Lémeré est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Lémeré | |
![]() Le château du Rivau | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Val de Vienne |
Maire Mandat |
Martine Juszczak 2020-2026 |
Code postal | 37120 |
Code commune | 37125 |
Démographie | |
Gentilé | Lémeréziens |
Population municipale |
531 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 05′ 01″ nord, 0° 20′ 09″ est |
Altitude | Min. 35 m Max. 115 m |
Superficie | 19,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chinon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sainte-Maure-de-Touraine |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lemere.fr/ |
modifier ![]() |
Anché | Sazilly | Tavant |
Ligré | ![]() |
Brizay |
Assay | Champigny-sur-Veude | La Tour-Saint-Gelin |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 5,92 km, comprend un cours d'eau notable, la Veude (0,689 km), et deux petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
La Veude, d'une longueur totale de 42,2 km, prend sa source à une altitude de 150 m sur la commune de Thuré (Vienne), longe la commune de Lémeré sur son flanc ouest et se jette dans la Vienne à 36 m d'altitude[3], à la limite entre les communes d'Anché et de Rivière, après avoir traversé 14 communes[4]. La station hydrométrique de Lémeré permet de caractériser les paramètres hydrométriques de la Veude. Le débit mensuel moyen (calculé sur 22 ans pour cette station) varie de 0,32 m3/s au mois d'août à 2,31 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 24,90 m3/s le , la hauteur maximale relevée a été de 2,57 m ce même jour[5],[6]. Sur le plan piscicole, la Veude est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].
Quatre zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Fontaine de Jable », « la vallée de la Veude de Bel Ebat à la confluence », « la vallée de la Veude » et « les étangs de la Petite Abbée »[8],[9].
Lémeré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), prairies (6,2 %), forêts (5,9 %), cultures permanentes (2,7 %), zones urbanisées (2,1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Le territoire de la commune de Lémeré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 41,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 237 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 149 sont en en aléa moyen ou fort, soit 63 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre immédiat de 5 km autour de la centrale nucléaire de Chinon, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mai 1945 | oct. 1947 | Henri Ribière | ||
oct. 1947 | 1977 | Gaston Terrien | ||
1977 | 1983 | Louis Carion | ||
1983 | 2001 | Hilaire Laurin | ||
mars 2001 | En cours | Martine Juszczak | SE | Retraitée EDF |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2019, la commune comptait 531 habitants[Note 3], en augmentation de 9,48 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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465 | 371 | 692 | 576 | 623 | 625 | 624 | 621 | 642 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
605 | 634 | 609 | 615 | 603 | 588 | 574 | 581 | 548 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
571 | 566 | 539 | 523 | 523 | 531 | 471 | 505 | 552 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
541 | 479 | 436 | 380 | 365 | 369 | 399 | 463 | 512 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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531 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le peintre Pierre-Laurent Brenot vécut au Château du Rivau de 1960 à 1992.