Lehaucourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Pour l’article ayant un titre homophone, voir Louis Samuel Béchet de Léocour.
Lehaucourt | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Saint-Quentin |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Vermandois |
Maire Mandat |
Michel Pinçon 2020-2026 |
Code postal | 02420 |
Code commune | 02374 |
Démographie | |
Gentilé | Haucourtois(es) |
Population municipale |
861 hab. (2019 ![]() |
Densité | 92 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 55′ 14″ nord, 3° 16′ 50″ est |
Altitude | 87 m |
Superficie | 9,37 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bohain-en-Vermandois |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Lehaucourt est un village périurbain du Vermandois situé à 9 km au nord de Saint-Quentin et une trentaine de kilomètres au sud de Cambrai. Sa limite ouest est constituée par l'ancienne route nationale 44 (actuelle RD 1044).
Bellenglise | Magny-la-Fosse | Levergies |
Pontruet | ![]() |
Lesdins |
Gricourt | Omissy |
Lehaucourt est traversée par le canal de Saint-Quentin. Le tunnel du Tronquoy y a sa sortie nord[1].
Lehaucourt est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,4 %), zones urbanisées (3,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
La commune, instituée par la Révolution française sous le nom de Lehaulcourt en 1793, puis de Le Haucourt en 1801[9], est renommée Lehaucourt[10].
En 1874, et donc avant les destructions de la Première Guerre mondiale, Joachim Malézieux indiquait « C'est un village très pauvre, qu'aucune route fréquentée ne traverse. 11 y a, auprès d'un abreuvoir, sur une espèce de place publique, un énorme tilleul qu'on affirme être un arbre de la liberté ; mais il est certain que son âge a dû lui permettre d'assistei, déjà vieux, à la grande épopée de la révolution. Peut-être est-ce un de ces jalons plantés par Cassini pour sa carte de France. Peut-être est-ce tout simplement un arbre que l'indifférence ou l'absence de propriétaire a respecté.
Non loin de cet arbre s'élève la modeste église du village. Le portail qui ne manque pas d'un certain caractère est surmonté de deux arcades à jour qui devaient contenir autrefois de petites cloches carillonnant à l'air libre. À présent, les cloches sont dans le comble de l'église. Le portail a dû être construit au XVIe siècle. Le mur de la nef au nord contient des arcades ménagées de façon à permettre un agrandissement dans l'avenir ; agrandissement devenu maintenant problématique.
Sous les maisons du village, il existe une quantité de petits souterrains s'enlrecroisant et aboutissant â des salles assez spacieuses. Ce sont des caves de guerre, que justifie très-bien la proximité de l'ancien château-fort du « Tronquoi », lequel fut souvent et bien ravagé. Les habitants du pays nomment ces souterrains: Les muches, mot essentiellement picard qui veut dire : cachettes[11] ».
Le canal de Saint-Quentin était dans le secteur de Lehaucourt une section de la Ligne Hindenburg[12]
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[13] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [14].
Un camp de travail accueillit au début de l'entre-deux-guerres un contingent de travailleurs chinois employés au déblaiement des ruines et la construction, mais également au déminage des terres, au nettoyage des tranchées ou enfin pour déterrer les dépouilles de soldats[15].
Au XXIe siècle, le village est devenu une commune ouvrière frappée à la fois par la crise agricole et la désindustrialisation de l'industrie textile et de la macanique (avec notamment la fermeture de l'usine Motobécane de Saint-Quentin[16].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton du Catelet[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Bohain-en-Vermandois.
La commune est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, créée fin 1993.
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, les électeurs ont voté à 65 % pour Marine Le Pen[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1954[17] | Arthur Pétreaux | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | Clotaire Galopin | |||
mars 1977 | 23 octobre 2019[18] | Raymond Froment | PCF | Retraité Suppléant du député Daniel Le Meur Conseiller général de l'Aisne, élu dans le canton du Catelet (2001-2015) Chevalier de la Légion d'honneur Décédé en fonction le 23 octobre 2019 |
décembre 2019[19] | En cours (au 12 juillet 2020) |
Michel Pinçon | PCF | Réélu pour le mandat 2020-2026 |
La commune est jumelée avec Gornja Stubica (Croatie)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 861 habitants[Note 3], en diminution de 6,11 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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460 | 432 | 457 | 495 | 612 | 654 | 647 | 723 | 770 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
770 | 793 | 757 | 747 | 701 | 630 | 612 | 592 | 583 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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551 | 568 | 506 | 360 | 497 | 383 | 367 | 351 | 349 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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387 | 428 | 760 | 764 | 803 | 832 | 770 | 761 | 930 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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877 | 861 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2017, la municipalité a suscité l'installation d'un médecin roumain, pour succéder au départ en retraite de son prédecesseur[16].
En 2017, la commune a un tissu commercial en difficulté, avec notamment une pharmacie et un salon de coiffure[16].
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