Longeville-sur-Mer est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Pour les articles homonymes, voir Longeville (homonymie).
Longeville-sur-Mer | |
Église Notre-Dame-de-l'Assomption. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne |
Intercommunalité | Vendée-Grand-Littoral |
Maire Mandat |
Annick Pasquereau 2020-2026 |
Code postal | 85560 |
Code commune | 85127 |
Démographie | |
Population municipale |
2 405 hab. (2019 ![]() |
Densité | 63 hab./km2 |
Population agglomération |
2 500 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 25′ 31″ nord, 1° 29′ 18″ ouest |
Altitude | 9 m Min. 0 m Max. 30 m |
Superficie | 38,03 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Longeville-sur-Mer (ville isolée) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Talmont-Saint-Hilaire |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Le territoire municipal de Longeville-sur-Mer s’étend sur 3 803 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 9 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 30 mètres[1],[2].
Longeville-sur-Mer est une commune située sur la Côte de Lumière dans le sud de la Vendée qui se situe en limite nord du Marais poitevin.
La commune donne son nom à une forêt domaniale du littoral composée essentiellement de pins maritimes et de chênes verts.
Le bourg de la commune ne se situe pas directement en bord de mer mais il existe néanmoins trois stations balnéaires sur le territoire communal, qui sont, du nord au sud, les hameaux du Bouil (prononcer : bouille, comme « il mouille »), du Petit-Rocher et des Conches. On peut y trouver le spot de surf nommé Bud Bud.
La route des Conches qui mène à Angles traverse une zone de marais, dans laquelle on peut observer de la route des oiseaux sauvages, notamment des cygnes et des cigognes. En s'enfonçant dans le marais, on peut observer des canards, des cormorans, divers oiseaux limicoles (bécassines, vanneaux, pluviers...) et plus occasionnellement le hibou des marais, plus facilement observable au coucher du soleil.
La flamme d'oblitération postale de Longeville-sur-Mer des années 1980 cite ses plages, sa forêt, son climat.
Saint-Vincent-sur-Jard | Avrillé | Le Bernard La Jonchère |
Océan atlantique | ![]() |
Angles |
Océan atlantique | La Tranche-sur-Mer |
Longeville-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longeville-sur-Mer, une unité urbaine monocommunale[6] de 2 466 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,5 %), prairies (28,6 %), forêts (16,8 %), zones urbanisées (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones humides intérieures (2,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Falerne[16]. Aujourd'hui, c'est une maison de la commune qui porte ce nom.
Le menhir du Russelet atteste de la présence humaine sur le territoire de la commune dès le Néolithique.
D'autres traces de cette époque subsistent. Au premier âge du fer, période de Hallstatt, soit vers 720 avant notre ère, des hommes ont aménagé un enclos quadrangulaire à vocation funéraire au Rocher. Ils y ont installé un bûcher pour y faire brûler les corps de leurs défunts. À l'extérieur de l'enclos, les archéologues ont découvert des fosses contenant des urnes funéraires avec quelques ossements brûlés. Les formes de céramique sont caractéristiques de cette période chronologique.
Quelques indices d'époque gallo-romaine ont été trouvés à divers endroits, mais des recherches approfondies n'ont pas eu lieu.
Au Moyen Âge, un seigneur a fait édifier une motte féodale à la Chaîne, en bordure du Marais poitevin, comme le montre cette photographie aérienne réalisée par Maurice Marsac.
Sur une vue satellite, on voit un terrain entouré de trois fossés successifs : un grand terrain quadrangulaire, un autre plus petit ovoïde et massé dans le coin Est, et sur ce terrain ovoïde on devine un petit cercle qui correspondrait à une petite motte de terre aujourd'hui arasée. Une tour maîtresse en bois ou en torchis était dressée sur cette motte, entourée d'une palissade de bois et accessible par un pont amovible en cas d'attaque. Le terrain ovoïde qui l'entourait devait correspondre à la haute-cour, où l'on pouvait trouver des bâtiments en bois ou en torchis qui abritaient salle de réception, salle de banquets, salle de jugements, cuisines...Cette haute-cour était ceinte d'une palissade en bois protégée par un fossé rempli d'eau. Le grand terrain quadrangulaire devait faire office de basse-cour, ou baile, et abriter un grand nombre de bâtiments en bois ou en torchis abritant écuries, forge et baraquements pour réfugier les sujets du seigneur. Ce grand terrain était également entouré d'une palissade de bois et ceinte d'un fossé rempli de l'eau de la mer toute proche, car on peut imaginer que avant l'an mil, le golfe des pictons n'était pas encore vraiment comblé.
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Blasonnement :
De gueules à la barre cousue de sinople. |
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1977 | mai 1985 | Claude Besson[17] | ||
mai 1985 | juillet 1985 | Délégation spéciale[18] | ||
juillet 1985[19] | mars 2001 | Jean-Marie Guérin | DVD | Pharmacien |
mars 2001 | mars 2008 | Serge Galerneau | UMP | Retraité de l'Armée de Terre |
mars 2008 | mai 2020 | Michel Bridonneau[20] | DVD | Chef d'entreprise |
mai 2020 | En cours | Annick Pasquereau[21] | Retraitée de l'Éducation nationale Ancienne conseillère régionale des Pays de la Loire (1998 → 2004) 6e vice-présidente de Vendée-Grand-Littoral (2020 → ) | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2019, la commune comptait 2 405 habitants[Note 2], en diminution de 2,04 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
990 | 995 | 1 212 | 1 182 | 1 357 | 1 446 | 1 479 | 1 532 | 1 545 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 515 | 1 586 | 1 645 | 1 635 | 1 712 | 1 774 | 1 737 | 1 791 | 1 840 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 773 | 1 786 | 1 777 | 1 645 | 1 669 | 1 701 | 1 744 | 1 722 | 1 864 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 693 | 1 700 | 1 791 | 1 876 | 1 979 | 1 962 | 2 137 | 2 271 | 2 356 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 460 | 2 405 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 16,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 55,2 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 138 hommes pour 1 297 femmes, soit un taux de 53,26 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,7 | 90 ou + | 3,9 |
16,4 | 75-89 ans | 19,2 |
33,5 | 60-74 ans | 35,5 |
18,4 | 45-59 ans | 16,6 |
11,3 | 30-44 ans | 9,9 |
9,0 | 15-29 ans | 6,2 |
9,7 | 0-14 ans | 8,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
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