Lunegarde est une commune française, située dans le centre du département du Lot en région Occitanie.
Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Lunegarde
Clocher de Lunegarde.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Lot
Arrondissement
Gourdon
Intercommunalité
Communauté de communes du Causse de Labastide-Murat
Maire Mandat
Marc Issaly 2020-2026
Code postal
46240
Code commune
46181
Démographie
Population municipale
96 hab. (2019 )
Densité
9,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 41′ 29″ nord, 1° 41′ 21″ est
Altitude
Min. 329 m Max. 422 m
Superficie
10,43 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Gramat (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Causse et Vallées
Législatives
Première circonscription
Localisation
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Lunegarde
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Lunegarde
Géolocalisation sur la carte: Lot
Lunegarde
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Lunegarde
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Exposée à un climat océanique altéré, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (la «zone centrale du causse de Gramat») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lunegarde est une commune rurale qui compte 96 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 327 habitants en 1800. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelés les Lunegardais ou Lunegardaises.
Les habitants de Lunegarde sont les Lunegardais et les Lunegardaises.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[9], à 12,7°C pour 1981-2010[10], puis à 13,1°C pour 1991-2020[11].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].
La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[14]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[15],[16]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination «géoparc des causses du Quercy», faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[17],[18].
La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[19],[20].
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: la «zone centrale du causse de Gramat»[22], d'une superficie de 6 413ha, un site comprenant diverses espèces remarquables d'orthoptères (Stenobothrus nigromaculatus, Arcytera fusca, Oedaleus decorus), de lépidptères (Brenthis hecate, Chazara briseis, Polyommatus dorylas) et de coléoptères (Cyrtonus dufouri, Chrysolina femoralis, Chrysolina obscurella)[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[24]:
la «zone centrale du causse de Gramat» (7 127ha), couvrant 11 communes du département[25].
Urbanisme
Typologie
Lunegarde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[I 1],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38%), zones agricoles hétérogènes (37,4%), forêts (24,4%), prairies (0,2%)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lunegarde est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Lunegarde est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[31].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lunegarde.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[32]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 67,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 79 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 44 sont en en aléa moyen ou fort, soit 56%, à comparer aux 72% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[29].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].
Toponymie
Le toponyme Lunegarde est formé de garda terme qui désigne une hauteur d'où l'on peut observer provenant du germaniquewardon relatif à l'idée de guet et de luna, peut-être issu de lucum, qui désigne un bois sacré en latin[36].
Histoire
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En 1863, la commune de Fontanes-Lunegarde est créée à partir de sections détachées du Bastit. En 1933, Lunegarde est ensuite détachée de Fontanes qui devient Fontanes-du-Causse[37].
Monument aux morts de 1914-1918, sous forme de calvaire.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires de Lunegarde de la Révolution française à 1902[39]
Liste des maires jusqu'à 1902
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1792
1796
Antoine Clarety
1796
1798
Antoine Vidal
1798
1815
Antoine Durieu
1815
1820
Jean Pierre Rossignol
1820
1826
Amans Rossignol
1826
1830
Joseph Lapeze De Lunegarde
1830
1836
Amans Rossignol
1837
1843
Antoine Durieu
1843
1846
Alban Calmels
1846
1863
Antoine Durieu
1864
1872
Charles Malecaze
1872
1876
Victor Fau (du)
1876
1881
Léon Capele
1881
1884
Jean Gras
1884
1902
Malecaze
Les données manquantes sont à compléter.
Mairie de Lunegarde.
Liste des maires depuis la Libération
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1953
Hilaire Issaly
Président du comité de libération en 1944, élu en 1945
1953
1959
Louis Pégourié
1959
1970
Pierre Pleimpon
1970
1983
François Peyrichoux
1983
1989
Jean-Louis Issaly
1989
2014
Guy Pleimpon
2014
Yves Sadou
Finances locales
Cette section est consacrée aux finances locales de Lunegarde de 2000 à 2020[Note 8].
Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de moins de 250 habitants appartenant à un groupement fiscalisé (4 taxes), c'est-à-dire à la même strate fiscale.
Pour l'exercice 2020, le compte administratif du budget municipal de Lunegarde s'établit à 81 370€ en dépenses et 139 920€ en recettes:
les dépenses se répartissent en 63 360€ de charges de fonctionnement et 18 010€ d'emplois d'investissement;
les recettes proviennent des 87 170€ de produits de fonctionnement et de 52 750€ de ressources d'investissement.
Pour Lunegarde en 2020, la section de fonctionnement[Note 9] se répartit en 63 360€ de charges (615€ par habitant) pour 87 170€ de produits (846€ par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 23 820€ (231€ par habitant):
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des achats et charges externes[Note 10] pour une valeur totale de 22 000€ (35%), soit 210€ par habitant, ratio inférieur de 14% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (245€ par habitant). Pour la période allant de 2016 à 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de 169€ par habitant en 2016 et un maximum de 314€ par habitant en 2019. Viennent ensuite les groupes des charges de personnels[Note 11] pour 33%, des contingents[Note 12] pour 13%, des subventions versées[Note 13] pour 6% et finalement celui des charges financières[Note 14] pour des sommes plus faibles;
la plus grande part des recettes est constituée de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 15] pour une valeur de 31 000€ (36%), soit 305€ par habitant, ratio supérieur de 47% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (208€ par habitant). En partant de 2016 et jusqu'à 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de 268€ par habitant en 2016 et un maximum de 305€ par habitant en 2020. Viennent ensuite des impôts locaux[Note 16] pour 17% et des autres impôts[Note 17] pour 13%.
