Lépinas (L'Espinaç en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Creuse et dans la région Nouvelle-Aquitaine.
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Lépinas | |
![]() | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Guéret |
Intercommunalité | Communauté de communes Creuse Sud-Ouest |
Maire Mandat |
Régis Parayre 2020-2026 |
Code postal | 23150 |
Code commune | 23107 |
Démographie | |
Gentilé | Espinassous |
Population municipale |
129 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 04′ 39″ nord, 1° 55′ 45″ est |
Altitude | Min. 515 m Max. 681 m |
Superficie | 14,80 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Guéret (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ahun |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
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Le territoire communal de Lépinas est arrosé par la rivière Gartempe, dont la source n'est qu'à quelques kilomètres (à Pétillat dans la commune de Peyrabout).
Peyrabout | Saint-Yrieix-les-Bois | |
Maisonnisses | ![]() |
Sous-Parsat |
La Chapelle-Saint-Martial | Le Donzeil |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'augmentation de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maisonnisses », sur la commune de Maisonnisses, mise en service en 1947[8] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,6 °C et la hauteur de précipitations de 1 188,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 58 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Lépinas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,1 %), prairies (15,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), eaux continentales[Note 7] (0,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lépinas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 26,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 189 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 30 sont en en aléa moyen ou fort, soit 16 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lépinas est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].
Lépinas fut une paroisse des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dépendante de la commanderie de Maisonnisses et du grand prieuré d'Auvergne. Le commandeur de Maisonnisses y était seigneur et dîmier général avec droit de mainmorte[26].
Durant la Seconde Guerre mondiale, Lépinas fut un centre important de Résistance. Trois points principaux de ralliement virent le jour entre 1942 et 1944.
L'école de Lavaud, dont l'institutrice Suzanne Boiron fut très tôt acquise aux idées de la Résistance, servit de point de passage et de refuge à de nombreux proscrits de toutes obédiences. C'est ainsi que de nombreux réfractaires du Service du travail obligatoire (ou "STO") se retrouvèrent dans cette école, avant d'être dirigés vers des caches de la région. Albert Fossey, dit "François", futur chef départemental des FFI de la Creuse, fréquentait régulièrement le lieu au temps de l'organisation des maquis. Eugène France, héroïque dirigeant de la résistance communiste, y passa sa première nuit de clandestin.
Le village de Rissat abrita dès 1942 un groupe de résistance d'obédience communiste sous la responsabilité d'un ancien des Brigades internationales, juif allemand : Adolf Low.
Le village du Coux devint le point de ralliement de nombre de réfractaires du STO. En , le commandant Fossey décida de regrouper les volontaires du secteur en ce lieu, qui devint son poste de commandement, et où s'installa son État major. De nombreuses opérations partirent de ce lieu. Repéré, le groupe du Coux dut se replier vers Bellesauve, dans la commune de Janaillat, le .
Dans ce secteur boisé, isolé - où l'on ne va guère par hasard - ces groupes très divers, malgré leurs différences, vécurent en bonne intelligence, s'entraidant, se rendant visite. À ce titre, on peut considérer ce petit morceau de Creuse comme un creuset de la Résistance départementale.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2014 | Élisabeth Bouchy-Pommier | ||
mars 2014 | En cours | Régis Parayre | SE | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2019, la commune comptait 129 habitants[Note 8], en diminution de 17,83 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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769 | 757 | 808 | 788 | 891 | 844 | 915 | 988 | 958 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
920 | 834 | 874 | 798 | 815 | 876 | 810 | 791 | 758 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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759 | 738 | 682 | 595 | 550 | 561 | 577 | 426 | 384 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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343 | 306 | 269 | 231 | 225 | 191 | 179 | 175 | 157 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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131 | 129 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Lépinas remaniée du XIVe siècle dans le centre du village attire en été des artistes locaux qui exposent leurs réalisations. La Gartempe s'écoule à Lépinas, alimentée par plusieurs ruisseaux provenant de Peyrabout.
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