Louan-Villegruis-Fontaine est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Pour les articles homonymes, voir Fontaine et Louan.
Louan-Villegruis-Fontaine | |
![]() La mairie (Louan). | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Provins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Provinois |
Maire Mandat |
James Dane 2020-2026 |
Code postal | 77560 |
Code commune | 77262 |
Démographie | |
Gentilé | Louanais |
Population municipale |
490 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 37′ 32″ nord, 3° 28′ 48″ est |
Altitude | Min. 125 m Max. 207 m |
Superficie | 38,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Provins |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | louan-villegruis-fontaine.fr |
modifier ![]() |
Louan-Villegruis-Fontaine est la commune la plus orientale (située la plus à l'est) du département de Seine-et-Marne et de la région d'Île-de-France.
Elle est située à 87 km du centre de Paris.
Villiers-Saint-Georges | Bouchy-Saint-Genest (Marne) |
Nesle-la-Reposte (Marne) |
Beauchery-Saint-Martin | ![]() |
Villenauxe-la-Grande (Aube) |
La Saulsotte (Aube) |
Montpothier (Aube) |
Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 15,78 km[9].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10]. La commune fait partie de deux SAGE : « Petit et Grand Morin » et « Bassée Voulzie ».
Le SAGE « Petit et Grand Morin » a été approuvé le . Il comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[12].
Le SAGE « Bassée Voulzie » est en cours d'élaboration en décembre 2020. Il concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[13],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[14].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,3 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[15].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[16]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[17]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Troyes-Barberey, qui se trouve à 55 km à vol d'oiseau[18], où la température moyenne annuelle évolue de 10,5 °C pour la période 1971-2000[19], à 10,8 °C pour 1981-2010[20], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Louan-Villegruis-Fontaine comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[22],[Carte 1], le « Ravin Boise de la Noxe entre Nesle-La-Reposte et Villenauxe-La-Grande » (99,57 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans l'Aube, 1 dans la Marne et 1 en Seine-et-Marne[23].
Louan-Villegruis-Fontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[24],[25],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].
La commune compte 163 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[29] (source : le fichier Fantoir) dont la Queue aux Bois, Écurie, Marival, Cerclières.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,3% ), forêts (17,2% ), zones urbanisées (1,6% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[30].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[33].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 274 dont 98,1 % de maisons et 1,1 % d'appartements[Note 6].
Parmi ces logements, 72,6 % étaient des résidences principales, 18,2 % des résidences secondaires et 9,1 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 88,9 % contre 10,1 % de locataires[35] dont, 1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 1 % logés gratuitement.
Louan est mentionné sous les formes Loan en 1233[36] ; G. de Lohan en 1250[37] ; Loan et Loen vers 1330[38] ; Louan et Lohans au xve siècle[39] ; L'étymologie de ce toponyme provient de l'agglutination du nom de personne gallo-romain lovo et du suffixe ante qui signifie : « la terre de lovo ».
Louan devient Louan-Villegruis-Fontaine à la suite de sa fusion-association avec Villegruis et Fontaine-sous-Montaiguillon le .
Villegruis est mentionné sous les formes Villagruis en 1190[40] ; Vilegluis vers 1222[41] ; Villegluys en 1265[42] ; Villagruiz en 1266[40] ; Willegruis en 1275[43] ; Vilegris vers 1675[44] ; Villegruis en Brie en 1711[45].
Par arrêté du Préfet de Seine-et-Marne en date du , la fusion simple entre Villegruis et Louan a été validée. La commune de Fontaine-sous-Montaiguillon reste érigée en commune associée.
Fontaine est mentionné sous les formes Fons subtus Montem Aculeum en 1353[46] ; Fontane en 1407[47] ;
La forteresse de Montaiguillon a vraisemblablement été construite dans la première moitié du XIIIe siècle. En 1423, le château de Montaiguillon, défendu par Tugdual de Kermoysan et Prigent VII de Coëtivy est assiégé pendant six mois par Salisbury[48].
