Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire Mandat
Bernard Étienne 2020-2026
Code postal
24540
Code commune
24244
Démographie
Gentilé
Lolmois
Population municipale
193 hab. (2019 )
Densité
28 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 42′ 45″ nord, 0° 50′ 43″ est
Altitude
Min. 112 m Max. 225 m
Superficie
6,92 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Lalinde
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Lolme
Géolocalisation sur la carte: France
Lolme
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Lolme
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Lolme
modifier
Géographie
Communes limitrophes
Carte de Lolme et des communes avoisinantes.
Lolme est limitrophe de cinq autres communes. Au sud, son territoire est distant d'environ 120 mètres de celui de Saint-Cassien.
Communes limitrophes de Lolme
Sainte-Croix
Saint-Romain-de-Monpazier
Marsalès
Rampieux
Lavalade
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Lolme est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no831 - Belvès» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].
Carte géologique de Lolme.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
Pliocène
non présent
Miocène
m1-Cb :
Calcaire blanc de l'Agenais: calcaire lacustre blanc renfermant localement des silex et localement gréseux (Aquitanien basal continental)
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g2-A :
Molasse de l'Agenais sup. à faciès argileux dominant: argiles silteuses carbonatées vertes, noires à blanches à niveaux de sables ou grès micacés à rares graviers, quelques bancs de calcaires lacustres localement meuliérisés (Chattien continental)
g1-Cmo :
Calcaire de Monbazillac: calcaire lacustre et marno-calcaire localement meuliérisé et argiles carbonatées à nodules calcaires (niveau intercalé séparant les molasses de l'Agenais sup. et inf.) (Rupélien continental)
g1-A :
Molasse de l'Agenais inf. à faciès argileux dominant: argiles silteuses carbonatées jaunâtres à verdâtres à niveaux gréseux tendres à la base (Rupélien continental)
g1-Cc :
Formation du Calcaire de Castillon s.s.: calcaire lacustre micritique dur azoïque à nodules d'argiles vertes (plusieurs mètres d'épaisseur), faciès de meuliérisation localement (Rupélien basal continental)
Éocène
e7b-Cc :
Calcaires des Ondes - Calcaire de Sainte-Croix-de-Beaumont (Belvès) - Calc. Saint-Cernin (Duras), Calc. de Langles (Fumel): calcaires clairs à silex et Meulières (Priabonien moy. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 112 m et 225 m[5],[6].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 6,92 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Brayssou, la Véronne, le ruisseau du Fraisse et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Brayssou, d'une longueur totale de 13,74 km, prend sa source en Dordogne dans la commune de Rampieux et se jette en rive droite du Dropt en Lot-et-Garonne, à Rives[16]. Il borde la commune au sud-ouest sur deux kilomètres, face à Rampieux.
La Véronne, affluent de la Couze, marque la limite territoriale au nord-est sur deux kilomètres face à Saint-Romain-de-Monpazier et Sainte-Croix.
Réseaux hydrographique et routier de Lolme[Note 3].
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Lolme.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique» et «Dropt». Le SAGE «Dordogne Atlantique», dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE «Dropt», dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte EPIDROPT[18]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La majeure partie du territoire communal, au nord, correspond au bassin versant de la Véronne et dépend du SAGE Dordogne Atlantique. Au sud, le bassin du Brayssou concerne moins de 20% de la superficie communale et est rattaché au SAGE Dropt.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]
Moyenne annuelle de température: 12,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,5 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lacapelle-Biron-Pailloles», sur la commune de Lacapelle-Biron, mise en service en 1986[26] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[27],[Note 7], où la température moyenne annuelle est de 12,8°C et la hauteur de précipitations de 903,6 mm pour la période 1981-2010[28].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 33 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[30], à 13,1°C pour 1981-2010[31], puis à 13,3°C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Lolme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[33],[34],[35].
La commune est en outre hors attraction des villes[36],[37].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (37,8%), zones agricoles hétérogènes (36,8%), prairies (19,7%), terres arables (5,5%), cultures permanentes (0,3%)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Lolme est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
Lolme est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lolme.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 89,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom de L'Orme[47].
Histoire
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Politique et administration
Rattachements administratifs
Dès 1790, la commune de Lolme a été rattachée au canton de Montferrand qui dépendait du district de Belvès jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la «réduction du nombre de justices de paix», la commune est rattachée au canton de Monpazier dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5].
