Le Petit-Pressigny est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Le Petit-Pressigny | |
![]() L'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Loches |
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine |
Maire Mandat |
Jean-François Cron 2020-2026 |
Code postal | 37350 |
Code commune | 37184 |
Démographie | |
Gentilé | Petits Pressignois |
Population municipale |
338 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 55′ 22″ nord, 0° 55′ 12″ est |
Altitude | Min. 71 m Max. 140 m |
Superficie | 32,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Descartes |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | lepetitpressigny.fr/ |
modifier ![]() |
La Celle-Guenand | ||
Le Grand-Pressigny | ![]() |
Charnizay |
Chaumussay | Boussay | Preuilly-sur-Claise |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 38,22 km, comprend deux cours d'eau notables, l'Aigronne (7,568 km) et la Muanne (0,842 km), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
L'Aigronne, d'une longueur totale de 31,3 km, prend sa source dans l'Indre à Paulnay, traverse la commune d'est en ouest et se jette dans la Claise au Grand-Pressigny, après avoir traversé 7 communes[3]. Sur le plan piscicole, l'Aigronne est classée en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[4].
La Muanne, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune de Charnizay, constitue la limite communale sud et se jette dans la Claise au Grand-Pressigny, après avoir traversé 6 communes[5]. Sur le plan piscicole, la Muanne est également classée en deuxième catégorie piscicole[4].
Trois zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Aigronne à la Fontaine de la Rablette », « l'étang du Chaiseau » et « la vallée de l'Aigronne de Rouenceau à Ré »[6],[7].
Le Petit-Pressigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,9 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), forêts (10,9 %), prairies (2,3 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Le territoire de la commune duPetit-Pressigny est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Saint-Flovier, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 273 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 185 sont en en aléa moyen ou fort, soit 68 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 1996 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1831 | 1838 | ARNAULT | établi jusqu'en 1945 à partir des actes de l'état civil | |
1838 | 1852 | Charles Auguste VERON | ||
1852 | 1878 | Stanislas HARDOUIN | ||
1878 | 1888 | Pierre MERIGON | ||
1888 | 1891 | Baron De GAULLIER des Bordes | ||
1892 | 1894 | Pierre MERIGON | ||
1894 | 1896 | Léger PLANE | ||
1896 | 1904 | Baron De GAULLIER des Bordes | ||
1904 | 1925 | Fernand De GAULLIER | ||
1925 | 1941 | Marcel GALLAND | ||
1942 | ANGIBAULT | Président de la délégation spéciale | ||
1945 | Louis ANGIBAULT | |||
mars 2001 | mars 2008 | Patrick Guignandon | DVG | |
mars 2008 | mars 2014 | Jacques Guyot | ||
mars 2014 | 2020 | Daniel Douady | DVG | Artisan |
07/07/2020 | En cours | Jean-François Cron | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[20].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2019, la commune comptait 338 habitants[Note 3], en augmentation de 2,74 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
762 | 718 | 852 | 896 | 1 076 | 1 105 | 1 075 | 1 020 | 1 024 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 014 | 1 016 | 1 019 | 953 | 901 | 875 | 862 | 811 | 857 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
865 | 828 | 790 | 761 | 772 | 797 | 779 | 729 | 745 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
714 | 624 | 532 | 445 | 394 | 366 | 326 | 326 | 333 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
338 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 42,1 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 159 hommes pour 179 femmes, soit un taux de 52,96 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,91 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,3 | 90 ou + | 0,6 |
10,2 | 75-89 ans | 17,5 |
30,5 | 60-74 ans | 24,3 |
22,3 | 45-59 ans | 15,9 |
15,9 | 30-44 ans | 13,1 |
10,2 | 15-29 ans | 12,0 |
9,7 | 0-14 ans | 16,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 2,1 |
7,6 | 75-89 ans | 10,1 |
16,9 | 60-74 ans | 17,8 |
20,1 | 45-59 ans | 19,3 |
18,1 | 30-44 ans | 17,3 |
18,2 | 15-29 ans | 17,4 |
18,2 | 0-14 ans | 16,1 |
La commune abrite également une nécropole mérovingienne, datant VIe siècle et VIIe siècle. Le Polissoir des Bordes, dit la « Pierre Birette » ou « Pierre du Diable[27] » a été transporté en 1954 au château du Grand-Pressigny (bâtiment classé aux Monuments historiques en 1886).
Deux bâtiments notables sont présents sur le territoire de la commune :
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Blason | De pourpre à l'écusson haussé et cousu de sable, chargé d'un peuplier au naturel accosté de deux fleurs de lis d'or, posé sur un mont du même et accompagné au canton dextre du chef d'une étoile d'or rayonnant en pointe de trois rais posés en bande du même et au croissant versé d'or brochant sur l'arbre ; ledit écusson accosté de deux clés d'or, les pannetons affrontés et accompagné en pointe d'une fasce ondée d'azur, bordée d'or, chargée d'une truite au naturel et sommée en flancs de deux arcs de triomphe d'or ; le tout enfermé dans une filière de sable. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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