Liniers est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Liniers | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Poitiers |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Poitiers |
Maire Mandat |
Pascal Faideau 2020-2026 |
Code postal | 86800 |
Code commune | 86135 |
Démographie | |
Gentilé | Linarois |
Population municipale |
573 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 36′ 39″ nord, 0° 32′ 14″ est |
Altitude | Min. 97 m Max. 138 m |
Superficie | 16,19 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chasseneuil-du-Poitou |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Linarois[1].
L'altitude maximale s'élève à 131 m, le point bas est à 97 m.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chapelle-Moulie », sur la commune de La Chapelle-Moulière, mise en service en 1951[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 697,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 18 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Montamisé | La Chapelle-Moulière | |
Bignoux | ![]() |
Bonnes |
Lavoux |
La commune de Liniers se situe au carrefour de deux routes départementales, la D 1 (axe Saint-Julien-l'Ars-Bonneuil-Matours) et la D 6 (axe Bonnes-Poitiers). La commune est voisine des communes de Bignoux, Lavoux, Bonnes et La Chapelle-Moulière.
Le centre-bourg s'étale le long de la D 1. Les habitants se répartissent dans une bonne vingtaine de hameaux.
Liniers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), forêts (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), zones urbanisées (2,7 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Liniers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Liniers est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[23]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 8],[24], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [25],[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[27]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[29]. 59,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1989, 1991, 1998 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Linarius en 923.
L'origine du nom du village est multiple. Il pourrait provenir du latin linarium qui indique une terre où l'on cultive du lin. Le nom pourrait aussi dériver du patronyme gallo-romain Linarius. enfin, il pourrait dériver d'un autre patronyme, d'origine germaine, Lewonhard[31].
La présence humaine à Liniers remonte au moins à l'époque[32] gallo-romaine, des traces subsistant au château des Meurs, à la Chevralière, à la Vieille Chaise et au Marchais, villages autrefois alignés sur une importante voie romaine reliant Poitiers à la vallée de la Vienne et à la vallée de la Creuse jusqu'à Yzeures-sur-Creuse.
Les principales agglomérations gallo-romaines étaient établies aux hameaux de la Pigealière, de la Loge et de la Boulardière. À l'époque carolingienne, Liniers était la principale localité d'un vaste secteur couvrant tout le plateau entre Vienne et Clain et s'appelait alors Linarinsis Vicaria. Au Xe siècle, Liniers était le chef-lieu d'une viguerie, territoire de juridiction du viguier, magistrat. Le nom de Liniers évoque dès son origine la culture du lin.
De 1851 à 1885, la commune accueille la colonie pénitentiaire agricole de la Bradière qui regroupe jusqu'à 150 enfants difficiles, délinquants, vagabonds ou orphelins provenant de la région et de assistance publique de Paris[33],[34].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1983 | 1995 | Philippe Thomas | DVD | |
1995 | 2014 | Brigitte de La Rochelambert[35] | DVD | |
2014 | En cours | Dominique Brocas |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2019, la commune comptait 573 habitants[Note 10], en augmentation de 1,78 % par rapport à 2013 (Maine-et-Loire : +2,26 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
343 | 321 | 302 | 417 | 483 | 524 | 441 | 426 | 430 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
428 | 410 | 403 | 399 | 374 | 363 | 344 | 340 | 358 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
321 | 306 | 324 | 414 | 472 | 486 | 504 | 545 | 566 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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573 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 31 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[40], il n'y a plus que 9 exploitations agricoles en 2010 contre 11 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 664 hectares en 2000 à 520 hectares en 2010. 60 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement et orge), 28 % pour les oléagineux (tournesol) et 3 % pour le fourrage.
L'élevage de bovins, de moutons et de volailles a disparu au cours de cette décennie. Pour les moutons, cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[41].
Petite église romane placée sous le patronage de Notre-Dame, dont la nef remonte au XIe siècle et les chapelles latérales au XIXe siècle. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[42]. L'église, menaçant de s'écrouler en 1996, a été sauvée par d'importants travaux de restauration en 1997-98 avec l'aide de la Région, du Conseil général de la Vienne, de l'association Patrimoine Linarois et d'une souscription. Des vitraux contemporains en dalle de verre ont été créés par le maître verrier Michel Guével en 1999 et 2006. Le modelage à chaud de blocs de verre qui ont leur dynamique propre, et leur assemblage avec une résine utilisée dans l'industrie aéronautique, donnent une lumière caractérisée par la douceur des teintes : rose, orangé ou bleu qui inonde l'intérieur de la petite église.
La construction du corps central du bâtiment actuel est du XIe siècle (le vaisseau unique ainsi que le clocher-porche). Des travaux furent effectués en 1668 par le curé Pierre Tribouillard, comme en témoignent les inscriptions de la travée du clocher. Au XIXe siècle, deux chapelles latérales et une sacristie sont construites.
Un des deux chapiteaux du portail occidental représente deux colombes buvant à un calice. Elles représentent les âmes qui boivent à la source de la mémoire. C'est un emprunt de l'Église à l'iconographie traditionnelle romaine. Pour le chrétien, cette image est le symbole de l'Eucharistie : "Vous puiserez l'eau avec joie aux sources du salut" (Isaïe,12-3). Elle est courante dans les églises romanes du département de la Vienne. On la retrouve à l'église Saint-Pierre de Chauvigny, au prieuré de Villesalem, à l'église de Bonneuil-Matours, à l'église de Civaux, à l'église Notre-Dame de Lencloître.
Travaux récents :
La forêt de Moulière : D'une superficie de 5 000 ha, elle est située au nord-est de Poitiers et couvre neuf communes : Bignoux, Bonneuil-Matours, La Chapelle-Moulière, Dissay, Montamisé, Saint-Cyr, Saint-Georges-lès-Baillargeaux et Vouneuil-sur-Vienne.
14 % du territoire de la commune sont occupés par la forêt de Moulière. De très nombreux chemins permettent des promenades ou des randonnées.
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