Louerre est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Tuffalun[1].
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Commune angevine du Saumurois, Louerre se situe au nord-est de Noyant-la-Plaine, sur les routes D 161, Grézillé, D 156, Ambillou Château, et D 70, Noyant la Plaine - Trémentines[2].
Les hameaux d'Avort, du Vau, de la Haute et Basse Coudre, de la Chaslerie, de la Trésorerie et de la Dronière ponctuent la campagne où de nombreux sites troglodytiques sont à découvrir.
La forêt couvre une grande partie de la commune, offrant ainsi, avec l'ensemble de la commune de très belles promenades.
Toponymie et héraldique
Toponymie
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Héraldique
Héraldique: D'argent, chaussé de sinople, à l'arbre de gueules accompagné de deux anilles d'or[3].
Histoire
Avec ses vieilles maisons, abondamment fleuries, sa rivière, son ancien presbytère et les dépendances du château de la Felonnière, Louerre est un petit village champêtre, discret et tranquille. Une stèle, sorte de menhir, érigée en 1892, rappelle la bataille sanglante qui aurait eu lieu en 51 av. J.-C. entre Fabius, lieutenant de César, et Dumnacus, chef des Andes. D'après César, 12 000 Gaulois défendant farouchement leur indépendance, y trouvèrent la mort. Pour son centenaire, cette stèle fut déplacée et restaurée en 1992 par l'Association lorienne de sauvegarde du patrimoine.
L'abondance et la qualité de l'eau ont permis l'installation à l'époque gallo-romaine et tout près de la source de l'Aubance d'une importante villa (exploitation agricole) connue au temps carolingien sous le nom de Landrum Villa (848). La source alimentait un excellent puits, un lavoir en plein air, et un abreuvoir appelé fontaine aux chevaux. Le lavoir, assidûment fréquenté jusqu'en 1980, ne fut partiellement clos et recouvert qu'à une date relativement récente (1900). Quant à la fontaine aux chevaux, elle fut comblée en 1957. Sur les remblais passe aujourd'hui le chemin de la source, qui contourne le lavoir et joint la route de Saint-Georges-des-Sept-Voies et
Le Thoureil à celle de Grézillé.
Politique et administration
Administration municipale
Administration actuelle
Depuis le Louerre constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Tuffalun et dispose d'un maire délégué[1].
Jusqu'en 2015 la commune est membre de la communauté de communes du Gennois[7], elle-même membre du syndicat mixte Pays de Loire en Layon.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 485habitants, en augmentation de 21,86% par rapport à 2008 (Maine-et-Loire: 3,2%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
768
714
772
836
820
763
733
717
752
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
742
720
669
653
625
611
594
570
541
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
510
481
513
446
438
420
415
433
463
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2013
421
402
354
370
373
372
382
458
485
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,2%) est en effet supérieur au taux national (21,8%) et au taux départemental (21,4%).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8%) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9%).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante:
49,2% d’hommes (0 à 14 ans = 14,9%, 15 à 29 ans = 16,5%, 30 à 44 ans = 20,7%, 45 à 59 ans = 22,9%, plus de 60 ans = 25%);
50,8% de femmes (0 à 14 ans = 21,6%, 15 à 29 ans = 12,4%, 30 à 44 ans = 17%, 45 à 59 ans = 19,6%, plus de 60 ans = 29,4%).
Pyramide des âges à Louerre en 2008 en pourcentage[12]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90ansou+
0,5
10,6
75à89ans
9,3
14,4
60à74ans
19,6
22,9
45à59ans
19,6
20,7
30à44ans
17,0
16,5
15à29ans
12,4
14,9
0à14ans
21,6
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[13].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90ansou+
1,1
6,3
75à89ans
9,5
12,1
60à74ans
13,1
20,0
45à59ans
19,4
20,3
30à44ans
19,3
20,2
15à29ans
18,9
20,7
0à14ans
18,7
Économie
Sur 42 établissements présents sur la commune à fin 2010, 43% relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17% sur le département), aucun du secteur de l'industrie, 14% du secteur de la construction, 36% de celui du commerce et des services et 7% du secteur de l'administration et de la santé[14].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La source de l'Aubance et le lavoir.
Le village s'est construit autour de l'église Saint-Maurice du XIIIesiècle, du lavoir et de la source de l'Aubance.
L'église Saint-Maurice Elle est bâtie près de la source de l'Aubance qui alimente un lavoir. Les bases du clocher datent du XIIIesiècle, le chœur du XVIesiècle. La montée est un soubassement de moellons en grès, l'église est construite en tuffeau doré. La sacristie ajoutée tardivement est constituée d'un grand appareil en tuffeau blanc. La paroisse, fondée par le chapitre de Saint-Maurice d'Angers, à qui elle doit son nom, dépendait du prieuré de Cunault. Durant le Moyen Âge, beaucoup d'ordres de chevalerie se mirent sous la protection de Saint-Maurice, comme celui de la Toison d'Or. Un autre patronage, plus inattendu, fut celui des teinturiers, qui considèrent Saint Maurice comme l'un des leurs. Mauricius signifie "noir" en latin, et les statues de la fin du Moyen Âge représentent volontiers le saint avec une peau noire. La promenade autour de l'église permet de découvrir des plantes de terre de bruyère. Près du lavoir (ancienne fontaine aux chevaux) sont visibles des plantations de clématites et de chèvrefeuilles variés.
Autres lieux et monuments:
la tour Beauregard surplombant la forêt (accès libre);
le manoir de Vau (XVIesiècle);
le manoir du Bois Noblet (XVIesiècle);
la gentilhommière de la Félonière (XVIIesiècle) et son curieux oratoire du (XVIIIe);
le monument commémoratif de la bataille supposée entre les Romains de Crassus et les Gaulois de Dumnac;
le village troglodyte de la Trésorerie, l'ancien village troglodyte de la Baboue où se trouvait la chapelle photographiée par Jean Fraysse dans l'ouvrage de ses parents Jeanne et Camille Fraysse Les troglodytes en Anjou à travers les âges.
Personnalités liées à la commune
Louis Grignon (1748-1825), né à Louerre, général.
Voir aussi
Bibliographie
Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou: D-M, t.2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2eéd. (BNF34649310, lire en ligne)
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
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