Lignereuil est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Lignereuil | |
![]() La façade avant du château. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois |
Maire Mandat |
Sylviane Évain 2020-2026 |
Code postal | 62810 |
Code commune | 62511 |
Démographie | |
Population municipale |
141 hab. (2019 ![]() |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 17′ 30″ nord, 2° 28′ 18″ est |
Altitude | Min. 120 m Max. 157 m |
Superficie | 2,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 193 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Ambrines | Givenchy-le-Noble | |
Denier | ![]() |
Manin |
Beaufort-Blavincourt |
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[2].
Le territoire de la commune est situé, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le site de la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[3].
Lignereuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,8 %), prairies (24,9 %), zones urbanisées (9,1 %), forêts (6,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de la localité est noté Lineroles vers 1136 (cart. d’Aubigny, f° 2 v°), Lignereulles en 1305 (ch. d’Art., A. 208)[11].
Le toponyme Lineroles vers 1136, qui désigne un « champ de lin », a subi l’attraction des finales en –euil[11], issues du gaulois –ialo.
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1980 | 2001 | Vicomte Renaud de Chabot-Tramecourt | DVD | |
mars 2001 | 2008 | Guy Ledru | ||
mars 2008 | 2014[12] | René Van Eetvelde | Directeur général d’entreprise retraité | |
2014 | En cours (au 25 mars 2022) |
Sylviane Évain | Ancienne cadre[13],[14] Réélue pour le mandat 2020-2026[15],[16] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 141 habitants[Note 4], en diminution de 3,42 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
188 | 175 | 220 | 241 | 238 | 241 | 255 | 251 | 242 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
234 | 220 | 231 | 211 | 199 | 216 | 212 | 190 | 202 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 193 | 190 | 162 | 166 | 146 | 148 | 168 | 147 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
144 | 160 | 135 | 144 | 149 | 133 | 121 | 124 | 143 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
142 | 141 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 74 hommes pour 65 femmes, soit un taux de 53,24 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,5 |
10,7 | 75-89 ans | 7,6 |
16,0 | 60-74 ans | 25,8 |
17,3 | 45-59 ans | 15,2 |
22,7 | 30-44 ans | 22,7 |
8,0 | 15-29 ans | 9,1 |
25,3 | 0-14 ans | 18,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Le château fut construit en 1618 par Philippe de Gomiécourt, fils d'Adrien II et de Philippe de Montmorency. François -Louis Baltazar, son frère et son successeur, y érigea une chapelle pour l'usage de sa maison.
L'ancien château des Gomiécourt, des Coupigny et des Tramecourt appartient aujourd'hui au vicomte de Chabot.
Sur la façade du château se voient les armes accolées de François de Malet de coupigny Noyelles et de Marie Françoise Walburge de Hangouart sa femme.
Ce mariage fut contracté le et François de Coupigny mourut le .
Coupigny Noyelles : « d'azur à l'écusson d'or ».
Hangouart : « de sable à l'aigle d'argent mestré d'or ».
L'église : église Saint-Martin :
Porche extérieur voûté d'ogives ; portail en anse de panier, vantaux de bois à montant au milieu sculpté d'écailles, du XVe siècle.
La nef est du XVIe ; larmier décroché sous les fenêtres. Le chœur est daté par le claveau de sa fenêtre sud : 1760.
Sa voûte, du même temps, est un berceau à pénétrations latérales, avec doubleaux. Le chevet, à trois pans, est voûté de trois quartiers de voûte d'arête.
Une peinture sur bois représentant la cène, date de la fin du XVIIe siècle.
Graffitis :
Mur sud du chœur : 1770, mur nord de la nef : 1737 - 1729.
Un autre graffiti :
Pierre-Fran
cois-Petit
Anno 1696
Inscription de la cloche :
Sit nomen domini Benedictvm ie svis nommée povr appeler les fidels av de (une fleur de lys)
Diev 166Z dv village de Ligneroevilles.
en dessous 6 palmes au naturel. (communication de l'abbé Dezombre, curé, le 4 aout 1911).
Le clocher fut bâti en 1614, ainsi que le chœur, par Adrien Duquesnoy, abbé du Mont St Eloi.
Sous le chœur existait autrefois la sépulture de la famille Gomiécourt.
Voici ce qu'on sait des épitaphes de cette maison.
Dom Le Pez nous a conservé le texte de deux épitaphes qui se trouvaient dans le chœur de « Ligneroeulles » sur deux grands marbres :
Cy gist haulte et puissante dame Madame Marie -Christine de Noyelles, comtesse douarière de Gomiècourt, qui fut Femme de haut et puissant seigneur messire Jacques Philippe de Gomiécourt, comte de Gomiécourt, et fille de haut et puissant seigneur messire Florent de Noyelles, comte de Marles, gouverneur des villes et cité d' Arras, du depuis capitaine général, gouverneur, grand Bailly du pays et comté de Haynault et de haulte et puissante dame madame Françoise de noyelles laquelle mourut au chasteau de Ligneroeulles le 4e de juillet de l'an 1668 : voulut estre inhumée en cette place auprès du cœur de son mary. Preiez Dieu pour son âme, Réquiescant in Pacé.
