr/ |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Maisoncellois et les Maisoncelloises.
Maisoncelle-Tuilerie est un village-rue rural du Plateau Picard situé à 21 km au nord-est de Beauvais, 34 km au sud d'Amiens, situé dans une vallée sèche orientée nord/sud et qui se dirige vers la source de la Noye.
L'autoroute A16 limite le territoire communal à l'ouest, mais l'entrée la plus proche est celle d'Hardivillers. Le village est aisément accessible depuis l'ex-RN 30 (actuelle RD 930) et l'ex-RN 1 (actuelle RD 1001).
Oursel-Maison | Hardivillers | Troussencourt |
Puits-la-Vallée | ![]() |
|
Froissy | Sainte-Eusoye |
Le hameau de la Neuve-Rue, autrefois divisé entre Maisoncelle-Tuillerie, Hardivillers et Sainte-Eusoye est intégré à la seule commune de Maisoncelle-Tuilerie par la loi du [1], et est désormais en continuité du village.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 16 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[14].
Maisoncelle-Tuilerie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,4 %), zones urbanisées (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), forêts (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
La localité a été dénommée Maisoncellas en 1177, Mézuncelles en 1219, Mesoncelles en 1223, Maisoncelles sous Froissy en 1575 et Maison-celle Thuileries en 1666[22].
L'abbaye Notre-Dame de Breteuil possédait des biens étendus à Maisoncelle. Une charte de.1177 du comte Raoul Ier de Clermont, lui donna la dîme sur toutes les terres qu'il avait fait défricher autour de Maisoncelle ; ayant.cette époque le pays était entièrement boisé[23].
En 1352, Louis de Blois, comte dé Clermont cède à l'instigation de l'abbé Alvrede, homme habile à enrichir son couvent, la terre et seigneurie de Maisoncelle à l'abbaye, moyennant une redevance de soixante-dix muids de grains[23].
En 1469, le village relevait de la prévôté de Montdidier[24].
Hercule de Rouveroy, vicomte de Rouy, fit bâtir en 1613 une petite chapelle dans ce village dont il était le seigneur, et la plaça sous la protection de saint Charles-Borromée. La chapelle est érigée en vicariat vers l'année 1642, à cause de l'éloignement de l'église de Froissy et de la difficulté des communications ; on y établit un cimetière en 1666[23]. Louis Graves indique en 1832 que « l'église de Maisoncelle, rebâtie en briques vers 1688, après avoir été incendiée, est fort étroite, mal éclairée par de petites fenêtres, voûtée en bois ; la nef a été agrandie vers 1740. Le chœur est entouré de boiseries[23] ». Cette église a été remplacée par l'actuelle, consacrée en 1864.
Au XVIIe siècle existait au village une importante tuilerie, qui donna son nom à la commune et qui disparu au XVIIIe siècle[23].
En 1786, un important incendie dégrade le village, et les habitants, soutenus par M. de Barentin, demandent une suppression de la taille[25].
Au milieu du XIXe siècle, la commune comptait trois moulins à vent et deux pressoirs à cidre. Une partie de la population vivait du tissage de draps de laine et de bas ainsi que des chaines[23].
La commune obtient de l'état en 1855 une subvention pour l'acquisition d'une école[26]. En application de la loi du , la commune, alors peuplée de 529 habitants, est censée se doter d'une école primaire pour les filles[27], mais, en 1881 le conseil général de l'Oise note que la commune dispose d'une école mixte[28].
Le village n'a jamais été desservi par le chemin de fer, mais ses habitants pouvaient le prendre à la gare de Froissy, sur la ligne Estrées-Saint-Denis - Froissy - Crèvecœur-le-Grand, une ligne de chemin de fer secondaire à voie étroite qui a fonctionné de 1891 à 1953. En 1914, avant le début de la Première Guerre mondiale, les habitants de plusieurs villages dont Maisoncelle, relayés par le conseiller général, demandaient sans succès la création d'un train régulier le samedi afin d'avoir une correspondance sur la ligne Beauvais-Amiens afin de pouvoir revenir du marché de Beauvais[29].
Sur le plan religieux, le village était jusqu'au XVIIe siècle un hameau de Froissy, puis devint une paroisse dépendant du diocèse de Beauvais, archidiaconé et doyenné de Breteuil[23].
Pour les administrations civiles et militaitaires, Puits-la-Forêt dépendait de l'élection de Montdidier, généralité d'Amiens[23].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Froissy[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Saint-Just-en-Chaussée.
La commune faisait partie de la communauté de communes des Vallées de la Brèche et de la Noye créée fin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[31], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[32], et notamment celle de Crèvecœur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[33].
Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[34], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [35].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Michel Carlier | ||
mars 2008[37] | En cours (au 10 septembre 2014) |
Gérard Levoir | Agriculteur retraité Réélu pour le mandat 2014-2020[38] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].
En 2019, la commune comptait 290 habitants[Note 8], en diminution de 6,45 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
521 | 502 | 565 | 481 | 504 | 525 | 478 | 460 | 430 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
386 | 419 | 529 | 543 | 524 | 505 | 485 | 462 | 405 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
364 | 345 | 344 | 250 | 257 | 213 | 203 | 242 | 248 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
236 | 209 | 164 | 183 | 220 | 248 | 313 | 314 | 309 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
301 | 290 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 144 hommes pour 151 femmes, soit un taux de 51,19 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,7 |
5,8 | 75-89 ans | 3,4 |
15,8 | 60-74 ans | 13,1 |
25,9 | 45-59 ans | 23,4 |
22,3 | 30-44 ans | 24,8 |
11,5 | 15-29 ans | 14,5 |
18,7 | 0-14 ans | 20,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
Les enfants du village sont scolarisés dans le cadre du regroupement pédagogique intercommunal organisé depuis plusieurs dizaines d'années par les communes d’Hardivillers, Troussencourt et Maisoncelle-Tuilerie, et qui accueille une centaine d'élèves en 2016-2017[44] et 105 en 2017-2018. Maisoncelle-Tuilerie accueille une classe de petite et moyenne section[45].
Il est administré par le syndicat scolaire qui regroupe en 2016 les communes de Froissy, Noirémont, Sainte-Eusoye, Maisoncelle-Tuilerie et Puits-la-Vallée[46].
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