Intercommunalité
Fin 1994, Lolme intègre dès sa création la communauté de communes du Monpaziérois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[48],[49].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].
En 2019, la commune comptait 193 habitants[Note 10], en diminution de 8,96% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
236
260
271
312
307
318
336
332
302
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
280
272
310
258
265
246
229
209
198
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
187
188
170
147
147
142
145
115
112
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
101
104
104
110
105
111
149
146
132
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
199
193
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
En 2015[56], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-six personnes, soit 23,1% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quatre) a augmenté par rapport à 2010 (un) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 8,7%.
Établissements
Au , la commune compte seize établissements[57], dont six au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[58].
L'église est placée sous le patronage de Notre-Dame de la Nativité. C'est une église romane construite au XIIesiècle. Son plan est simple: nef rectangulaire unique avec clocher-mur à l'ouest et abside hémicirculaire à l'est.
Un petit portail se trouvait dans le mur occidental mais il a été muré. Le portail principal en plein cintre se trouve côté sud et a dû être ouvert plus tardivement. L'abside, en petit appareil, est percée de deux fenêtres. Elle possède un toit couvert de lauzes reposant sur une corniche avec modillons. Les métopes entre les modillons sont percés.
Un incendie, à une date inconnue, a donné cette couleur rouge à la pierre. Les voûtes de la nef et du chœur ont probablement été refaites après l'écroulement des voûtes initiales qui est peut-être dû à l'incendie signalé précédemment. Le mur sud de la travée du chœur est plus épais que le mur nord et plus épais que ceux des deux travées de la nef. Le mur nord du chœur a dû être modifié quand a été construit une chapelle additionnelle.
L'église Notre-Dame.
Le clocher-mur.
Le chevet.
La particularité de l'église de Lolme, c'est de posséder un ensemble d'inscriptions murales, de graffitis et de signes gravés. De plus, on trouve sur la façade occidentale des gravures figurant des contours de chaussures. Inscriptions du mur nord:
"O DIVES DIVES NON OMNI TEMPORE VIVES
FAC BENE DUM VIVIS POST MORTEM VIVERE SI VIS"
Traduction:
"O riche, riche, tu ne vivras pas tout le temps
Agis bien pendant que tu vis, si tu veux vivre après la mort".
Le second vers se retrouve sur plusieurs bâtiments (Saint-Génis-des-Fontaines, cloître de Saint-Bertrand-de-Comminges,...). Inscriptions du mur sud proposées par M. Robert Favreau:
"O BONA CRUX DIGN(a) LIGNA OMNIA LIGNA
ME TIBI CONS(ecro) NE MORTE MALIGNA PERCRU(cior)"
Traduction:
"O bonne Croix, bois dignes parmi tous les bois,
Je me consacre à toi, afin de ne pas être tourmenté par une mort maligne".
Les marques de chaussures semblent être une trace de l'accomplissement d'un pèlerinage. Cette interprétation est celle proposée par l'abbé Martigny dans son Dictionnaire des antiquités chrétiennes[61]: «l'usage de graver sur les murs des églises, des plantes de pied, marque un retour de pèlerinage, ou l'heureuse issue d'un long voyage» et rappelant la phrase "Ambulavit in Deo" ou "Ambulavit cum Deo", marcher avec Dieu, qu'on trouve, par exemple, dans la Genèse.
Personnalités liées à la commune
Martial Rouby, poète et conteur occitan du XXesiècle, né à Lolme, ayant vécu au château de Sainte-Croix de Beaumont, décédé en 1981 à Prigonrieux. Il est l'auteur des ouvrages: Cansous de ma Crouséto et Ma Garbéto. Une plaque en son honneur a été placée sur la place centrale de Beaumont-du-Périgord au cours de la Félibrée 2009.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Dordogne.
Blason
D'azur à un lion d'or; au chef d'argent chargé de trois tourteaux de gueules[62].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Garonne est représentée par une ligne verte en tirets-points.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Voir le panneau d'information sur l'église, au parking à côté de l'église et du cimetière
Jean-Pierre Verdon - Les églises romanes du Monpaziérois - p.26-37 - Groupe archéologique de Monpazier - (ISSN0767-9475).
Joseph Alexandre Martigny, Dictionnaire des antiquités chrétiennes: contenant le résumé de tout ce qu'il est essentiel de connaître sur les origines chrétiennes jusqu'au Moyen Âge exclusivement, p.543, Hachette, Paris, 1865 Google Livres
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