Lucheux est un village rural picard de l'Amiénois limitrophe du Pas-de-Calais situé dans un creux de vallée, à 36 km au nord d'Amiens, 27 km au sud-ouest d'Arras et 43 km au nord-est d'Abbeville, aisément accessible par la route nationale 25 qui passe légèrement au sud de son territoire.
La commune est traversée par la Grouche, affluent de la rive gauche du fleuve côtier l'Authie.
La Fontaine, la Paturelle, la Trompette, l'Équilette, ruisseaux permanents, alimentent la Grouche[1]. A la fin du XIXesiècle, plusieurs sources se trouvaient sur le territoire communal[2].
Nature du sol et du sous-sol
Le sol est tourbeux dans la vallée, formé d'alluvions. Le reste du territoire date de l'ère secondaire, au sud et à l'ouest, la plaine est argileuse, à l'est le sous-sol est calcaire, la marne affleure même le long des pentes, au nord le sous-sol est sabonneux[2].
Relief, paysage, végétation
Le territoire de la commune est très boisé, outre la forêt de Lucheux, au nord, se trouve au nord-est, le bois de Robermont, au sud, le bois du Parc, au sud-est, le bois de Watron. La vallée de la Grouches est assez encaissée, elle passe de 102 m d'altitude à son entrée dans la commune à 72 m à sa sortie. Elle est bordée sur ses deux rives par une série de collines qui se rattachent indirectement aux collines de l'Artois. Les collines de la rive droite culminent à une altitude de 145 m environ tandis que celle de la rive gauche se terminent par un plateau qui domine à 172 m au lieu-dit le Beffraye[2].
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants de sud-ouest et de nord-est[2].
Urbanisme
Typologie
Lucheux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (45,6%), terres arables (43,6%), prairies (8,5%), zones urbanisées (2,2%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
De Lux (lumière) et Lueus (bois sacré). On prétend que, dans la forêt, se trouvait une lumière servant de fanal à l'époque gallo-romaine[1].
L'appellation Luxiès est relevée dans le prétendu édit des Postes signé par Louis XI, en 1464.
Histoire
Antiquité
Une pierre, au lieudit de Haravesne, est dite datant de l'époque gauloise. Les druides s'y seraient livré à des sacrifices.
Des sarcophages gallo-romains ont été découverts à une faible profondeur[1].
Moyen Âge
Reconstitution du château, imaginé dans sa situation en 1120.
En 678, saint Léger est mis à mort par Ebroïn dans le bois de Sarcing (Cherchin en picard). Une chapelle en rappelle l'emplacement[1].
Le château-fort daterait des invasions normandes.
Selon Camille Enlart[10], «le bourg de Lucheux, résidence des comtes de Saint-Pol, est une enclave de l'Artois dans la Picardie».
L'église, de style roman, aurait été construite en 1070, elle était à la fois une église paroissiale et un prieuré. Des chanoines installés dans une dépendance du château la desservaient en même temps que la chapelle seigneuriale[10],[1],[11].
La légende voudrait faire croire que Louis XI aurait signé l'édit des Postes, encore appelé édit de Luxiès, le , dans le beffroi communal, construit au début du XIIesiècle[1],[12].
Époque moderne
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Le château est pris par le capitaine protestant Cocqueville en 1568 lors de la troisième guerre de Religion.
Il est également assiégé et pris en 1595, lors d’une opération annexe du siège de Doullens, par les Espagnols d'Hernando Teillo de Porto Carrer pendant la huitième et dernière guerre de Religion.
Époque contemporaine
Après la bataille de Waterloo de 1815, Anglais et Cosaques séjournèrent à Lucheux[1].
Deuxième République: en 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel. Voici la répartition (en nombre) de quelques-uns des patronymes des 384 électeurs[13],[14](saisie non exhaustive):
Agnéré
Boucher
Bernard
Démolin
François
Hémery
Maillard
Tellier
Vérité
3
5
10
7
13
18
5
5
15
A la fin de la Guerre franco-allemande de 1870, les Prussiens s'établissent en 1871 pendant huit jours dans le village[1].
Le dernier loup de la Somme au XIXesiècle a été abattu en 1880 dans la forêt de Lucheux[15].
Lucheux avant la Première Guerre mondiale
Le beffroi.
Le château.
Le château.
Le chevet de l'église.
Le chœur de l'église.
Politique et administration
Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[16].
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Dustinctions et labels
Classement au concours des villes et villages fleuris: deux fleurs récompensent en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement[22].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2019, la commune comptait 521 habitants[Note 3], en diminution de 8,44% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 060
1 025
1 112
1 252
1 272
1 245
1 226
1 250
1 292
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 302
1 320
1 289
1 165
988
933
908
891
825
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
777
777
731
700
730
622
564
561
608
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
522
543
513
553
607
568
586
589
593
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
545
521
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Article connexe: Exode rural dans la Somme.
