Les Écrennes est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
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Les Écrennes | |
![]() L'église Saint-Laurent. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne (Melun) |
Arrondissement | Melun |
Intercommunalité | Communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux |
Maire Mandat |
Gilles Nestel 2020-2026 |
Code postal | 77820 |
Code commune | 77165 |
Démographie | |
Gentilé | Écrennois |
Population municipale |
599 hab. (2019 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 30′ 12″ nord, 2° 51′ 32″ est |
Altitude | Min. 96 m Max. 130 m |
Superficie | 18,50 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nangis |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | les-ecrennes.com |
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La commune est située à environ 16,9 kilomètres par la route[1],[Note 1] au sud- est de Melun[Carte 1].
Les communes limitrophes sont : Le Châtelet-en-Brie, La Chapelle-Gauthier, Fontenailles, Pamfou, Valence-en-Brie, Échouboulains par ordre décroissant de population en 2012 : respectivement : 4 401 h, 1484, 1064, 937, 896, 520.
Le Châtelet-en-Brie | La Chapelle-Gauthier | Fontenailles |
Le Châtelet-en-Brie | ![]() |
Fontenailles, Échouboulains |
Le Châtelet-en-Brie | Pamfou - Valence-en-Brie | Échouboulains |
L'altitude de la commune varie de 96 mètres à 130 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 114 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 11,12 km[10].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[13]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[14], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] à 11,6 °C pour 1991-2020[16].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[18],[Carte 2] : le « Massif de Villefermoy », d'une superficie de 4 790 ha, un site où entre 1976 et 1997, un minimum de 122 espèces d’oiseaux ont été répertoriées sur l’ensemble du massif forestier de Villefermoy, dont 93 qui ont niché au moins une fois durant la période 1990-1997, ce qui représente environ 60 % du peuplement avien régional[19],[20].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal des Écrennes comprend un ZNIEFF de type 2[Note 4],[21],[Carte 3], le « Massif de Villefermoy » (7 033,23 ha), couvrant 12 communes du département[22].
Les Écrennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[26],[27].
La commune compte 85 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir) dont la Grande Commune.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7% ), terres arables (34,8% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2% ), zones urbanisées (2,3 %)[29].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[30],[31],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[32]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 257 dont 95,7 % de maisons et 3,5 % d’appartements.
Parmi ces logements, 90,1 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 86,3 % contre 11,2 % de locataires et 2,6 % logés gratuitement[33] -[Note 8].
La commune est desservie par les lignes d'autocars du réseau Transdev :
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Les Escreines en 1209[36] ; Ecclesia de Grenis en 1232[37] ; Parrochia de Escrannis en 124[38] ; Les Escrannes en 1384[39] ; Escraenes en Brie en 1385[40] ; Les Escranes en 1498[41] ; Le moulin des Ecrennes en 1618[42],[43].
Pluriel de l'oïl escraine, écrienne « hutte, chaumière, lieu de la veillée »[44], écrennes ou escrennes désignaient en vieux français des masures ou même caves servant en général d'atelier[45], cabanes à fond excavé utilisées depuis l'époque mérovingienne et au cours du haut Moyen Âge pour le filage et le tissage de la laine[46].
Homonymie avec Écrosnes (Eure-et-Loir) et Écriennes (Marne).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1995 | 2003 | Daniel Giraut | ||
2003 | septembre 2008 | Jean-Claude Mareschal | ||
3 octobre 2008 | 2020 | Claude Géhin | ||
2020 | En cours | Gilles Nestel |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [47],[48].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune des Écrennes est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [49],[50],[51].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[52]. La communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 juillet 2022[49],[53].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [49],[54].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].
En 2019, la commune comptait 599 habitants[Note 9], en augmentation de 0,34 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
368 | 280 | 290 | 281 | 295 | 379 | 377 | 364 | 350 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
349 | 328 | 327 | 294 | 292 | 279 | 300 | 293 | 319 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
302 | 290 | 244 | 251 | 287 | 276 | 218 | 215 | 225 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
224 | 222 | 237 | 381 | 557 | 638 | 621 | 618 | 605 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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604 | 599 | - | - | - | - | - | - | - |
Dernier week-end de septembre chaque année :
En 2018, le nombre de ménages fiscaux[Note 10] de la commune était de 228, représentant 592 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 26 320 euros[59].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 82, occupant 301 actifs résidants (dont 16,4 % dans la commune de résidence et 83,6 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,7 % contre un taux de chômage de 8,5 %. Les 16,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 4,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 5,3 % pour les autres inactifs[60].
Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 24 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 5 dans la construction, 8 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans les activités financières et d'assurance, 2 dans les activités immobilières, 4 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 1 était relatif aux autres activités de services[61].
En 2020, 4 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.
Au , la commune disposait de 30 chambres d’hôtels dans un établissement et ne possédait aucun terrain de camping[62].
Les Écrennes est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[63].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[64]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 11 en 1988 à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 65 ha en 1988 à 79 ha en 2010[63]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles des Écrennes, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[63],[Note 12] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 11 | 10 | 7 |
Travail (UTA) | 17 | 8 | 7 |
Surface agricole utilisée (ha) | 713 | 793 | 556 |
Cultures[65] | |||
Terres labourables (ha) | 657 | 750 | 542 |
Céréales (ha) | 425 | 491 | 373 |
dont blé tendre (ha) | 268 | 322 | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 73 | 58 | 49 |
Tournesol (ha) | 84 | ||
Colza et navette (ha) | 135 | 158 | s |
Élevage[63] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 13]) | 213 | 132 | 81 |
La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[66] :
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