On voyait sur le marbre les seize quartiers suivant :
Noyelles : Noyelles
Quiéret : Luxembourg, (écartelé de croix )
Boetzaluer : Lille
d'Artrel : Ligne, (écartelé de Barbenson )
Immersele : Gand - Velain
Lannoy : Stravel
Vandaele : Jausse
Ruffault : Lannoy
Icy gisent les corps de haut et puissant seigneur messire François Louis Baltazar de Gomiécourt , comte de Gomiécourt marquis de Maizières, viscomte d'Esquennes, baron de Lagnicourt, seigneur de Ligneroeulles, Henin sur Cogeul, Noeuvireulles, Erlencourt, Le Plouich, Conchy le Haut et autres lieux, député de la noblesse d' Artois, et de haulte et puissante dame Madame Anne Joseph de Leon, contesse de Gomiécourt, son espouse , lequel seig r comte mourut le et la dite dame le..........
Priez Dieu pour.............
(note que le comte mourut à Bouchain et sa femme dit Dom Le Pez).
La pierre portait 16 quartiers, 8 pour le mari et 8 pour la femme.
Gomiécourt : Leon
Montmorency : Ribera
Gand-Vilain : Menese
Merode : Castre
Noyelles, écartelé de Maulde : Bacquehem
(un lion sur le tout)
Gand-Vilain : Bethencourt
Leur fils Louis Joseph Baltazar de Gomiécourt, né le 13 aout 1678, passa au service de l'Espagne et y fut comblé d' honneurs et de dignités. Il vint en 1735 fixer sa résidence d'été au château de Lignereuil et y perdit sa fille aînée vers la fin de juin et il la fit déposer dans les tombeaux de ses nobles aïeux. Il ne reste rien de ces tombes seigneuriales, non plus que les maîtresse-vitres du chœur, où Le Pez a vu un ancien écusson : « De gueules à la bande d'argent, semé de croisettes recroisées au pied fiché d'or » qui sont les armes de Poix Tyrel.
Aujourd'hui, dans le mur latéral nord près de l'autel de la vierge, est encastré sur lozange de marbre blanc, encadré d'une double bordure en marbre noir uni, et en marbre blanc avec rinceaux sculptés. On y lit cette inscription :
(un sablier)
À la plus grande
gloire de Dieu
sire Dominique Toursel
Grand Prieur de l'abbaë
Du mont St Eloy a fait poser
ce marbre en mémoire
de baltazar Toursel son père décédé
Le & de Marie Rose Loquet
Sa mère décédée le 28xbre 1731 de Catherine
Galbart sa mère Grande, de Charles, François Maxime
Guillaine Galbart ses oncles et tantes & de
Guillain de Cauchy son beau père décédé
Le 24 aoust 1710 qui ont Fondez
en cette église une messe
Par semaine et plusieurs obits
Repris par leurs testaments
Priez Dieu pour leurs
Âmes
Requistcat in Pacé
Amen
(tête de mort)
l'église est ancienne, simple ; un chœur et une nef (du XVIe). Le clocher fut rebâti en 1614, il était dit d'Oresmieulx ; « vieux et très caduc ».
Le chœur aussi fut relevé la même année par l'abbé de St Eloi, Mr Duquesnoy.
C'est au bas du chœur que se trouve la sépulture de la famille Gomiécourt.
Marie Étienne de Noyelles, comtesse de Gomiécourt, morte au château de Lignereuil, voulut être inhumée dans l'église, près du cœur de son mari, Jacques Philippe de Gomiécourt. On voit sur sa pierre tombale les quartiers suivant :
Noyelles : Noyelles
Coursière : Luxembourg
Boeslaër : Lille
Carkiels : Lionne
Chirmers : Gand et Vilain
Lannoy : Stavèle
Vandafay : Jausse
Bassaux : Lannoy
François-Louis Baltazar, chevalier, comte de Gomiécourt, marquis de Maizières, vicomte de sovesmes, baron de Lagnicourt, seigneur de Lignereuil, Henin sur cojeul, Neuvireuil, Erlencourt, de Plouich, Cuinchy -le-Haut, etc. marié à Anne Joseph de Léon, espagnole, capitaine de cavalerie au service du roi de France, députyé de la noblesse d'Artois, mort à Bouchain, le , fut inhumé à Lignereuil près de sa mère.
Sur le marbre blanc qui recouvrait sa tombe, on y voyait ses quartiers d'armoiries.
Gomiécourt : Leon
Montmorency : Ribera
Gand et Vilain : « Méoege » (écriture incertaine)
Mérodes : Castro
Noyelles : Cuinchy
Du Chatel : Bacquehem
Gand : Bethancourt
(source, documents privés de Ledru)
Une double rangée de tilleuls est implantée depuis 1745 par Louis Benoit de Hamel, écuyer, seigneur de Manin, de chaque côté de la route reliant le château de Givenchy-le-Noble et le château de Lignereuil, sur plus de deux kilomètres.
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : d'or à la bande de sable, au chef soudé d'argent chargé de cinq arbre de sinople. |
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