Les Clérimois est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Les Clérimois | |
![]() Mairie des Clérimois. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Sens |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vanne et du Pays d'Othe |
Maire Mandat |
Isabelle Poulin 2020-2026 |
Code postal | 89190 |
Code commune | 89111 |
Démographie | |
Population municipale |
301 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 13′ 44″ nord, 3° 26′ 30″ est |
Altitude | Min. 110 m Max. 236 m |
Superficie | 12,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Brienon-sur-Armançon |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
À 11 km de Sens vers le nord-est, Les Clérimois culmine à 220 mètres d'altitude au-dessus de la vallée de la Vanne, en haut d'un escarpement montrant une pente de 45 m sur 220 m de distance immédiatement au sud du bourg[1]. Sa position en hauteur lui ouvre l'horizon vers le sud et l'est où se trouvent la Vanne et la forêt d'Othe[2].
Passant au nord du bourg, l'autoroute A5 traverse la commune dans le sens est-ouest sur 3,5 km. Son accès le plus proche est la 19, près de Villeneuve-l'Archevêque à 13 km à l'est.
La D 46 de Sens à Villeneuve-l'Archevêque traverse le bourg d'ouest en est. Elle y est rejointe par la route de Pont-sur-Vanne venant du sud, elle-même rejointe par la D 225 1,5 km avant les Clérimois[3].
![]() |
Voisines | Lailly | Foissy-sur-Vanne | ![]() |
Fontaine-la-Gaillarde | N | |||
O Les Clérimois E | ||||
S | ||||
Pont-sur-Vanne | Les Vallées-de-la-Vanne |
Les Clérimois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,8 %), forêts (22,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), zones urbanisées (2,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Comme de très nombreux autres sites de la forêt d'Othe[11], les Clérimois a connu une activité sidérurgique intense pendant près de mille ans, du IVe siècle av. J.-C. au Ve siècle ap. J.C.. Les fouilles archéologiques préventives pour la construction de l'autoroute A5, qui traverse la commune de part en part, ont permis l'étude la plus étendue à ce jour d'un ferrier antique[2]. Trois ferriers ont révélé 18 bas-fourneaux très bien conservés, montrant trois étapes dans l'évolution des bas-fourneaux. Les premiers n'avaient pas de porte (il fallait les casser au moins en partie pour récupérer le massiau), et n'étaient munis que d'un seul orifice de ventilation. Ensuite sont apparus des bas-fourneaux de grande taille, avec évacuation des scories et tuyères multiples[12]. Enfin le dernier type de bas-fourneau est plus petit, avec une assise en pierre taillée[13]. Trois de ces fourneaux ont été préservés et sont exposés aux musées de Saint-Germain-en-Laye et de Sens[14].
Claude Marc Costel, né le , à Coursan, curé de Foissy, doyen de la rivière de Vanne, élu député du bailliage de Sens aux États généraux de 1789.
Claude Marc Costel se montre d'abord pour la majorité contre les évêques de l'assemblée, il refuse néanmoins le serment et quitte sa cure. Le district de Joigny informe le département de l'Yonne le que Costel s'est retiré à Chaumet, chez le curé, son neveu. La municipalité lui a refusé un passeport, le 1er mai, les gardes nationaux se présentent chez le curé de Chaumet et réclament son oncle. Réponses équivoques. Costel a disparu. Le , la gendarmerie le recherche, ses biens sont mis en adjudication le . Costel se cache à Coursan (Aube). Sous le Directoire, il ne peut échapper qu'en restant caché dans un tas de fagots. À la fin, découvert, il est incarcéré à Auxerre. 1798-1800 : il revient dans sa famille, est curé de Saint-Mards de 1800 à 1803, de Coursan du à 1813, et meurt à Coursan le .
Le hameau des Clérimois dépend de Chigy et Foissy-sur-Vanne jusqu'à la création de la commune en 1888, par démembrement de Chigy et de Foissy-sur-Vanne[2],[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1929 | 1935 | Joseph Saussier | ||
mars 2001 | février 2009 | Jacques Poisson | ||
avril 2009 | en cours | Edmond Revellat[16] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1891. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 301 habitants[Note 3], en augmentation de 7,12 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
338 | 304 | 288 | 277 | 248 | 258 | 260 | 238 | 211 |
1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
227 | 192 | 202 | 185 | 154 | 199 | 231 | 233 | 242 |
2006 | 2009 | 2014 | 2019 | - | - | - | - | - |
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233 | 259 | 286 | 301 | - | - | - | - | - |
Dans le bois de la Chesnée (bois de la Chênaie) au nord du bourg, un ancien lavoir a été bâti au bord d'une mare[2].
La chapelle Saint-Léonard se trouve à 80 m du côté sud de l'autoroute[20]. Elle a été construite par les moines de l'abbaye de Vauluisant près d'une fontaine guérissante au XVIIe siècle, et dédiée à saint Léonard de Noblat[21]. Notée comme simple desserte en 1637, elle devient succursale de Foissy en 1772 mais les Clérimois y financent la présence à demeure d'un desservant en raison du trop grand éloignement de l'église de Foissy. Elle jouxte un ancien cimetière, récemment remis en état[2].
Trois puits existent encore sur la commune, dont un construit au début du XXe siècle[2] (photo en tête de l'article) qui se trouve au croisement de la route de Sens et du chemin des Vignes.
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