Enseignement
Les communes de Bouquemaison, Brévillers , Lucheux, Humbercourt et Grouches-Luchuel gèrent l'enseignement primaire au sein du regroupement pédagogique intercommunal de la Vallée de la Grouche, qui, en , scolarise 151 élèves[27].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Lucheux est une petite cité médiévale au riche patrimoine architectural dont le beffroi, le château, l'église illustrent la division en trois ordres de la société médiévale[28],[29],[30].
Beffroi[31],[32], Patrimoine mondial(2005)[33]Classé MH(1896). Il a été aménagé dans une des anciennes portes de la ville. Jeanne d'Arc y fut enfermée avant d'être conduite à Rouen[28],[34].
Article détaillé: Beffroi de Lucheux.
Entrée du château.Arbustes envahissant partiellement le fossé du château (avril 2007).
Château[35],[36],[37],[38], édifié en 1120 par Hugues II de Campdavaine, comte de Saint-Pol. C'est un puissant ouvrage militaire, régulièrement victime des nombreux combats se déroulant dans la région; détruit à plusieurs reprises par les troupes anglaises, bourguignonnes et espagnoles, il est définitivement démantelé sous le règne de Louis XIII[28]. Il subsiste de la forteresse la porte du Bourg (du XIVesiècle) encadrée par deux tours à poivrière, la porte du Haut-Bois et les ruines du donjon du XIIIesiècle remarquable par sa grande salle aux fenêtres géminées sous arcatures[39].
Ce château fort domine le bourg (au nord de la route menant à Avesnes-le-Comte) et, accessible depuis son centre (à 200 mètres environ du beffroi), il présente à la vallée une muraille abrupte (partie de bâtiment occupé par une institution) et, à la forêt voisine, des ruines de tours rondes. Le fossé entourant la forteresse est préservé; sa partie du côté habité est tondue ou fauchée, mais il est pour le reste majoritairement envahi par la végétation qui empêche le visiteur d'en faire le tour[40] avec le confort pédestre et visuel souhaité. Les vestiges de tours rondes sont ainsi cachés sur leur face extérieure, alors que l'entrée (avec poivrières) est parfaitement entretenue et restaurée. L'intérieur permet de comprendre les dimensions du logis seigneurial dont il subsiste les murs et baies géminées de la «grande salle», en contrebas de la motte sur laquelle se dresse un pan conservé du donjon. Classé MH(1965).
En 2019, le château, à l'abandon, est fermé au public, mais pourrait être revitalisé, avec l'aménagement de quelques logements dans certains bâtiments et l'installation d’un espace dédié au public pour l’organisation d’expositions et de manifestations culturelles[41],[42]
Article détaillé: Château de Lucheux.
L'église Saint-Léger.
Église Saint-Léger[43],[44],[45]Classé MH(1913), portant le nom de saint Léger l'évêque d'Autun martyrisé en forêt de Lucheux au VIIesiècle[46], date du XIIesiècle et conserve de cette époque des voûtes d'ogives parmi les plus anciennes de France[28]. Les chapiteaux romans y sont encore intacts[47] et plusieurs d'entre eux illustrent les péchés capitaux, comme le mentionne un ancien panneau fixé sur un mur intérieur de l'édifice. Un vitrail représente l'exécution de saint Léger (deux des trois hommes chargés de la besogne s'étaient convertis in extremis et avaient refusé de l'exécuter, on les voit agenouillés, les mains jointes, devant le martyr, le troisième est derrière lui, l'arme levée, prêt à le décapiter).
Article détaillé: Église Saint-Léger de Lucheux.
L'arbre creux.
L'Arbre Creux ou Arbre des épousailles, arbre remarquable, curiosité botanique: Il s'agirait probablement de deux vieux tilleuls emmêlés, ou d'un seul ayant subi les affres du temps[48], sur la place du Jeu-de-Tamis, jadis objet d'une tradition locale liée au jour du mariage. Tradition encore, on dit que cet arbre daterait du début des années 1600. D'autres sources mènent à penser qu'il s'agirait d'un arbre de la liberté, planté en 1848[48]. La désignation "arbre aux épousailles" est le titre donné à des cartes postales ayant pour thème cet «arbre creux» au tout début du XXesiècle[49]. Il a été classé monument naturel en 1930 sous la désignation «Arbre des mariages»[50].
Mairie, installée dans un beau bâtiment du XVIIIesiècle. Avant que s'y installe la mairie, le bâtiment était désigné comme maison des Carmes.
Chapelle Saint-Léger: À un kilomètre et demi du village, nichée dans la forêt, une chapelle a été érigée au lieu où l'évêque d'Autun aurait été exécuté le . À l'intérieur, une fresque représente son supplice. Réalisée en 1989, elle est due à Daniel Lefort[51].
Maisons du XVIIIesiècle: Le village de Lucheux possède encore quelques belles maisons picardes typiques du XVIIIesiècle ayant conservé une partie de leur authenticité et mises en valeur depuis la prise de conscience de l'intérêt du patrimoine rural régional.
