Loubers (en occitanLobèrs) est une commune française située dans le nord-ouest du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
Loubers
L'entrée de l'église Saint-Denis.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Tarn
Arrondissement
Albi
Intercommunalité
Communauté de communes du Cordais et du Causse
Maire Mandat
Claude Geniey 2020-2026
Code postal
81170
Code commune
81148
Démographie
Gentilé
Loubersois
Population municipale
75 hab. (2019 )
Densité
18 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 02′ 37″ nord, 1° 53′ 43″ est
Altitude
Min. 184 m Max. 294 m
Superficie
4,23 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Albi (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Loubers
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Loubers
Géolocalisation sur la carte: Tarn
Loubers
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Loubers
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Marines et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Loubers est une commune rurale qui compte 75 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 283 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Loubersois ou Loubersoises.
Géographie
Communes limitrophes
Loubers est limitrophe de six autres communes.
Carte de la commune de Loubers et de ses proches communes.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le ruisseau de Marines et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 2 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Réseaux hydrographique et routier de Loubers.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[4].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 12,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Montels», sur la commune de Montels, mise en service en 1996[9]et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 720,9 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Albi», sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 21 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,4°C pour 1981-2010[13] à 13,8°C pour 1991-2020[14].
Milieux naturels et biodiversité
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[15]:
le «coteau sec de la Blanquié» (209ha), couvrant 3 communes du département[16].
Urbanisme
Typologie
Loubers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[I 1],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (61,9%), terres arables (12,6%), forêts (8%), zones urbanisées (7,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4%), cultures permanentes (5%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Loubers est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Loubers est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[22].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Loubers.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[23]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 59 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 59 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 90% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Toponymie
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Histoire
Aux XIIeetXIIIesiècles, plusieurs seigneurs laïques levaient la dîme à Loubers.
Au XIVesiècle, les habitants de Loubers payaient un droit de pesade au roi de France et à l'évêque d'Albi.
Pendant les guerres de religion, le village est ruiné par les protestants en 1574.
En 1590, le capitaine de compagnie Jean de Guerin défend le village avec succès contre les ennemis du roi[27].
Le village était fortifié par des fossés et une enceinte de mur.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1995
?
Léon Alibert
DVD
mars 2001
En cours
Claude Geniey
Les données manquantes sont à compléter.
Le , elle quitte la communauté d'agglomération Gaillac Graulhet Agglomération pour la communauté de communes du Cordais et du Causse.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 75 habitants[Note 8], en diminution de 14,77% par rapport à 2013 (Tarn: +2,07%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
216
198
218
257
279
281
277
225
283
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
271
265
239
221
221
211
194
188
181
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
169
155
156
129
129
136
138
109
100
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
87
90
80
88
72
79
91
92
78
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
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-
-
75
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 43 personnes, parmi lesquelles on compte 79,5% d'actifs (77,3% ayant un emploi et 2,3% de chômeurs) et 20,5% d'inactifs[Note 9],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 13 en 2013 et 13 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 35, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,1% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,4%[I 8].
Sur ces 35 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 34% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 82,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9% les transports en commun et 14,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
8 établissements[Note 10] sont implantés à Loubers au [I 11].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 8 entreprises implantées à Loubers), contre 26,7% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 169ha[34],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Denis de Loubers. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1978[35].
Personnalités liées à la commune
Famille Guerin
La famille Guerin en Albigeois est originaire d'Auvergne[36].
Noble Pierre de Guerin, seigneur de Senthies et de Rhinodes s'établit en Albigeois vers 1540. Il fit son testament en faveur de Jean, son fils le et mourut dans son château de Laval la même année. Il avait épousé le Isabeau de Lisle, fille de Raimond de Lisle, seigneur de la Valette dont il eut entre autres:
Jean de Guerin, seigneur de Senties, capitaine d'une compagnie de gens à pied qu'il commanda avec succès contre les ennemis du roi, défendit aussi le bourg de Loubers suivant une attestation des jurats de cette ville du . Il commanda à Andillac qui étaient ordonnées dès le , fit son testament le et mourut dans son château du Cayla. Il avait épousé par contrat le Jeanne de la Peyre, fille de Antoine de la Peyre gouverneur du Puy Cely dont il eut:
Georges de Guerin, seigneur de Senties et de Cayla. Il fit son testament le , après avoir été marié par son père le à Fleurette de Verdun. Il eut au moins 3 enfants:
Guillaume de Guerin, seigneur de Cayla et de Senties, maintenu dans la noblesse, avec ses frères, par M. de Bezons, intendant du Languedoc le ;
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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