Lévis-Saint-Nom est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
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Les sources de la rivière Yvette sont sur le hameau dénommé Yvette. L'Yvette, et son affluent le ru de Pommeret, traversent le territoire de la commune[1]. L'eau n'est pas toujours visible, du fait de l'enfrichement et le boisement dans les fonds de vallée[2].
La voirie départementale se limite à la route départementale 58 qui traverse l'est de la commune selon un axe nord-sud, menant, vers le nord, au Mesnil-Saint-Denis et La Verrière et, vers le sud-est, à Dampierre-en-Yvelines et Chevreuse.
Desserte ferroviaire
Les gares SNCF les plus proches sont les gares des Essarts-le-Roi, Coignières et La Verrière.
Bus
La commune est desservie par la ligne 39.27 de la société de transport SAVAC en reliant la gare des Essarts-le-Roi à la gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.
Urbanisme
Typologie
Lévis-Saint-Nom est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine des Essarts-le-Roi, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 8 312 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].
Occupation des sols simplifiée
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 84,74% d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 5,52% d'espaces ouverts artificialisés et 9,74% d'espaces construits artificialisés[11].
Occupation des sols détaillée
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Le village s'étend sur trois kilomètres en longeant le cours de la rivière Yvette.
Girouard est un hameau à l'est du village constitué de quelques demeures autour de la mairie.
Yvette est au centre du village, jouxtant Les Essarts-le-Roi et à proximité de la route nationale 10.
La Recette, le Pommeret, les Marronniers sont les hameaux les plus en aval et entourent l'église.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Luviciæ en 744[13], ad Levicias en 774[14], LebiacumIXesiècle[13], Lebiacus au Xesiècle[15],
Saint Nom de Lévy jusqu'en 1818, en effet, saint Nom avait été donné comme patron à la paroisse dès le VIIIesiècle[16], puis Lévy Saint Nom jusqu'en 1943, et finalement Levis-Saint-Nom[16].
En effet, en 1943, sous le régime de Vichy Lévy-Saint-Nom est renommée Lévis-Saint-Nom[17],[18]
Pour Albert Dauzat qui ne cite que la forme Lebiacus du Xesiècle, il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en -(i)acum, suffixe de localisation et de propriété qui a régulièrement abouti à la terminaison -i, notée -y normalement dans cette partie de la France. Il est précédé d'un nom de personne latin Laevius[19], à l'origine surnom et dont le sens initial est «(le) gaucher».
Le déterminant complémentaire Saint-Nom fait référence à un saint nommé Nummius en latin[20], évêque d’Édesse au IVesiècle (Şanlıurfa en Turquie) et patron de Lévis-Saint-Nom.
Lévis est devenu déterminatif dans Castelnau-de-Lévis et Labastide-de-Lévis (Tarn), en raison de la famille des Lévis, descendante de Gui de Lévis, maréchal de Simon (IV) de Montfort et originaire de Lévis-Saint-Nom[21].
Homonymie avec Levis (Yonne).
Histoire
Les comtes de Lévis-Mirepoix, seigneurs de Lévis-Saint-Nom, avaient reçu du roi de France le fief du château de Montségur (Ariège) occupé par les Cathares. Après la prise du château en 1244, la possession du pog (du latin pŏdĭum, éminence) revint à Guy II de Lévis, seigneur officiel de Mirepoix depuis le traité de 1229. C'est sa famille qui bâtira l'actuel château de Montségur.
L'église date en partie du XVesiècle.
Il reste les débris d'un château inachevé que Jacques de Crussol avait commencé dans les premières années du XVIesiècle.
On y trouve également les ruines d'une abbaye de bénédictins à Yvette.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de L'Yvette[22].
Professeur agrégé de géographie Député des Yvelines (2ecirc.) (2007-2012) Conseiller général de Chevreuse (1999 → 2015) Vice-Président du Conseil Général[Quand?] Président du parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse (1998 → 2021)
Fille d'Yves Vandewalle Présidente de la CC de la Haute Vallée de Chevreuse (2020 → ) Députée des Yvelines (2ecirc.) (2022)
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2019, la commune comptait 1 600 habitants[Note 4], en diminution de 4,53% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
337
299
295
326
312
366
374
365
347
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
356
315
308
289
323
297
298
274
304
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
278
273
217
252
212
243
253
394
568
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
738
660
1 030
1 428
1 593
1 696
1 729
1 708
1 607
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 600
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,8%, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,5% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 825 hommes pour 776 femmes, soit un taux de 51,53% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
0,8
7,6
75-89 ans
7,7
22,0
60-74 ans
22,6
24,3
45-59 ans
25,0
14,2
30-44 ans
15,9
14,8
15-29 ans
13,5
16,7
0-14 ans
14,5
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[28]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Enseignement
Une école maternelle et primaire, «L'école des Sources», accueille tous les ans une centaine d'élèves.
Ouvert à la rentrée 2021 à la ferme des Néfliers, un ancien manoir avec 600 ha de terres agricoles, Hectar est un établissement d'enseignement supérieur privé spécialisé dans la formation aux métiers agricoles sous le prisme de l'entreprenariat[29].
Activités festives
Tous les 13 juillet, un feu d'artifice et un repas sont organisés afin de commémorer la Révolution française.
Économie
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Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Nom-et-Notre-Dame.L'abbaye Notre-Dame-de-la-Roche.Notre-Dame-de-la-Roche. Dessin à la mine de plomb, aquarelle et gouache sur papier gris; 12,5 × 8,8 cm de Hubert Clerget (1818-1899).
Lieux et monuments
L'Yvette, la rivière qui prend sa source dans la commune. Une statue de femme se baignant au milieu des herbes symbolise le départ de la rivière.
L'abbaye Notre-Dame-de-la-Roche, sur la route menant au Mesnil-Saint-Denis: fondée par Guy Ier de Lévis vers 1196, cette abbaye a été construite entre 1232 et 1250; les logis et communs datent du début du XVIIesiècle; l'ensemble a été inscrit aux monuments historiques en 1926 et abrite aujourd'hui un centre éducatif et de formation professionnelle.
L'église paroissiale Saint-Nom-et-Notre-Dame a été construite au XIIIesiècle et quelque peu remaniée aux XVIIIeetXIXesiècles; elle est située en dehors du village, dans une sorte de clairière dans le bois de Saint-Benoît et entourée de quelques demeures et du cimetière; le site est classé.
Un château fort fut construit au XVIesiècle au lieu-dit le Marchais, restauré au XVIesiècle puis vendu en 1721 au comte de Toulouse, Louis-Alexandre de Bourbon, qui le fit détruire en 1727; le site a été classé en 1980.
Le château de La Cour Lévis, au lieu-dit la Cour, a été construit tout à la fin du XIXesiècle à l'emplacement d'un château de la fin du XVIIIesiècle détruit; il n'est pas inscrit aux monuments historiques.
Le château de La Boissière Beauchamp, au lieu-dit la Boissière, a été construit, à l'origine, au début du XVIIIesiècle, puis détruit pour laisser la place, vers la fin du XVIIIe et le début du XIXesiècle, à l'actuel château non inscrit.
Le château de Crussol, au lieu-dit la Recette, avait commencé à être construit en 1506 et resta inachevé. Il n'en reste aujourd'hui que quelques ruines et des douves et une ferme a été établie à l'emplacement de l'ex-château.
Personnalités liées à la commune
Félix Amiot (1897-1974), industriel français, était le propriétaire du château de La Boissière Beauchamp. Il est inhumé dans la commune.
Michel Fugain (1942), chanteur français[réf.nécessaire].
Philippe de Lévis (ca 1150 - 1203/1204), chevalier, seigneur de Lévis-Saint-Nom, premier membre connu de la maison de Lévis, père de Guy Ier de Lévis.
Guy Ier de Lévis, fils de Philippe de Lévis, chevalier, fondateur de l'abbaye Notre-Dame-de-la-Roche où il est enterré.
Jean Marnold (1859-1935), critique musical et traducteur depuis l'allemand vers le français, ami de Maurice Ravel. Il est inhumé dans la commune.
Héraldique
Blason
D'argent à trois chevrons d'azur.
Détails
Alias
Alias du blason de Lévis-Saint-NomD’or à trois chevrons de sable. Ce blason dérive de celui de la famille de Lévis
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Une place de la commune porte le nom de ce maire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Les Yvelines. Les 262 communes, Éditions Delattre, , p.114.
Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
Dans un diplôme de l'année 774, Charlemagne y confirmait la donation que le roi Pépin Le Bref, son père, avait faite en l'année 768 à l'abbaye de Saint-Denis d'une portion de la forêt d'Yveline.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.394b.
Sacré nom de nom, Volume III, Claude Cougoulat, page 235.
Les noms des lieux en France: essai de toponymie, Stéphane Gendron, Errance, 2003, p.56.
Marie Vermeersch, «Anne Grignon, élue à 30 ans: Votre journal poursuit sa série de reportages sur les municipales dans les Yvelines. Quatrième épisode, la plus jeune maire élue en 2008», 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
Olivia Détroyat, «Hectar, la business school agricole qui forme les chefs d'exploitation de demain», Le Figaro, supplément consacré au salon de l'Agriculture, 26-27 février 2022, p.44 (lire en ligne).
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