Looze est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Looze | |
![]() La mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Sens |
Intercommunalité | Communauté de communes du Jovinien |
Maire Mandat |
Laurent Chat 2020-2026 |
Code postal | 89300 |
Code commune | 89230 |
Démographie | |
Population municipale |
437 hab. (2019 ![]() |
Densité | 69 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 59′ 36″ nord, 3° 26′ 27″ est |
Altitude | Min. 99 m Max. 224 m |
Superficie | 6,36 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Joigny (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Joigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.looze.fr |
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Ses habitants sont appelés les Looziens.
Looze se situe en Bourgogne, dans le département de l'Yonne, à 2,5 km au nord-est de Joigny.
![]() |
Brion | ![]() | ||
Joigny | N | |||
O Looze E | ||||
S | ||||
Laroche-Saint-Cydroine |
Looze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Joigny, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,6 %), forêts (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), zones urbanisées (4,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
On connaît vers 833 la présence d’une villa romaine qui aurait donné le nom de LAUSA (signifiant Villa ou Maison) à la commune. Cette appellation a en effet été retrouvée dans les recueils de titres de propriété de l’époque.
Le nom du village évolue ensuite pour devenir Laura en 853, Losa en 1218, Lose en 1222, Loose en 1370, Loze en 1423 et enfin Looze en 1573.
Au Xe siècle, Looze appartient aux moines (Abbaye de Dilo) qui poursuivirent le déboisement, participant ainsi à la mise en valeur et à la structuration du paysage. Le village s’est agrandi peu à peu dans cette petite vallée très boisée aux confins de la forêt d'Othe, à proximité d’un ru nommé « le Baignon ».
Les Comtes de Joigny (forts puissants à l’époque) ont donné quelques-uns de leur fief en récompense à certains hommes d’armes, et Looze pourrait faire partie de ces dons.
Une maison forte existait à côté de l’actuel château mais elle a été détruite par un incendie. La construction du nouveau château commença au XIIe siècle pour le Marquis de Vatanges.
Le village était construit en retrait de la vallée de l’Yonne, ce qui lui a valu d’être épargné par les incursions diverses au fil des siècles. Ce ne fut pourtant pas le cas pour les grandes épidémies de peste et la guerre de Cent Ans. Ces périodes poussaient les villageois à déserter leur foyer pour se réfugier derrière les murs de Joigny, ville fortifiée.
Le dimanche , jour des Rameaux, un incendie volontaire détruisit une grande partie du village. Les maisons alors construites en bois, torchis et chaume offraient une proie facile aux flammes. Cet incendie très violent fit deux morts et toucha 55 ménages, situés entre le quartier du Bouchot et le bas de la Grande Rue. L’incendiaire, une ivrognesse surnommée « La Bonbonne » fut arrêtée et envoyée au bagne. À la suite de cet incendie, le Marquis de Villefranche, châtelain de Looze offrit 5000 francs et des bois de peupliers pour reconstruire les maisons. Des aides d’autres personnalités arrivèrent pour aider les villageois.
En 1870, à la suite de la défaite de Napoléon III, des soldats prussiens se retrouvent à Joigny mais ne vinrent pas jusqu’au village.
En 1897, le phylloxéra, maladie importée des Amériques fit son apparition en France. Trois ans après, il n’y avait plus un pied de vigne à Looze dont c’était pourtant une des principales richesses. Les vignerons ruinés se reconvertirent à la polyculture pour certains, d’autres allèrent chercher du travail aux chemins de fer Français (PLM) dont la gare de Laroche-Migennes employait alors un grand nombre de personnes. En plus des cultures, il y avait un peu d’élevage rassemblant une centaine de chevaux, deux cents vaches, des moutons et des chèvres.
Après le remembrement dans les années 1960, les tracteurs annoncèrent la fin des chevaux, des petites parcelles et des petites exploitations.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Mai 1900 | Mai 1908 | Victor Créneau | SE[8] | Maire |
Mai 1908 | Mai 1925 | Auguste Hureau | SE | Maire |
Mai 1925 | Mai 1929 | Clovis Paillot | SE | Maire |
Mai 1929 | Mai 1945 | Victor Créneau | SE | Maire |
Mai 1945 | Mars 1965 | René Larrivé | SE | Maire |
Mars 1965 | Mars 1971 | Michel Rativeau | SE | Maire |
Mars 1971 | Décembre 1993 | Jean-Michel Huré | SE | Maire |
Février 1994 | Juin 1995 | Janine Daudey | SE | Maire |
Juin 1995 | Mars 2001 | Philippe Hureau | SE | Maire |
Mars 2001 | En cours | Laurent Chat | SE | Maire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 437 habitants[Note 3], en diminution de 4,38 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
332 | 389 | 378 | 383 | 453 | 451 | 484 | 496 | 469 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
424 | 430 | 424 | 428 | 399 | 408 | 389 | 381 | 335 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
313 | 315 | 307 | 251 | 248 | 240 | 256 | 225 | 241 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
252 | 246 | 335 | 304 | 390 | 425 | 433 | 452 | 464 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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450 | 437 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune inclut deux ZNIEFF :
Son habitat déterminant est comosé de landes, fruticées, pelouses et prairies ; on y trouve aussi des bois.