Lépaud (L'Espaud en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
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Lépaud | |
![]() | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Creuse |
Arrondissement | Aubusson |
Intercommunalité | Creuse Confluence |
Maire Mandat |
Pierre Morlon 2020-2026 |
Code postal | 23170 |
Code commune | 23106 |
Démographie | |
Population municipale |
366 hab. (2019 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 14′ 24″ nord, 2° 23′ 17″ est |
Altitude | Min. 350 m Max. 457 m |
Superficie | 24,12 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Évaux-les-Bains |
Législatives | Circonscription unique |
Localisation | |
modifier ![]() |
Cette commune comporte 29 villages (ou hameaux) :
Les Asses, Beaulieu, Les Borderies, La Borie, Le Boucheroux, Boulerand, La Brande, Le Breuil, Chabassière, Chantemerle, La Chapelle, La Croix-Blanche, Le Faux, Gane-Baton, La Gasne-du-Pou, Gigoux, Massoux, Montplaisir, Le Petit-Maurissard, Le Poux, Le Rembucher, Les Rivaux, Rocheneuve, La Souvolle, Les Tailles, Tartot, Vélicitat, Le Vert et La Villedondaine.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambon Voueize », sur la commune de Chambon-sur-Voueize, mise en service en 1995[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 842,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à 74 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Lépaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), forêts (10,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), zones urbanisées (1,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lépaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 25,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 246 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 10 sont en en aléa moyen ou fort, soit 4 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lépaud est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
C'était une des cinq châtellenies du pays de Combraille, attestée en 1171.
En 1834 la commune de Gigoux fut rattachée à celle de Lépaud.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | Pierre Maulat | |||
mars 2001 | mars 2014 | Maurice Jolicard | ||
mars 2014 | En cours | Pierre Morlon |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 366 habitants[Note 6], en diminution de 2,92 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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406 | 429 | 443 | 453 | 458 | 808 | 851 | 854 | 885 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
776 | 738 | 740 | 722 | 754 | 815 | 822 | 781 | 775 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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774 | 780 | 745 | 645 | 653 | 663 | 638 | 609 | 568 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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520 | 459 | 427 | 368 | 344 | 342 | 356 | 356 | 382 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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369 | 366 | - | - | - | - | - | - | - |
Au , l'INSEE a dénombré 401 habitants dans cette commune.
Sur le territoire de la commune se trouve l'aéroport de Montluçon Guéret. il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Montluçon-Gannat Portes d'Auvergne. Plus aucune destination régulière avec d'autres aéroports actuellement, mais aviation de tourisme et planeurs.
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