Léry est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Léry | |
Croix hosannière ![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire Mandat |
Janick Léger 2020-2026 |
Code postal | 27690 |
Code commune | 27365 |
Démographie | |
Gentilé | Lérysiens |
Population municipale |
2 028 hab. (2019 ![]() |
Densité | 140 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 07″ nord, 1° 12′ 23″ est |
Altitude | Min. 5 m Max. 128 m |
Superficie | 14,51 km2 |
Unité urbaine | Louviers (banlieue) |
Aire d'attraction | Louviers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Val-de-Reuil |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | |
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Ses habitants sont appelés Lérysiens.
Léry appartient à la Communauté d'agglomération Seine-Eure.
La commune compte une superficie totale de 15 km2 et se situe en moyenne à l’altitude de 10 m au dessus du niveau de la mer.
Les villes voisines sont Pont de l'Arche, Val-de-Reuil, Le Vaudreuil, Les Damps, Pitres.
La commune est desservie par la ligne 390 ROUEN - EVREUX du Réseau VTNI et par la ligne A du Réseau Transbord.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 723,8 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Léry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Louviers, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[17] et 39 762 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,3 %), terres arables (14,7 %), eaux continentales[Note 8] (9,4 %), zones urbanisées (9 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), prairies (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Leiret et Leretum en 1018 (charte de Richard II)[24] ; Lereti en 1021 et 1025, Leiret et Liretum (cartulaire de Saint-Étienne de Caen) en 1077[25] ; Liriacum en 1082 (cart. de la Sainte-Trinité de Caen); Leiret au XIIe siècle ; Leireium en 1174 (ch. de Henri II) ; Leire en 1190 (ch. de fondation de Bonport) ; Laire en 1194 (cart. de Bonport) ; Lerie en 1200 (ch. de Jean sans Terre) ; Lere, Lereii et Leericum en 1201 (ch. de Philippe Auguste) ; Lereium en 1229 ; Leirie et Leireium en 1235 ; Ler en 1284 ; Leiriacum en 1313 (cart. de Bonport) ; Lerey en 1291 (livre des jurés de Saint-Ouen) ; Lhéry en 1513 (chartrier du Vaudreuil) ; Liry en 1809 (Peuchet et Chanlaire)[24].
Peuplé dès la période préhistorique puis gallo-romaine, le passé lointain de Léry est très lié à l’histoire du Vaudreuil (Vallis Rodoni) dont le village s’est peu à peu dégagé. Vers 1018, les premières traces écrites du village apparaissent au XIe siècle dans les cartulaires de Richard II et de l’abbaye de Bonport, fondée en 1049 à Pont-de-l'Arche et dont Léry dépendra jusqu’au XVIIIe siècle. Entre la forêt de Bord-Louviers et l’Eure, Léry bénéficie d’une situation exceptionnelle proche de la Seine qui dresse ses falaises à l’est.
De Leretrum à Leriacum, plusieurs formes médiévales latinisées se rencontrent du XIe au XIVe siècle pour nommer Léry, sans qu’on puisse en expliciter l’origine. Du XIIe siècle est restée la belle église Saint-Ouen de craie et d’ardoise, silhouette caractéristique du village avec sa tour carrée, son porche roman et la croix hosannière. À cette époque, la vigne était cultivée à Léry. Sa culture déclinera au XVIIe siècle au profit du tabac puis, pour les besoins de l’industrie textile encouragée par Colbert, le chardon (ou carde) fleurira dans les champs lérysiens avant d’être utilisé par les cardeurs. Le tournage sur bois, dont les produits servent aux usines de tissage et filatures de la région, constituera également une activité importante de Léry au XIXe siècle.
En 1972, Léry abandonne 601 de ses hectares au profit de la création de la ville nouvelle de Val-de-Reuil. La population, stable autour de 1 000 habitants depuis 1808, double alors en 30 ans pour atteindre 2 163 habitants en 1999.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1965 | 1983 | Raymond Fémel | ||
1983 | 1989 | Marcel Mage | ||
1989 | 1995 | Pierre Braem | ||
1995 | mars 2008 | Claude Manchon | Agriculteur | |
mars 2008 | mars 2014 | Robert Ozeel | ||
mars 2014 | 2020 | Jean-Yves Calais | SE | Ingénieur conseil |
mai 2020 | En cours | Janick Léger | PS | Conseillère générale puis départementale du canton de Val-de-Reuil depuis 2001 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 2 028 habitants[Note 9], en diminution de 2,36 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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917 | 945 | 1 019 | 1 012 | 1 017 | 1 018 | 1 036 | 1 056 | 1 075 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 009 | 994 | 998 | 1 020 | 1 028 | 994 | 1 019 | 1 003 | 983 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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933 | 925 | 907 | 858 | 811 | 864 | 839 | 884 | 914 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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980 | 1 036 | 1 001 | 1 604 | 1 791 | 2 139 | 2 066 | 2 107 | 2 075 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 028 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Écartelé en sautoir ; au 1 d'azur à une fleur de chardon feuillée de deux pièces le tout d'or ; au 2 d'argent à la feuille de tabac de sinople ; au 3 d'argent au fer de moulin aussi de sinople ; au 4 d'azur à la serpe d'argent emmanchée d'or ; sur le tout, en cœur, une voile de planche à voile de gueules chargée d'un léopard surmonté d'une fleur de lys, le tout d'or. |
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Détails | Ce blason a été adopté par le conseil municipal le 8 avril 2009[33]. |
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