Ménigoute est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
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La commune est connue des amateurs de films animaliers par son Festival international du film ornithologique et par l'Institut francophone de formation au cinéma animalier de Ménigoute (IFFCAM) créé en 2003, installé sur une propriété de 70 hectares acquise par le conseil général, et actif depuis 2004, dans le cadre d'une convention avec l'université de Poitiers. Cet institut est entièrement consacré aux formations pour le cinéma animalier.
Géographie
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La commune est traversée par la Vonne.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1950 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records MENIGOUTE_SAPC (79) - alt: 138 m 46° 29′ 36″ N, 0° 03′ 48″ O Records établis sur la période du 01-01-1950 au 04-01-2022
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
1,7
1,5
3,4
5,2
8,9
11,9
13,8
13,6
10,8
8,4
4,3
2,2
7,2
Température moyenne (°C)
4,7
5,5
8,3
10,6
14,6
18
20,3
20,1
16,8
13
7,9
5,2
12,1
Température maximale moyenne (°C)
7,7
9,4
13,2
16
20,2
24,1
26,7
26,6
22,9
17,5
11,5
8,1
17
Record de froid (°C) date du record
−15,8 16.01.1985
−12,1 10.02.1986
−11 01.03.05
−5,1 08.04.21
−1,8 03.05.21
3,3 07.06.20
6 08.07.1969
4,1 30.08.1986
1,3 30.09.21
−3,6 30.10.1997
−8,5 22.11.1993
−14,5 31.12.1985
−15,8 1985
Record de chaleur (°C) date du record
16,5 21.01.1969
23,2 27.02.19
26,4 19.03.05
30 30.04.05
34,4 29.05.01
38,7 27.06.19
40,3 25.07.19
42,1 05.08.03
35,3 03.09.05
31,1 02.10.11
23,5 08.11.15
18 07.12.00
42,1 2003
Précipitations (mm)
113,7
77,5
74,1
78,8
72,4
53,4
56,1
46,9
64,8
106,5
103,4
111,7
959,3
Source: «Fiche 79176001» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Ménigoute est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10].
La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (41,4%), prairies (38,5%), zones agricoles hétérogènes (11,7%), forêts (4,9%), zones urbanisées (3,5%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Ménigoute est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vonne et les Trois Moulins. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[16],[14].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ménigoute.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. 64,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[19].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1996, 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Ménigoute est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].
Économie
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Histoire
L'histoire de Ménigoute est étroitement liée à celle de l'ancienne abbaye des Châtelliers, fondée en 1119 et fermée en 1791[21].
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1300 (Manygoste). Ce nom est composé de mesnil, ferme en langue d'oïl, et d’un nom de lieu[22] (mesnil goth = maison des goths).
À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Ménigoute, cela correspond à 2008, 2013, 2018[26], etc. Les autres dates de «recensements» (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
805
880
770
907
911
948
973
971
1 002
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 013
1 009
1 066
1 006
976
1 007
1 058
1 086
1 061
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 030
1 009
986
921
911
910
954
937
923
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
941
937
913
933
895
864
874
876
870
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
858
861
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Événements
Chaque année, la ville accueille le Festival international du film ornithologique de Ménigoute, l'un des plus grands évènements naturalistes qui a généralement lieu en octobre-novembre. La première édition a eu lieu en 1984.
Le premier dimanche du mois d'août la fête des battages est organisée, qui renoue avec la vieille tradition paysanne: défilés costumé, danses folkloriques, présentations d'anciennes machines servant à la transformation du blé au début de la mécanisation: faucheuses, batteuses, avec reconstitution des travaux de battages, présentations d'animaux de trait, etc.
Economie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
La chapelle Jean Boucard, ancienne chapelle des Hospices, également appelée chapelle de l’Aumônerie, de style gothique, est classée monument historique[29].
La Collégiale Saint-Jean-BaptisteÉglise St-Jean-Baptiste, fondée en 1322.
L'église paroissiale Notre-Dame, du XIe siècle.
La lanterne des morts du XIIesiècle, restaurée à la fin du XIVesiècle.
La croix hosannière de Ménigoute a été classée monument historique le [30].
Abbaye des Châtelliers.
Patrimoine
Château de la Barre Sauvagère: fixée par un aveu de 1369, bien qu'elle fût en réalité plus ancienne, la seigneurie de la Barre était vassale de Bois-Pouvreau dont elle relevait pour le droit de haute justice. Le château aujourd'hui date du début du XVIIIe siècle. En effet, une demeure, qui fut remaniée au XVIe siècle, s'élevait sur cet emplacement dès le XIIe siècle. A la fin du XVIIe siècle, le marquis de la Barre fit démolir ses hôtels et utilisa les matériaux pour reconstruire et aménager le château de La Barre dans le goût de l'époque. En 1719, le château se composait d'un logis et de deux autres ailes, dans lesquelles se trouvaient une chapelle, une orangerie, une remise et deux grandes écuries. Actuellement le château présente un grand corps de logis rectangulaire, dont trois des angles sont cantonnés de pavillons carrés. L'édifice est pourvu de nombreuses et larges baies. La porte principale, d'une grande élégance, élevée dans le style du XVIIIe siècle, est surmontée d'armoiries.
L'hôtel de la Trésorerie pourrait avoir été édifié aux XIVe et XVIesiècle.
Château de Montifaut.
Patrimoine culturel
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Patrimoine naturel
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Personnalités liées à la commune
La reine Marie d'Anjou, veuve de Charles VII de France, décéda en 1463 non loin de Ménigoute, dans l'abbaye Notre-Dame des Châtelliers.
Article connexe: Armorial des communes des Deux-Sèvres.
Blasonnement:
Coupé: au 1) palé de sinople et d’argent, les pals de sinople chargés d’une main dextre appaumée de carnation, au 2) de sinople à la couronne comtale d’or; à la fasce de gueules brochant sur la partition[31].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Plus sur l'histoire du Ménigoute et château de la Barre, cf. Alfred Richard, archives de la Barre, 1867 .
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.3: Formations dialectales (suite); formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no195), , 1852p. (lire en ligne). § 25954
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