Le Translay est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Ce village agricole picard est situé sur le plateau dominant la rive droite de la Bresle, au carrefour des anciennes routes nationales 28 et 336 (actuelles RD 928 et 936). Il est aisément accessible par l'autoroute A28.
La localité est desservie par la ligne d'autocars no1 (Mers-lès-Bains - Oisemont - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Urbanisme
Typologie
Le Translay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (85,8%), zones agricoles hétérogènes (8,1%), zones urbanisées (4,6%), prairies (1,4%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
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La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Busménard[9].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme, avant d'intégrer le l'arrondissement d'Amiens[10]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[11],[12]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [13], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[14].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [15].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2019, la commune comptait 258 habitants[Note 4], en augmentation de 12,17% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
285
276
317
306
285
279
314
333
312
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
308
309
285
269
280
289
297
305
269
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
267
262
255
238
214
192
207
196
196
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
202
201
202
198
200
182
197
235
245
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
258
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Jusqu'au , les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement Pédagogique Intercommunal créé en 1975 et qui concerne, depuis 2014, les communes de Framicourt et du Translay. En effet, les communes de Biencourt et Ramburelles ont alors quitté le RPI qu'elles géraient en commun avec Framicourt et Le Translay, et créé leur propre regroupement scolaire[25].
Framicourt et Le Translay seront intégrées au regroupement pédagogique concentré d'Oisemont, probablement à la rentrée 2018. L'établissement comptera à terme 300 élèves environ[26].
L'école ferme définitivement le . Les enfants seront scolarisés à Oisemont, en septembre, au sein du regroupement pédagogique concentré géré par la communauté de communes[27].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jean-Baptiste, de brique et de blocs de craie.
Chapelle Saint-Martin de Busménard.
Château de Busménard, du XVIIIesiècle[28] et son parc[29].
Motte féodale de plan carré.
Le monument aux morts comporte le nom des victimes de la Première Guerre mondiale mais aussi ceux de tous les mobilisés ayant participé au conflit[30].
La motte castrale.
L'église Saint Jean-Baptiste, côté sud.
L'église, côté nord.
Le monument aux morts.
Bâtiments communaux.
L'école.
Puits patrimonial reconstitué.
Le château de Busménard.
Personnalités liées à la commune
Bernard Quennehen (1930-2016), cycliste français, est né au Translay
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Son nom figure sur le monument aux morts.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme», Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no200, , p.321 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Blandine Thoreux, «Quels maires du canton seront candidats en mars prochain?: Dans bientôt deux mois, les électeurs devront passer aux urnes afin d'élire leur nouveau conseil municipal. Sur le canton de Gamaches, plusieurs maires sortants seront candidats», L'Informateur - L'Éclaireur, (lire en ligne, consulté le )«Engilbert Bouvet a été élu maire du Translay en 2008, un peu par hasard. «À la base, je m’étais présenté en tant que conseiller» se souvient-il. En mars prochain, “pour des raisons strictement personnelles”, il ne se représentera pas, “ni comme conseiller, ni comme maire”. Il est âgé de 67 ans».
Blandine Thoreux, «Jean de Beaufort élu maire: Au Translay, une cinquantaine de personnes a assisté à l’élection du maire. Jean de Beaufort, conseiller depuis 12 ans, a été élu maire et succède ainsi à Engilbert Bouvet», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le )«Jean de Beaufort, conseiller municipal depuis douze ans a été élu maire et succède ainsi à Engilbert Bouvet».
Xavier Togni, «Le maire candidat à sa succession au Translay: Jean de Beaufort, élu en 2014, souhaite poursuivre sa mission à la tête du Translay.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Blandine Thoreux, «Le Translay: Jean de Beaufort reste maire: Installé le 23 mai 2020, le conseil municipal du Translay, dans la Somme, a réélu Jean de Beaufort au poste de maire. Il entame ainsi son deuxième mandat à la tête de la commune», L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ).
Blandine Thoreux, «Une classe de maternelle rénovée au RPI: Après leur exclusion du RPI qu'elles formaient avec Framicourt et Le Translay, Biencourt et Ramburelles ont créé leur propre regroupement scolaire, et réalisé des travaux», L'Informateur - L'Éclaireur, (lire en ligne, consulté le ).
Émilie Da Cruz, «Une cantine et une maternelle pour 2018 à Oisemont: Les projets de la communauté de communes de la région d’Oisemont seront repris par la nouvelle Intercommunalité. Entre autres, la construction d’équipements scolaires», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«La commune va récupérer l'école et la transformer», Courrier picard, édition Picardie maritime, , p.14.
[* Le monument aux morts comporte le nom des victimes de la Première Guerre mondiale mais aussi ceux de tous les mobilisés ayant participé au conflit Mémoire des soldats de ma commune.]
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