Les Perques est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Bricquebec-en-Cotentin[1].
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Le point culminant (122 m) se situe au centre du territoire, sur la D 422. Le point le plus bas (13 m) correspond à la sortie de la Scye du territoire, au sud-est. La commune est bocagère.
Le nom de la localité est attesté sous les formes: de Perchis et de Perticis au XIIIesiècle[5].
L'étymologie n'est pas clairement établie. Le toponyme semble dérivé du latin pertica qui a donné le français perche dont perque est une forme dialectale (au nord de la ligne Joret). Au pluriel, le mot pouvait désigner une clôture ou un ensemble d'arbres élancés[6].
Le gentilé est Perquais.
Histoire
Dans la première moitié du XIIesiècle, la paroisse relevait de l'honneur de Bricquebec[7].
En 2019, la commune comptait 209 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Les Perques[12]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Les Perques a compté jusqu'à 421 habitants en 1800.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
420
421
394
380
341
334
362
329
356
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
337
326
308
300
307
265
252
251
246
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
219
207
216
218
209
188
213
215
213
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2011
2016
210
180
177
143
170
161
155
167
200
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
209
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Vestiges du château féodal, possession des Bertran de Bricquebec[15].
Manoir des Perques qui fut la possession de la famille aux Épaules, et peut être aux Templiers[15].
Ferme-manoir de Lespiney ou l'Épinay. Son premier propriétaire connu est un certain Martin Cuquemelle vivant à la fin du XVIesiècle[16].
Église Saint-Paul du XIVe – XVIIIesiècle, abritant un bas-relief (La Résurrection de Lazare) du XVesiècle classé à titre d'objet aux monuments historiques[17].
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.1340.
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2), p.196.
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.187.
Jacques Blin, étude sur les maires des communes du canton de Bricquebec à partir des registres d'état civil.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.363.
Jack Lepetit-Vattier, Demeures de Bricquebec et de ses environs, Saint-Lô, Société d'Archéologie et d'Histoire de la Manche, coll.«Études et documents», , 306p. (ISBN2-914329-03-2), p.145-157.
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