Lemé est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Lemé | |
![]() Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Lemé. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Vervins |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Thiérache du Centre |
Maire Mandat |
Jérôme Moineuse 2020-2026 |
Code postal | 02140 |
Code commune | 02416 |
Démographie | |
Gentilé | Elmerois(es) |
Population municipale |
420 hab. (2019 ![]() |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 50′ 18″ nord, 3° 45′ 53″ est |
Altitude | Min. 138 m Max. 183 m |
Superficie | 11,36 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Marle |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | communedeleme.com |
modifier ![]() |
Le Sourd | La Vallée-au-Blé | |
Colonfay | ![]() |
Voulpaix |
Sains-Richaumont | Marfontaine | Saint-Pierre-lès-Franqueville |
Village voisin de Voulpaix, La Vallée-au-Blé, Sains-Richaumont, Saint-Pierre-lès-Franqueville et Chevennes.
Lemé est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), forêts (11,9 %), zones urbanisées (9,5 %), prairies (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
![]() (vers 1750). |
![]() |
Toponymie
Le village apparaît pour la première fois en 1161 sous l'appellation de Grangin que Mare dicitur dans un cartulaire de l'abbaye de Foigny. L'orthographe variera ensuite de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs : Terrede Lamer, Lamere, Lemer, Lemez, Lemeiz, Lemetz, Lemée, et enfin l'orthographe actuelle sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle.[8].
Histoire
Le terroir de Lemé, autrefois nommé Terre de la Mer, terra de Mari, était encore désert et couvert de bois au XIIe siècle. René de Guise, seigneur de Sains, à qui il appartenait alors, le donna en 1161 à l'abbaye de Foigny, sous la condition que cette maison défricherait le terrain et y bâtirait une ferme, qui est devenue le noyau du village. Cette ferme prit le nom de la Mer, d'une vaste mare d'eau qui existait en cet endroit. Cette donation est l'une des plus considérables qui aient été inspirées par l'esprit de dévotion, car elle comprenait un territoire de plusieurs lieues d'étendue. Elle fut d'ailleurs faite à la seule condition que les moines de Foigny acquitteraient aux seigneurs de Sains un terrage annuel de la treizième gerbe.
En 1646, l'abbé de Foigny fit construire à Lemé un château fort flanqué de quatre tours, et l'année suivante, il aliéna à perpétuité le terroir aux habitants, pour le cens annuel de 50 sous tournois, un chapon et deux livres de cire par chaque muid de terre, à raison de 12 jallois par muid.
Il y avait autrefois à Lemé le fief Monthoiller qui avait été érigé en 1649 par un abbé de Foigny, en faveur de Henri de Marolles, écuyer, conseiller du roi, receveur des tailles et bailli de Foigny[9].
La carte de Cassini ci-contre, montre qu'au XVIIIe siècle, Lemé est une paroisse. Trois hameaux, qui sont aujourd'hui reliés au village, sont représentés : au nord Rue de Bohain actuellement rue du Sourd, à l'est Boillot les Bouleaux de nos jours) et les Preaux au sud.
Il existait un moulin à vent en bois.
L'ancienne ligne de chemin de fer de Romery à Liart
Lemé a possédé une gare commune avec La Vallée-au-Blé située sur la ligne de chemin de fer de Romery à Liart qui a fonctionné de 1912 à 1951. Quatre trains s'arrêtaient chaque jour dans cette gare dans chaque sens.
Première guerre mondiale
Le 28 août 1914, soit moins d'un mois après la déclaration de la guerre, le village est occupé par les troupes allemandes après la bataille de Guise[10]. Pendant toute la guerre, le village restera loin du front qui se stabilisera à environ 150 km à l'ouest, aux alentours de Péronne. Les habitants vivront sous le joug des Allemands : réquisitions de logements, de matériel, de nourriture, travaux forcés. Ce n'est que début novembre 1918 que les Allemands seront chassés du village par les troupes françaises.
Sur le monument aux morts sont écrits les noms des 48 soldats du village morts pour la France au cours de la Guerre 14-18[11]
Une légende sur la Fontaine Berdouille est arrivée jusqu'à nous. Une chanson picarde « A no moéson in na tüé in pourchiau » ( Chez nous, on a tué un porc) a été remise à l'honneur par le groupe d'expression picarde Achteure.
La commune de Lemé est membre de la communauté de communes de la Thiérache du Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Capelle. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[13]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1829[15] ? | François Lefèvre | |||
1853 | Jean-Pierre Cury | |||
avant 1877 | après 1879 | Paul Émile Ferdinand Liévin | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1995 | ? | René Favereaux | ||
mars 2001 | mars 2008 | René Daussy | ||
mars 2008 | 5 janv 2013[16] | Christian Moineuse | Décédé en fonction | |
mars 2013 | mai 2020 | Denis Hubert[17] | SE | Agent de maîtrise Réélu pour le mandat 2014-2020[18] |
mai 2020[19],[20] | En cours (au 23 mai 2020) |
Jérôme Moineuse | LR |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2019, la commune comptait 420 habitants[Note 2], en diminution de 5,41 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 275 | 1 392 | 1 428 | 1 474 | 1 362 | 1 624 | 1 664 | 1 671 | 1 717 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 692 | 1 698 | 1 701 | 1 522 | 1 449 | 1 322 | 1 231 | 1 160 | 1 139 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 029 | 942 | 842 | 715 | 804 | 805 | 759 | 703 | 665 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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590 | 629 | 444 | 436 | 478 | 474 | 449 | 445 | 436 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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420 | - | - | - | - | - | - | - | - |
464 habitants
![]() |
Blason | Échiqueté de sable et d’argent, au chef du second chargé de deux roses de gueules[26].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |