Lignières-la-Carelle est une ancienne commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 374 habitants[Note 1].
Elle a fusionné le [1] sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales avec les communes de Chassé, La Fresnaye-sur-Chédouet, Montigny, Roullée et Saint-Rigomer-des-Bois pour créer la commune nouvelle de Villeneuve-en-Perseigne, dont elle est devenue une commune déléguée.
La commune fait partie de la province historique du Maine[2].
Géographie
Les principaux lieux-dits de Lignières-la-Carelle sont les Aîtres, la Giraudière, Trois Sous, Manoir de la Juisselerie.
Le nom de la localité est attesté sous la forme de Lineriis en 1084[3]. Le toponyme Lignières indique un lieu planté en bois qui devait former alors l'extrémité de la forêt de Perseigne ou d'un ancien linarium, linaria, un «lieu où on cultive le lin». Il s'agit d'un ancien linarium, linaria, un «lieu où on cultive le lin»[4],[3]. Carelle est issu du nom d'un seigneur Carel[3]. En ancien français, l'article défini pouvait avoir l'usage de démonstratif[5]: «Lignières, celle de Carel»[6].
En 2018, la commune comptait 374 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Lignières-la-Carelle[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
150
253
246
222
231
275
271
257
259
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
266
295
282
274
256
252
228
244
222
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
242
249
235
195
187
165
161
195
178
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
180
186
159
224
289
353
372
400
380
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
-
-
-
-
-
-
-
-
374
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais
Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais des XIe-XIIesiècles, avec des remaniements au XXesiècle. Cette église se trouve dans le centre-bourg entre la salle polyvalente et l'ancienne école. Il y a peu de temps, un nouveau système d'éclairage de l'église a été mis en place et il permet de la voir jusqu'à environ 6 km à la ronde.
Mairie-école du XIXesiècle: l'ancienne mairie se trouvant à proximité du terrain de football, sert aujourd'hui de salle d'exposition pour un peintre résidant à Lignières-la-Carelle.
Manoir de la Juisselerie des XVIe et XVIIesiècles, classé par le conseil général de la Sarthe.
Ferme du Bois Girard XVIIIesiècle.
Le tourisme à Lignières-la-Carelle concerne les personnes à la recherche de nature et de calme, voire de pratique de pêche (la Sarthe et de nombreux étangs se trouvent à Lignières-la-Carelle et dans ses environs).
Personnalités liées
Anquetil de Quarel (début XIesiècle, premier seigneur connu de Lignières.
Richard Quarel, fils d'Anquetil. Il s'illustra en participant à la prise de Naples et de la Sicile en 1029 avec Tancrède de Hauteville. Seigneur de Lignières et de Villaines, deux villages qualifiés de «Carelle», mais également d'autres fiefs du Saosnois.
Héraldique
Lignieres-la-Carelle
Blason
D'azur au léopard d'or surmonté d'une chapelle d'argent essorée de gueules et accostée de deux arbres de sinople, soutenu d'une divise ondée, alésée et entée aux extrémités d'argent chargée de deux poissons d'or; à la bordure réduite cousue de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Julien-Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, t.2: Che-Lud, Le Mans, Monnoyer, (lire en ligne), p.610-612
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
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