Pendant la guerre de Cent Ans, par l’ordonnance et le commandement du duc anglais Bedford (qui se disait « Régent de France »), le comte anglais Salisbury (gouverneur du Pays de Champagne et de Brie) assiégea en 1423 (*1) avec ses troupes la dite forteresse. À l’intérieur de celle-ci, les assiégés armagnacs étaient au nombre de 120 combattants sous le commandement de 3 capitaines : le sire de la Bourbe, le sire de Cotigny et un homme d’armes nommé Bourghenon. Le siège dura près de 6 mois et était régulièrement complété par des assauts anglais. Passé ce temps, les assiégés n’étaient plus qu’une trentaine de survivants. Lesquels, en conclusion, furent contraints de manger leurs chevaux pour survivre. Finalement, ils décidèrent de se rendre au comte Salisbury en promettant qu’ils paieraient pour avoir la vie sauve. Salisbury leur rétorqua qu’il exigeait le paiement de 22 000 saluts d’or (*2). Les assiégés, qui n’avaient d’autres choix, acceptèrent et laissèrent 4 otages comme gages, jusqu’au paiement complet de la somme exigée. Lorsque les tractations furent réglées, Salisbury ordonna la démolition de la forteresse[49].
Par la suite, il se pourrait qu'il ait servi de repère à des bandes de soudards et autres militaires désœuvrés qui ne s'en écartaient que pour détrousser les honnêtes voyageurs.
En 1613, Richelieu fait démanteler Montaiguillon afin de rendre la forteresse indéfendable pour que les capitaines félons ne puissent plus s'y réfugier[50].
Ce château est aujourd'hui en ruine, mais ces importantes ruines féodales, encore ceinturées de murailles imposantes, en pleine et belle forêt, sont la curiosité majeure du canton de Villiers-Saint-Georges. Montaiguillon constitue un des quelques exemples d'architecture militaire médiévale encore visibles en Ile-de-France.
Le , par arrêté préfectoral, les communes de Villegruis et de Fontaine-sous-Montaiguillon s’associent avec celle de Louan.
Par arrêté du préfet de Seine-et-Marne en date du , la fusion simple entre Villegruis et Louan a été validée. La commune de Fontaine-sous-Montaiguillon reste érigée en commune associée.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | 1989 | Michel Bontour | ||
mars 1989 | mars 2008 | Jean-Marie Bouvrain | ||
mars 2008 | mars 2014 | Alain Lefebvre | ||
mars 2014 | En cours | James Dane[51] | Retraité |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [52],[53].
En 2020, la commune de Louan-Villegruis-Fontaine gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[54].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[55]. La communauté de communes du Provinois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[54],[56].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [54],[57],[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[60].
En 2019, la commune comptait 490 habitants[Note 8], en diminution de 4,67 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
209 | 212 | 220 | 237 | 268 | 294 | 337 | 326 | 353 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
358 | 392 | 386 | 328 | 339 | 308 | 330 | 317 | 314 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
316 | 376 | 369 | 252 | 231 | 242 | 267 | 255 | 249 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
206 | 179 | 398 | 423 | 427 | 421 | 491 | 501 | 514 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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494 | 490 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune était classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également. Le classement des communes en ZRR était valable jusqu’au [63],[64].
Louan-Villegruis-Fontaine est dans la petite région agricole dénommée la « Brie champenoise » (ou Provinois), une partie de la Brie autour de Provins[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[65].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[66]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 28 en 1988 à 19 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 103 ha en 1988 à 132 ha en 2010[65]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Louan-Villegruis-Fontaine, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[65],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 28 | 25 | 19 |
Travail (UTA) | 45 | 35 | 21 |
Surface agricole utilisée (ha) | 2 871 | 2 947 | 2 517 |
Cultures[67] | |||
Terres labourables (ha) | 2 841 | 2 937 | 2 509 |
Céréales (ha) | 1 869 | 1 876 | 1 635 |
dont blé tendre (ha) | 1220 | 1363 | 1058 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 378 | 142 | 134 |
Tournesol (ha) | 168 | 15 | |
Colza et navette (ha) | 222 | 392 | 511 |
Élevage[65] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 102 | 45 | 50 |
![]() |
Blason | D'azur fretté d'argent. |
---|---|---|
Détails |
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