Les Hôpitaux-Vieux est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Trouille-Bourreaux.
Les Hôpitaux-Vieux | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Pontarlier |
Intercommunalité | Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs (siège) |
Maire Mandat |
Louis Poix 2020-2026 |
Code postal | 25370 |
Code commune | 25308 |
Démographie | |
Gentilé | Trouille-Boureau |
Population municipale |
463 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 47′ 24″ nord, 6° 22′ 03″ est |
Altitude | Min. 959 m Max. 1 303[1] m |
Superficie | 14,21 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Frasne |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
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Montperreux | La Cluse-et-Mijoux, Les Fourgs | ![]() | |
Touillon-et-Loutelet | N | Sainte-Croix (![]() Baulmes ( ![]() | ||
O Les Hôpitaux-Vieux E | ||||
S | ||||
Les Hôpitaux-Neufs | Jougne |
Les Hôpitaux-Vieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), prairies (12,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,7 %), zones urbanisées (2,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Il existe deux théories relatant de l'histoire du village.
La première stipule que Jean Ier de Chalon-Arlay, fils de Jean l'Antique, fonde un hôpital près de Jougne en 1282, qui est appelé l'Hôpital vieil. Plus tard, un deuxième hôpital, appelé l'Hôpital neuf aurait été construit plus près de Jougne.
La seconde théorie dénonce le manque de véracité quant à l'existence d'hôpitaux en ces lieux. Cela proviendrait d'une erreur de traduction d'un texte, "hospes" ayant été traduit par "hôpital" au lieu de "hospitalité". Selon cette théorie, les personnes vivant à cet endroit offraient l'hospitalité aux voyageurs qui traversaient ce pays, comme il était coutume à cette époque, afin de se protéger du froid, du brigandage et des loups. De plus, selon ce point de vue, il serait aberrant qu'un quelconque hôpital ait existé ici, au vu de l'infime nombre de personnes vivant sur ces terres.
Comme beaucoup d'autres villages des alentours, celui des Hôpitaux-Vieux est entièrement détruit en 1639 par les Suédois, nom donné à l'époque aux mercenaires mi-allemands mi-suédois de Bernard de Saxe-Weimar, au cours de la guerre de Dix Ans, épisode comtois de la guerre de Trente Ans.
Une mine de fer est exploitée au lieu-dit le Miroir jusqu'au milieu du XIXe siècle[9]. Une dépression circulaire d'une dizaine de mètres de diamètre, désormais entièrement boisée, en est la seule trace visible dans le paysage.
Les habitants s'appellent les Trouille-Boureau. Ce nom proviendrait du bourreau de Jougne qui habitait les Hôpitaux-Vieux. Une autre hypothèse[10] rapprocherait trouille du mot du Moyen Âge troiller signifiant se vautrer dans la boue, et boureau de bouro, petit canard : référence possible à un endroit marécageux où se vautrent les canards...
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | Jean-Pierre Jeannerod | ||
mars 2008 | En cours (au 1er juin 2020) |
Louis Poix[11],[12] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
DVD | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 463 habitants[Note 2], en augmentation de 12,65 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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281 | 287 | 300 | 277 | 354 | 332 | 340 | 352 | 368 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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366 | 330 | 315 | 314 | 315 | 316 | 322 | 279 | 241 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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254 | 261 | 253 | 226 | 219 | 197 | 198 | 170 | 166 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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162 | 141 | 140 | 170 | 245 | 257 | 332 | 353 | 411 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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460 | 463 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à la bande d'or accompagnée en chef d'une branche de laurier posée en bande et en pointe d'une croisette latine, le tout du même ; au 2e d'argent au sapin de sinople, au 3e d'azur billeté d'or, au lion couronné du même, armé et lampassé de gueules, brochant[17]. |
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Détails | Le 1er évoque la maison de Châlon, brisée de la palme de sainte Philomène, le sapin au 2e les bois environnants, le 3e la Franche-Comté. Le choix d'un pairle renversé plutôt qu'un pairle standard permet d'évoquer le Mont de l'Herba.
Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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