Leymen[laimən] est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est située au cœur de la vallée de la Birsig.
Géographie
Le territoire communal est bordé au sud et à l'est par la frontière franco-suisse, le Benkenspitz formant comme un coin entre Neuwiller et Leymen[1]. Les localités suisses limitrophes de Leymen sont toutes dans le canton de Soleure, sauf Biel-Benken, à l'est, qui est dans le canton de Bâle-Campagne —ces deux cantons sont de Suisse alémanique.
Leymen est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (35,5%), zones agricoles hétérogènes (30,6%), terres arables (23,1%), zones urbanisées (7,9%), prairies (2,9%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Cité pour la première fois en 736[9] dans une donation du comte Eberhard à l’abbaye de Murbach, Leymen doit son nom à la nature argileuse de son sol. En effet, le village est né autour de la «Leimgrube», glaisière d’où l’on tirait le matériau pour la construction des maisons. L’église primitive (et dite «Wisskirch») avait été le premier sanctuaire de toute la région. Elle fut démolie en 1820.
Au XIIIesiècle, Leymen entre dans l’histoire sous la dépendance de Bâle. Des renseignements sont consignés dans le cartulaire de Bâle et dans les registres des couvents bâlois possédant des biens à Leymen: St Alban, Ste Madeleine et les prêcheurs. Une famille bâloise se nomme «de Leymen».
Pendant la période féodale, le village est rattaché au Saint-Empire romain germanique, partagé entre le comté de Ferrette et l’évêché de Bâle.
Au XVIIesiècle, le village est victime des exactions des Suédois avant son rattachement au royaume de France.
Au XVIIesiècle, le procès de l’Eichwald oppose les Leymenois aux Reich de Reichenstein au sujet de la propriété de cette riche forêt. Les villageois obtiennent gain de cause.
Lors du premier conflit mondial, Leymen est coupé du reste de l’Alsace par un barrage électrifié[10].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, les habitants sont évacués dans les communes landaises de Labastide-d’Armagnac et Mauvezin-d’Armagnac. Dix familles sont déportées par l’armée d’occupation pour avoir facilité la fuite de jeunes gens en Suisse. Le village est libéré le .
Héraldique
Les armes de Leymen se blasonnent ainsi: «D'azur à la canne d'or en barre passée en sautoir sur un croc d'argent emmanché de même en bande, la lettre L d'or à dextre, une fleur de lys d'argent à senestre.»[11]
Économie
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En 2015, les finances communales étaient constituées ainsi[13]:
total des produits de fonctionnement: 1 184 000 €, soit 985 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 933 000 €, soit 776 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 232 000 €, soit 193 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 247 000 €, soit 206 € par habitant;
endettement: 940 000 €, soit 782 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 21,04%;
taxe foncière sur le bâti: 14,42%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 59,33%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 50,60%;
cotisation foncière des entreprises: 22,51%.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 1 212 habitants[Note 3], en augmentation de 4,3% par rapport à 2013 (Haut-Rhin: +1,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
830
704
763
800
882
925
927
926
924
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1871
1875
1880
1885
1890
1895
816
860
890
889
858
826
790
807
822
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1900
1905
1910
1921
1926
1931
1936
1946
1954
768
788
793
778
753
800
777
779
821
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
870
931
937
896
915
1 055
1 112
1 120
1 165
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 208
1 212
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Source Sainte-Walpurge, près du village, dont les eaux étaient réservées au XIXesiècle aux enfants malades[18].
Château du Landskron, ancienne forteresse médiévale actuellement restaurée par l'association franco-suisse «pro-landskron»[19],[20]. Le château est ouvert gratuitement aux visites toute l'année.
Château du Waldeck
Église Saint-Léger[21],[22], son orgue de 1829 et 1833 de Valentin Rinkenbach, refait par Jules Besserer en 1926[23] et sa cloche de 1843[24].
La chapelle de Heiligenbrunn[25], sous le vocable de Sainte-Walburge[26].
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Transports
Depuis 1910, Leymen est la seconde commune française à être desservie par le tramway de Bâle, après Saint-Louis en 1900; la desserte de cette dernière commune a été démantelée en 1958, mais remise en service en 2017. Leymen possède donc un des rares arrêts de tramway français en service depuis un siècle (ligne 10 du tramway de Bâle). Entre 1958 et , il s'agissait de la seule station du tramway de Bâle subsistant sur le territoire français.
La station de Leymen a cent ans en 2010. .
Le tramway de la ligne 10 du tramway bâlois entre en gare.
Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663p. (ISBN2-7165-0250-1), p.212
Leymen, Ruines du château de Landskron
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Village», notice noIA00024522, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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