Macquigny est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Macquigny | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Vervins |
Intercommunalité | Communauté de communes Thiérache Sambre et Oise |
Maire Mandat |
Marc Ratte 2020-2026 |
Code postal | 02120 |
Code commune | 02450 |
Démographie | |
Gentilé | Macquignycois(es) |
Population municipale |
366 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 53′ 09″ nord, 3° 33′ 09″ est |
Altitude | 83 m Min. 77 m Max. 153 m |
Superficie | 20,18 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Guise (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guise |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Macquigny se situe à quelques kilomètres à l'ouest de l'agglomération de Guise, sur la route de Saint-Quentin. Elle est desservie par l'ex-route nationale 29 (actuelle RD 1029).
![]() |
Noyales | Proix | Guise | ![]() |
Hauteville | N | Audigny | ||
O Macquigny E | ||||
S | ||||
Mont-d'Origny | Landifay-et-Bertaignemont |
La commune est traversée par l'Oise, affluent en rive droite de la Seine, et par le canal de la Sambre à l'Oise.
Macquigny est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,5 %), prairies (3,8 %), forêts (2,2 %), zones urbanisées (1,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La localité est mentionnée sous le nom de Makignei dès 1130[8].
Le nom du village apparaît ensuite en 1137 sous l'appellation de Makegni puis Makigni l'année suivante dans un cartulaire de l'abbaye Saint-Martin de Laon. L'orthographe variera encore ensuite avec les dénominations latines : Makigniacum, Altare de Makegniaco, Macigniacus, Territorium Maquiniaci, Macugniacus, Parochia de Makigni. Enfin Maquigny en 1340 puis l'orthographe actuelle Macquigny vers 1750 sur la carte de Cassini [9],[10].
![]() (vers 1750). |
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,5 %), prairies (3,8 %), forêts (2,2 %), zones urbanisées (1,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom du village apparaît pour la première fois en 1134, sous la dénomination de Makegni, puisMakigni dans un cartulaire de l'abbaye Saint-Martin de Laon. Le nom variera ensuite en fonction des différents transcripteurs Makigniacum, Altare de Makegniaco, Macuniacus, Territorium Maquiniaci, Macygniacus, Parochia de Makigni, Maquigny en 1340, puis l'orthographe actuelle Macquigny au XVIIIe siècle sur la carte de Cassini ci-contre[11].
Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Macquigny est une paroisse située sur un bras de la rive gauche de l'Oise. Ce bras a été intégré au XIXe siècle au canal de la Sambre à l'Oise.
Un moulin à eau est représenté par une roue dentée sur la rivière. Un pont en pierre permettait au chemin de Saint-Quentin à Guise de franchir la rivière.
Au nord, les fermes de Saint-Martin et Ardecourt sont aujourd'hui disparues. Par contre, la ferme de Couvron et la célèbre ferme de La Jonqueuse, au bord de la route de Saint-Quentin à Guise sont encore bien présentes.
Une abbaye est créée vers 1141-1143. l’abbaye Notre-Dame d’Espinoy. Celle-ci s'est déplacée à Bohéries pour devenir l'abbaye de Bohéries de l'Ordre cistercien[8].
À la fin de la guerre, le village a subi d'importantes destructions[12] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [13].
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De 1874 à 1966, Macquigny a été traversé par la ligne de chemin de fer de Saint-Quentin à Guise. qui passait au nord-est du village près du canal de la Sambre à l'Oise où la gare fut construite.
Chaque jour, cinq trains s'arrêtaient dans chaque sens devant cette gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Saint-Quentin, soit à Guise (voir les horaires)[14] .
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
La gare en bois avant 1914, fut détruite par les Allemands en 1918; elle a été reconstruite dans les années 1920 en brique avec un étage.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1966.
Les rails , les traverses et le ballast ont été vendus. Aujourd'hui, l'ancienne gare est devenue une habitation.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Vervins du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la troisième circonscription de l'Aisne.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Guise[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 19 à 45 communes.
La commune faisait partie de la communauté de communes de la Région de Guise, créée fin 1993.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, celle-ci fusionne avec la communauté de communes de la Thiérache d'Aumale pour former, le , la communauté de communes Thiérache Sambre et Oise dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020 | Pierre Pasek | DVG | Retraité Réélu pour le mandat 2014-2020[16],[17] |
mai 2020 | En cours (au 13 juillet 2020) |
Marc Ratte |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 366 habitants[Note 3], en diminution de 1,88 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
529 | 548 | 597 | 669 | 800 | 856 | 890 | 906 | 914 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
942 | 1 039 | 1 118 | 1 004 | 949 | 842 | 901 | 794 | 772 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
711 | 740 | 713 | 686 | 632 | 567 | 549 | 525 | 509 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
473 | 515 | 419 | 393 | 346 | 362 | 389 | 394 | 374 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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381 | 366 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune a racheté en 2015 la boulangerie du village afin d'assurer son maintien[21].
Elle fut élue conseillère municipale en 1946 dès que le droit de vote des femmes et l'éligibilité leur furent acquis ; elle le resta jusqu'à sa mort en 1966. Elle était une autorité morale et faisait souvent office de juge de paix, révérée par tous. Très pieuse, elle se consacra essentiellement au service de la paroisse et au catéchisme. La mort la prit au pied de l'autel de l'église Saint-Martin où elle était en train de servir humblement. Une photo d'elle est toujours affichée dans la sacristie. Plus de 300 personnes dont de nombreux prêtres assistèrent à ses obsèques. C'était ce qu'on appelle une figure et ceux, de moins en moins nombreux, qui l'ont connue, se souviennent du magistère moral qu'elle a exercé à Macquigny et dans les communes voisines où elle avait de fortes attaches. Elle repose au cimetière de Macquigny.
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Blason | Écartelé : aux 1er et 4e de gueules à une masse d'armes d'or, aux 2e et 3e burelé de vingt pièces d'argent et d'azur au lambel de gueules[25].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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