Forêt de Lucheux: C'est une forêt privée interdite à la promenade. Cependant, la commune a gardé la jouissance du chemin Royal qui la traverse. De plus, certains sentiers sont passés en GR .
Ruine du donjon (vue depuis l'église ou le cimetière).
Croix de fonte d'une tombe au cimetière.
Cadran solaire dont le style terminé par une petite sphère surgit de la végétation envahissante.
Personnalités liées à la commune
Saint Léger ou Leodogarius (sur les bords du Rhin, en Austrasie vers 615 - forêt de Sarcing, aujourd'hui Lucheux 678). Évêque d'Autun, il fut martyrisé à plusieurs reprises et mourut décapité dans la forêt de Sarcing.
Jean-Baptiste Delecloy; né à Lucheux en 1747, mort à Amiens en 1807. Delecloy fut notaire royal à Doullens. Sous la Révolution, il fut élu député de la Somme à la Convention. Lors du procès de Louis XVI, il vota la mort du roi en tempérant son vote de la mention «avec sursis jusqu'à la paix». Ce qui valut néanmoins à sa maison natale à Lucheux le nom de «maison du Régicide». Une rue du village porte son nom.
Antoine Joseph Thorillon, homme politique né à Lucheux en 1741.
Héraldique
Blason
D'azur à un brochet d'argent langué de gueules, posé en pal.
Détails
Il s'agit d'armes parlantes luceus signifiant brochet en latin. Elles furent utilisées pour la première fois en 1270 par la commune de Lucheux[52],[53]. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Les Archives départementales de la Somme ont publié un Répertoire des archives de la baronnie et du château de Lucheux, établi et publié par Stéphanie Régniez sous la direction d'Isabelle Neuschwander et Marie-Françoise Linon (répertoire numérique détaillé, sous-série 18 J), sans date, 168 pages, bibliographie et table de concordance des cotes. 10 000 documents, entrés en 1989 aux Archives départementales de la Somme, consultables sur place.
Trois parties: le fonds d'Egmont-Pigbatelli, le fonds de la baronnie de Lucheux et des épaves de l'échevinage, de l'Hôtel-Dieu et des Carmes de Lucheux. Les pièces les plus anciennes remontent au XIIIesiècle.
Jean-Louis Morel, Lucheux au XIXesiècle, Lille, TheBookEdition.com, 130p. (ISBN978-2-9536219-3-8, présentation en ligne)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique rédigée par l'instituteur, M. Hémery, 1899, Archives départementales de la Somme, Amiens
Notice géographique et historique sur la commune de Lucheux, rédigée par M. Mémery, instituteur, 1897, Archives départementales de la Somme
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Camille Enlart, Monuments religieux de l'architecture romane et de transition dans la région picarde: Anciens diocèses d'Amiens et de Boulogne, Amiens, Impr. de Yvert et Tellier, coll.«Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie», , 252p. (lire en ligne), p.132-141, lire en ligne sur Gallica.
L. MINET, «LUCHEUX . L'affaire des épitaphes en hommage à deux déportés étrangers à la commune sur le monument aux morts du village se termine devant le tribunal, suite à un recours de l'ancien maire», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Ce mercredi 30 janvier, à la première chambre du tribunal administratif d'Amiens, sera étudié le recours de l'ancien maire de Lucheux, Guy Hémery, contre la municipalité actuelle, dirigée par Pierre Trzcialkowski.».
Sophie Diers, «Lucheux: Michel Duhaultoy, tête de liste: Après de nombreux changements d’avis de la part du maire sortant, Pierre Trzcialkowski, ce dernier ne se représente pas mais souhaite tout de même participer à la vie communale. Michel Duhaultoy, 1eradjoint sortant, prend donc les rênes. Son créneau: «Communiquons et agissons ensemble pour Lucheux», L'Abeille de la Ternoise, (lire en ligne, consulté le ).
Delphine Richard, «Une dernière pour Michel Duhautoy, maire de Lucheux: En mars, le maire briguera un troisième et dernier mandat à la tête d’un village qui attire les jeunes», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Sophie Diers, «Lucheux et environs.- Mobilisés pour sauver une classe: plus de 700 signatures récoltées», L'Abeille de la Ternoise, (lire en ligne, consulté le )«Cette année, 151 élèves sont inscrits au sein du RPI et, d’après le prévisionnel, ils seront 142 à la rentrée».
Émilie Da Cruz, «Rien de nouveau au château de Lucheux: Malgré les projets du nouveau propriétaire, pour l’instant, l’édifice classé aux Monuments historiques est toujours à l’abandon et fermé au public», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Sophie Diers, «Château de Lucheux: des logements vendus et les ruines protégées: Depuis quelques mois, l’inquiétude régnait quant à l’avenir du château. En effet, le nouveau propriétaire ne semblait plus donner signe de vie. Il sort maintenant de son silence afin d’en dire plus sur la création de logements dans l’ancien IME, vide depuis 2012. Et bonne nouvelle, le public devrait de nouveau profiter des ruines», L'Abeille de la Ternoise, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.165 (ASINB000WR15W8).
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