La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2019.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Lunegarde. Ils n'ont pas varié par rapport à 2019:
la taxe d'habitation égale 7,45%;
la taxe foncière sur le bâti égale 8,86%;
celle sur le non bâti égale 74,91%.
Cette section détaille les investissements[Note 18] réalisés par la commune de Lunegarde.
Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance:
des remboursements d'emprunts[Note 19] pour un montant de 16 000€ (89%), soit 154€ par habitant, ratio supérieur de 79% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (86€ par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0€ par habitant en 2018 et un maximum de 480€ par habitant en 2019;
des dépenses d'équipement[Note 20] pour un montant de 2 000€ (11%), soit 21€ par habitant, ratio inférieur de 94% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (379€ par habitant).
Les ressources en investissement de Lunegarde se répartissent principalement en:
fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 16 000€ (30%), soit 156€ par habitant, ratio supérieur de 174% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (57€ par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 24€ par habitant en 2017 et un maximum de 155€ par habitant en 2020;
subventions reçues pour une valeur de 2 000€ (4%), soit 15€ par habitant, ratio inférieur de 90% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (150€ par habitant).
L'endettement de Lunegarde au peut s'évaluer à partir de trois critères: l'encours de la dette[Note 21], l'annuité de la dette[Note 22] et sa capacité de désendettement[Note 23]:
l'encours de la dette pour une valeur de 25 000€, soit 246€ par habitant, ratio inférieur de 57% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (568€ par habitant). En partant de 2016 et jusqu'à 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de 9€ par habitant en 2016 et un maximum de 662€ par habitant en 2017;
l'annuité de la dette pour un montant de 16 000€, soit 158€ par habitant, ratio supérieur de 60% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (99€ par habitant). Sur la période 2016 - 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de −16€ par habitant en 2018 et un maximum de 482€ par habitant en 2019;
la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 24 000€, soit 231€ par habitant, ratio inférieur de 12% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (263€ par habitant). Pour la période allant de 2016 à 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de −15€ par habitant en 2018 et un maximum de 231€ par habitant en 2020. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2020. Sur une période de 21 années, ce ratio présente un minimum de moins d'un an en 2006 et un maximum très élevé, de plus de 50 années en 2010.
G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Lunegarde
Valeurs en années Lunegarde, : Ratio = Encours de la dette / CAF
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].
En 2019, la commune comptait 96 habitants[Note 24], en diminution de 3,03% par rapport à 2013 (Lot: +0,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
312
327
101
92
87
94
85
81
72
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
2019
-
63
64
73
69
70
90
99
96
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[42].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 49 personnes, parmi lesquelles on compte 93,5% d'actifs (78,2% ayant un emploi et 15,2% de chômeurs) et 6,5% d'inactifs[Note 25],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gramat, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 7]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 10 en 2013 et 12 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 38, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8%[I 8].
Sur ces 38 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 19% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 86,2% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,2% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
6 établissements[Note 26] sont implantés à Lunegarde au [I 11].
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 66,7 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 6 entreprises implantées à Lunegarde), contre 14% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans les Causses», une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 28] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 29] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 212ha[45],[Carte 5],[Carte 6].
L'église Saint-Julien de Lunegarde abrite une collection de vêtements liturgiques. Les peintures murales de l'église sont inscrites au titre des monuments historiques[47]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[47].
Le décor intérieur du château de Lunegarde est inscrit au titre des monuments historiques[48].
Personnalités liées à la commune
Pierre Benoit a publié le roman Lunegarde en 1942. Une partie de l'intrigue se déroule à Lunegarde.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
Autres références
Carte IGN sous Géoportail
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Gaston Bazalgues, «Les noms des communes du Parc», Les cahiers scientifiques du Parc naturel régional des Causses du Quercy, vol.1, , p.114 (lire en ligne)
Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy: Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127p. (ISBN2-910540-16-2), p.111.
«Église paroissiale», notice noPA00095298, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Château», notice noPA00095308, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La «section de fonctionnement» est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
Le poste «achats et charges externes» regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
Les «charges de personnel» regroupent les frais de rémunération des employés.
Les «contingents» représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
Les «subventions versées» rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
Les «charges financières» correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
Les «dotations globales de fonctionnement» désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
Les «impôts locaux» désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
Les «autres impôts» couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
La section «investissement» concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
Les «remboursements d'emprunts» représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
Les «dépenses d’équipement» servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
L'«encours de la dette» représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
L'«annuité de la dette» équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
La «capacité de désendettement» est basée sur le ratio suivant défini par la formule: ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Lunegarde.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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