Les Bordes est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Située en forêt d'Othe, la commune est composée du village des Bordes, qui regroupe la moitié de la population de la commune, et d'une quinzaine de hameaux : Jumeau, Bois Bourdin, La Grainerie, Tuilerie, La Terre au Pot, La Métaierie, La Borde Jean-Jalmain, Maurepas, La Fontaine, Villefroide, la Grange aux Malades, Clos Aubry ..., situés sur la rive droite du ru Saint-Ange qui traverse le village.
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Véron | Malay-le-Grand | Noé | ![]() |
N | Vaumort | |||
O Les Bordes E | ||||
S | ||||
Villeneuve-sur-Yonne | Dixmont |
Les Bordes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), forêts (43,1 %), prairies (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), zones urbanisées (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Borde « cabane, maisonnette, métairie » est un mot d’origine germanique (francique bort « planche », d’où borda « cabane » en latin tardif), désignant d’abord la maison isolée, puis des hameaux.
La fréquentation du territoire à l'époque protohistorique est attestée par la présence de mégalithes à la Roche au Diable.
Maximilien Quantin, cartulaire général de l’Yonne en 1860, mentionne la seule forme ancienne de Les Bordes : Capella Bordae de Dimone (1257). Le fief des Bordes fut partie intégrante de Dimon jusqu'à la Révolution française.L’église des Bordes fut bâtie au XIIIe ou XIVe siècle et dépendait alors du prieuré de l'Enfourchure, monastère médiéval des moines de l’ordre de Grandmont.
La vingtaine de hameaux autour du village sont issus du mitage effectué dès la fin du Moyen-Age sur la foret d’Othe au fil du temps et des besoins en bois de chauffage, notamment pour les tuileries locales, et en bois de charpente, notamment pour les étais des mines de fer de la région.
Avant la Révolution française, le village et une partie des hameaux composaient ce qu’on appelait les Hautes-Censives de Dimon. En 1789, la commune des Bordes est créée, détachée de Dimon.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1899 | 1907 | Amédée Senange [8] | ||
1907 | 1908 | Clodomir Rallu[8] | ||
1908 | 1912 | Célestin Châtelain[8] | ||
1912 | 1924 | Amédée Senange[8] | ||
1924 | 1937 | Clovis Gaujard[8] | ||
1937 | 1953 | René Châtelain[8] | ||
1953 | 1963 | Arthur Soulié[8] | ||
1963 | 1971 | Louis Pairon[8] | ||
1971 | 1995 | Pierre Rallut[8] | ||
1995 | 1998 | Marc Ferry[8] | ||
1998 | Daniel Pathier[8] | |||
mars 2008 | mars 2014 | François Grebot[9] | ||
mars 2014 | 18 mai 2020 | Claude Hauer[8] | ||
18 mai 2020 | En cours | Sylvie Adam[10] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 542 habitants[Note 3], en diminution de 0,18 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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519 | 619 | 564 | 609 | 615 | 638 | 633 | 696 | 750 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
692 | 744 | 752 | 751 | 822 | 797 | 787 | 740 | 700 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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690 | 605 | 561 | 477 | 452 | 445 | 444 | 430 | 396 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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348 | 342 | 302 | 411 | 426 | 430 | 478 | 486 | 531 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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546 | 542 | - | - | - | - | - | - | - |
- Site mégalithique de la Roche au diable - Disposition de blocs de granit monumentaux en cercle du type Cromlech : certaines de ces roches creusées en foyer ou en « baignoire » ont été l'objet de rites et de superstitions jusqu'au siècle dernier. Ce site, actuellement non aménagé, et donc non protégé, est utilisé tour à tour comme lieu de pique-nique, comme site de rencontre sportive ou comme lieu de regroupement de rallye auto ou moto...
- Le moulin à vent des Bordes (datation supposée : XVe ou XVIe siècle), moulin auquel a été ajouté une extension dans les années 1960.
- Église Saint-Pierre, église bâtie au XIIIe ou XIVe siècle et appartenant au gothique primaire ou secondaire par ses contreforts rectangulaires dans la manière de Cîteaux et par les arcades en ogive de ses baies.
- Lavoir.
La commune inclut une ZNIEFF :
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